Vos Disney préférés

[angel with dirty face]

Et Jeremy Fox, je n'ai pas vu beaucoup de Disney parce que la moralité douteuse de ceux que j'ai vus, ne me poussaient pas à en voir beaucoup d'autres.

Et je n'ai parlé que de ceux que j'avais vus.

Et quand tu étais enfant, tu voyais quoi ?

[Cadichon]

Outre 3 disney vus enfants ("Le livre de la jungle, "Les 101 dalmatiens", "Merlin l'enchanteur"), je me souviens être allé voir "La ballade des Dalton". Sinon le premier film que j'ai vu au cinéma avec mon père était "Mon oncle". Je crois qu'il a bien fait de m'emmener voir ce film pour grands et petits.

[Cadichon]

Bon j'ai vu "Le roi lion". Très mauvais. C'est décidé, j'arrête définitivement les Disney.

[Super Seb le Bat Coco]

Bon j'ai vu "Le roi lion". Très mauvais. C'est décidé, j'arrête définitivement les Disney.

pourtant il y a des films d'une réussite à toute épreuve comme blanche neige et les 7 nains !!!!

[Cathy]

Bon j'ai vu "Le roi lion". Très mauvais. C'est décidé, j'arrête définitivement les Disney.

pourtant il y a des films d'une réussite à toute épreuve comme blanche neige et les 7 nains !!!!

ou Cendrillon !

[karadoc]

Les Disney, quand on en a vu un on les a tous vu

[Cadichon]

Bon je révise mon jugement grâce à "Fantasia 2000". Certaines scènes sont très réussies: l'ouverture sur la 5ème de Beethoven, le long épisode new-yorkais sur "Rhapsody in blue" qui par son esthétisme rappelle certains Tex Avery, le long épisode sur "L'oiseau de feu" particulièrement réussi même si cette illustration n'est sans doute pas dans l'esprit de Stravinski. Bon il y a quand-même la faute de goût de l'arche de Noé avec Donald en Noé. Heureusement cela se passe avec une musique d'Elgar, musicien que j'apprécie modérément. Et aussi le film étant trop court, on nous refourgue au milieu "L'apprenti sorcier" manquant toujours cruellement d'âme.
Par ailleurs je ne sais pas si c'est une bonne chose que certains acteurs viennent entre les cènes, nous narrer ce qui va se passer. L'explication de l'oeuvre à l'intérieur même de l'oeuvre, moyen non? En tout cas par son esthétisme ce film s'éloigne très souvent de la griffe Disney: et c'est une bonne chose.

[Cathy]

Pinocchio



Deuxième long métrage de Disney, et deuxième long métrage classique paraissant en blu-ray. Après la redécouverte de la Belle, j'ai aussi rédecouvert Pinocchio qui n'est en aucun cas mon Disney préféré, je dirais même que c'est un de ceux que j'aime le moins. Pourtant, là j'ai été surprise par la richesse du film et notamment la multiplication des détails notamment dans l'atelier de Gepetto, avec ces pendules toutes originales et différentes, qui montrent l'imagination débordante des animateurs du studio. La richesse aussi de la ville et sa multitude d'enfants allant à l'école dans une surprenante vue plongeante ! Naturellement on retrouve ce qui fait la force de Disney, à savoir ces numéros musicaux entêtants, comme "Siffle vite vite", la chanson des marionnettes, ou encore "Hi diddle dee" chantée par l'horrible Grand goussier. L'atmosphère du conte de Collodi est assez sombre et le film aussi avec ces enfants désobeissants qui sont transformés en âne. Pinocchio est sans doute un des Disney les plus pessimistes, malgré sa fin joyeuse, le mensonge, la désobeissance y étant les maîtres mots ! La restauration moins surprenante que dans la Belle permet quand même de redécouvrir le film et finalement ce gadget de bandes noires "adaptables" à ce qui se passe sur l'écran n'est pas trop mal fait.


Fantasia 2000



Beaucoup moins inspiré que Fantasia, le film reprend le thème du premier à savoir illustrer des musiques destinées ou non à l'être. Les numéros sont inégaux, on retiendra évidemment en premier le fantastique Rhapsody in blue avec ses caricatures, le drolatique final du Carnaval des animaux avec ce flamant rose déjanté, la poésie de l'oiseau de feu qui est le pendant du Sacre du printemps du premier film, mais aussi rappelle toute la poésie des Sillys Symphonies, premières oeuvres de Disney. On appréciera aussi Pump and Circumstance avec là encore cette magie des disney dans le dessin, dans les détails. Peut-être les pins de Rome méritaient mieux que des baleines même si la fin est très belle, le concerto de Chostakovitch est aussi mis en valeur dans l'histoire du petit soldat de plomb. Mais il est évident que rien n'égale l'apprenti sorcier, chef d'oeuvre absolu du premier Fantasia et repris pour donner une légitimité à cette nouvelle fantaisie musicale. Même si je n'aime pas spécialement le personnage de Mickey, il est évident que le génie de Disney apparaît vraiment dans ce morceau, avec son ballet de balais endiablés.

[odelay]

Dans Fantasia 2000 il y à boire et à Manger. C'est évident que le Gershwing est l'un des sommets avec l'Oiseau de Feu. Dommage que le film soit si court, surtout quand on sait que "l'apprenti sorcier" est repris. On est loin de l'original mais ce n'est pas un film honteux loin de là.


Sinon j'ai découvert celui là aujourd'hui :



The Adventures of Ichabod and Mr Toad (1949) (CRAPAUD et le MAITRE D'ECOLE en Français)


Un Disney pratiquement inconnu réalisé juste avant Cendrillon d'une durée de 65 min. Il s'agit donc d'un long métrage. Enfin.. presque. Puisqu'en fait on a plus affaire à deux courts métrages qui sont reliés l'un à l'autre par une thématique littéraire (on explore une bibliothèque). Ce film d'animation n'a pas été distribué partout, d'où son côté plutôt obscur.
Son manque de célébrité pourrait aussi être dû à son (petit) manque de qualité. Pas que ce soit une bouse indigne des studio Disney de cette époque, mais il n'a pas du tout l'ambition des autres films d'animation made in Disney. Il faut dire que durant les années 40, Disney a laissé de côté l'animation ambitieuse et de grande envergure notamment à cause de la guerre (le Studio a participé à l'effort de guerre en produisant une énorme quantité de petits films d'animation destinés aux armées à propos de l'utilisation du matériel ou sur la tactique de guerre) ainsi que de l'intérêt nouveau de W. Disney pour les films à prise de vue réelles. Si on ajoute deux commandes très diplomatiques afin d'améliorer les rapports avec l'Amérique du Sud (Saludos Amigos, les 3 caballeros), on comprend pourquoi après Bambi en 42 rien de mémorable n'a été fait jusqu'à Cendrillon en 50. Ce Ichabod... annoncera timidement un retour à une animation plus construite autour d'une histoire... enfin de deux dans ce cas là.

La première, "Mr Toad" est gentillette. Elle raconte l'histoire d'un crapaud très riche habitant un splendide manoir, mais qui est totalement irresponsable dans sa gestion de l'argent. Ses amis vont l'aider à ce qu'il ne perde pas sa demeure car l'argent a plus tendance à sortir qu'à rentrer. A la suite d'une entourloupe il va se retrouver en prison. Le scénario est assez bizarre car il mélange des éléments enfantins (tous les petits animaux, qq blagues gentillettes) à des éléments et des préoccupations bcp plus adultes (la gestion financière, une histoire d'acte de propriété qu'il faut récupérer, un procés). C'est assez agréable, l'animation est parfaite, il y a qq plans assez bien conçus, mais ça reste quand même anecdotique.
La 2ème histoire, racontée par Bing Crosby, est celle de Spleepy Hollow. Les personnages ne parlent pas, seul le narrateur fait tout ce qu'il y a à faire pour narrer y compris chanter (ben oui, c'est Crosby donc forcément...). Le style est plus adulte, mais ce qui surprend c'est le déséquilibre de l'histoire. Celle ci dure 35 min, et durant à peu près 20 min on va nous parler d'une sorte de rivalité amoureuse entre le personnage principal et le bellâtre pour avoir le coeur de la belle du village qui, avouons le, est bien inconstante dans son comportement (pour la faire à la Burton, c'est le personnage de Depp contre celui de Casper Van Diem pour séduire Ricci). Ca va 5 min, mais 20, c'est Long. On n'attend qu'une chose c'est que le cavalier arrive. Quand c'est enfin le cas, on n'est pas déçu, car la séquence en question (oui, "LA" et pas" LES") est vraiment superbe, le cavalier étant très réussi dans sa stylisation. Le seul problème c'est qu'elle en dure que 5 -6 min et donc grosse frustration. On commençait à vraiment apprécier et hop The End!
On a donc un film qui n'est pas du tout un chef d'oeuvre oublié et qui mérite sans pb son statut de Disney mineur même s'il reste plutôt agréable.

[angel with dirty face]

The Adventures of Ichabod and Mr Toad (1949)

C'est vendu en DVD? Merci!

[frédéric]

Je vais me prendre Pinocchio en blu-ray bientôt.

[odelay]

Ca existe :

[angel with dirty face]

Ca existe :

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Merci Odelay !

[Cathy]

Fée Clochette et la Pierre de Lune - Tinker Bell and the Lost treasure (2009)



La fée Clochette est chargée de créer le sceptre de l'automne qui doit permettre grâce à sa pierre de lune de fabriquer la poussière destinée à faire voler les fées.

Tout comme la Fée Clochette parue l'an passé, ce film a été conçu uniquement pour la vidéo, pourtant la réalisation est soignée, l'animation aussi et il y a plein de poésie de d'imagination encore une fois. Naturellement ce nouvel opus n'a pas la fraicheur du premier qui évoquait avec poésie les fonctions de toutes les fées, fées des couleurs, fées des fleurs, des arbres, etc. Ici connaissant les personnages, le film a été conçu comme une aventure de Clochette et de ses deux amis, un elfe Terence, et une charmante luciole baptisée Flambeau ! On voit que John Lasseter est producteur du film d'ailleurs, cette luciole est un hommage aux créatures de Bug's Life. Le générique est fort sympathique avec cette espèce de tapisserie qui évoque le changement des saisons. La première scène est très Disney traditionnel avec cette chanson qui montre les tâches des fées à l'automne, faire dorer le maîs, endormir les écureuils, etc. Les scénaristes regorgent d'idées, il est évident que le monde féérique permet toutes les trouvailles poétiques ou moins. Ici une des attractions est la séquence des deux trolls qui passent leur temps à se disputer, par contre, on peut critiquer le sous-titrage qui se contente d'écrire l'adaptation française et non de traduire ce qui est réellement dit. La légende du miroir est aussi un très joli moment avec cet orchestre d'insectes. Nous avons droit à des clins d'oeil à d'anciennes productions Disney comme Blanche Neige ou Bambi (scène dans la forêt - les animaux étant remplacés par des insectes), Little Mermaid avec l'introduction de la scène du théâtre, ou à d'autres films comme Robin des bois avec la tenue de Clochette. On trouve donc tous les ingrédients qui permettent de créer un charmant dessin animé plein de charme, même si ce n'est pas impérissable, nous sommes quand même dans du Disney de bonne tenue et non dans ces suites sans âme comme celles faites au Bossu, à la petite sirène ou naturellement à Cendrillon ! SI vous avez une âme d'enfant et aimez la poésie, ce film saura vous charmer.

[Cathy]

Clochette et l'expédition féérique, TinkerBell and the Great Fairy Rescue (2010)



La fée Clochette fait la connaissance de Lizzie une petite fille qui croit aux fées alors que son père un scientifique a l'esprit plus obtus.

Pour ce troisième opus des aventures de la Fée Clochette, films réalisés uniquement pour l'exploitation vidéo, l'histoire mêle le monde des fées et celui des humains, chose que les précédents opus avaient scrupuleusement évité. Les précédents épisodes possédaient une poésie que cet opus n'a malheureusement pas. Ceci étant le film peut en quelque sorte annoncer Peter Pan dans la démarche avec quelques alliusions comme l'atterissage sur Big Ben. Nous sommes toutefois dans un conte pour enfants plus qu'autre chose, il n'y a plus cette inventivité des premiers épisodes avec ces fées spécialisées, il est clair que cet épisode s'adresse aussi à ceux qui ont vu les précédents épisodes avec les personnages croisés auparavant comme la souris Cheese, Clark et Bubble, les fées amies de Tinker Bell. Dans cette confrontation, on reprend les tintements de Clochette qui n'est pas compréhensible par les humains, ne s'exprimant que par ces sons ! Il y a aussi une sorte de Lucifer dans le personnage d'un gros chat roux et blanc. Il y a le côté "I can fly" avec la poussière de fées. Alors certes le film n'est pas désagréable, loin de là, l'animation est toujours aussi soignée que dans les deux précédents épisodes, mais il n'y a plus cette originalité de l'histoire, nous sommes dans un conte de fées typique mettant en vedette une petite fille et une fée. Tinker Bell apparaît moins comme l'héroïne du film que la petite Lizzie, charmante fillette délaissée par son père, et les personnages secondaires sont plus mis en valeur. On n'échappe pas non plus à ces ballades typiques des Disney. Dommage toutefois de ne pas avoir continué à surfer sur l'univers des fées et d'avoir confronté Clochette et les humains de cette manière-là. Peut-être eut-il été plkus interessant de voir la rencontre de Clochette et de Peter Pan ! Toutefois, le film est quand même charmant et se laisse voir, loin des séquelles de Cendrillon ou autres films de ce style.