G.T.O a écrit : ↑22 févr. 23, 09:19
Canonisation terminée !
Une unanimité digne d'un éloge funèbre
Et attendre ses 50 ans de carrière pour enfin reconnaître son importance dans l'histoire du cinéma, c'est particulièrement mesquin...
Même Eastwood a attendu moins longtemps
batfunk a écrit : ↑22 févr. 23, 11:53
Une unanimité digne d'un éloge funèbre
Et attendre ses 50 ans de carrière pour enfin reconnaître son importance dans l'histoire du cinéma, c'est particulièrement mesquin...
Même Eastwood a attendu moins longtemps
Il me semble que son importance dans l'histoire du cinéma est établie depuis des dizaines d'années
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
Nestor Almendros a écrit : ↑22 févr. 23, 10:06
Confirmé sur le mur d'étoiles d'allociné...
Je n'avais encore jamais vu une telle moyenne hors rééditions
Je viens de voir... D'habitude je regarde tous les mercredi les notes critiques presse et je lis surtout les mauvaises notes (à partir de 2 étoiles) pour me donner une idée du pourquoi n'ont ils pas aimé ce film ? Sauf que là, la moins bonne note c'est 4 étoiles
batfunk a écrit : ↑22 févr. 23, 11:53
Une unanimité digne d'un éloge funèbre
Et attendre ses 50 ans de carrière pour enfin reconnaître son importance dans l'histoire du cinéma, c'est particulièrement mesquin...
Même Eastwood a attendu moins longtemps
Il me semble que son importance dans l'histoire du cinéma est établie depuis des dizaines d'années
Oui tout à fait.
Qu'il y ait divorce, à son sujet, entre la critique dite "sérieuse" et le grand public est une chose. Ne pas reconnaître son importance en est une autre. Par exemple, dans 50 ans de cinéma américain, on a pas affaire à une notule mesquine, quelque soient les griefs portés à l'œuvre par les deux rédacteurs.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Il me semble que son importance dans l'histoire du cinéma est établie depuis des dizaines d'années
Oui tout à fait.
Qu'il y ait divorce, à son sujet, entre la critique dite "sérieuse" et le grand public est une chose. Ne pas reconnaître son importance en est une autre. Par exemple, dans 50 ans de cinéma américain, on a pas affaire à une notule mesquine, quelque soient les griefs portés à l'œuvre par les deux rédacteurs.
Dans la version de 90, elle n'est pas très élogieuse (en plus d'être tronquée en tout cas dans ma version).
AtCloseRange a écrit : ↑22 févr. 23, 14:22
Dans la version de 90, elle n'est pas très élogieuse (en plus d'être tronquée en tout cas dans ma version).
Oui mais elle n'est pas mesquine : je veux dire que tu sens l'importance du mec par la longueur du texte. Et nul doute que 100 ans serait nettement plus élogieux.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
La question reste: à quel niveau le met-on dans la "hiérarchie" notamment par rapport aux autres cinéastes de cette génération?
Il a forcément l'avantage de la longévité puisque si on excepte la période récente, il a toujours eu de bons résultats commerciaux. Il n'y a guère que Scorsese qui a pu le suivre.
Dans les années 70, la critique "sérieuse" ne l'aurait jamais mis dans la même case que les autres cinéastes du Nouvel Hollywood.
Si aujourd'hui il a atteint ce statut c'est aussi parce que ce cinéma d'auteur né dans les années 60-70 a définitivement perdu la partie. Les réals importants de cette époque ont quasiment tous perdu de leur aura avec l'arrivée des années 80.
On peut dire d'une certaine façon que l'histoire est écrite par les vainqueurs et les vainqueurs sont Spielberg et Lucas.
Mais pour moi, même si j'aime beaucoup certains films, impossible de le mettre au même niveau que le meilleur de Coppola, Cimino ou De Palma (ou même Fosse).
Question d'état d'esprit.
C'est marrant de voir une telle opposition entre les cinéastes d'une même génération. Spielberg n'a pas gagné ce statut au détriment des autres mais parce que, contrairement à certains grands noms des années 70, il a réalisé de grandes oeuvres dans les décennies suivantes. Un statut ça s'acquiert mais ça s'entretient aussi.
AtCloseRange a écrit : ↑22 févr. 23, 14:38
Mais pour moi, même si j'aime beaucoup certains films, impossible de le mettre au même niveau que le meilleur de Coppola, Cimino ou De Palma (ou même Fosse).
On est d'accord.
Mais je crois qu'il a su créer, à travers le temps, des effets de résonnance et d'enrichissement de son univers assez passionnants au sens où, en tout cas moi, je ne les ai pas vite calculés. C'est un cinéaste dont le côté complexe s'est fait jour de manière croissante, et sur la durée. Avec quelque chose de déconcertant(cette bizarrerie de Ready Player One et Le BGG qui déboule de nulle part...et aurait mieux fait d'y rester apparemment).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Spongebob a écrit : ↑22 févr. 23, 14:58
C'est marrant de voir une telle opposition entre les cinéastes d'une même génération. Spielberg n'a pas gagné ce statut au détriment des autres mais parce que, contrairement à certains grands noms des années 70, il a réalisé de grandes oeuvres dans les décennies suivantes. Un statut ça s'acquiert mais ça s'entretient aussi.
Parce qu'il faisait un cinéma ouvertement commercial.