Alain Delon
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Réalisateur
- Messages : 6527
- Inscription : 25 févr. 04, 10:14
Alain Delon
Après J-P Belmondo; Lino Ventura; Bourvil; Jean Gabin évoquons la carrière d'un autre monstre sacré du cinéma français Alain Delon qui aura 70 ans cette année 2005.
Ses débuts se font aux côtés d'une grande dame du théâtre Edwige Feuillère dans le film de Y. Allegret "Quand la femme s'en mêle, 1957".
Dans un premier temps sa belle gueule le cantonne dans les rôles de séducteur un peu voyou : Sois belle et tais-toi de Marc Allegret où il y croise un jeune comédien du nom de Belmondo; Christine de Pierre Gaspard-huit (1958) sa partenaire féminine Romy Schneider sera un temps sa fiancée; Le Chemin des Ecoliers de Michel Boisrond (1959) lui donne l'occasion de tourner avec Bourvil, Lino Ventura.
Rene Clément et Luchino Visconti vont lui apporter deux beaux rôles :
Plein soleil ( 1959)..... son charisme face à Maurice Ronet (autre séducteur à l'écran) l'impose comme la révélation du film !
Rocco et ses frères (1960)........Bouleversant, fragile comme rarement on le verra par la suite...
Après ses deux films, il entame sa période italienne avec Quelle joie de vivre de Rene Clément (1961); L'Eclipse de M. Antonioni (1961); Le Guépard de L. Visconti (1962) Il y incarne Tancrède dans toute sa jeunesse.
Retour en France pour la rencontre d'un autre monstre sacré du cinéma français qu'il respecte Jean Gabin par le film "Mélodie en sous-sol" sous la direction de Henri Verneuil.
En 63, son premier film de cape et d'épée se fait sous la houlette de Christian Jaque "La Tulipe noire" très bon divertissant qui offre à Alain Delon un double rôle Julien De Saint-Preux et son frère Guillaume de Saint-Preux.
La même année, il croise la route de Alain Cavalier pour L'Insoumis, film charcuté et injustement boudé par la critique et le public.
Par la suite, il tourna aux Etats-Unis quelques films, notamment, Les Félins (R. Clément, 1963) ainsi qu'un polar qui mérite qu'on s'y attarde Les Tueurs de San-Francisco (R. Nelson, 1964) avec Van Heflin, Jack Palance et Ann Margret.
De 1965 à 1979, il tourna, entre autres, Les Centurions (M.Robson, 65); Les Aventuriers (R. Enrico, 66); Le Samouraï (J-P Melville, 67); La Piscine (J. Deray, 69) et Le Clan des Siciliens (H. Verneuil, 69); Borsalino (J. Deray, 70); Le Cercle rouge (J-P Melville, 70); La Veuve Couderc (P-G Deferre, 71) Scorpio (M. Winner, 72); Flic story (J. Deray, 75) Le Gitan (J. Giovanni, 75); Mr Klein (J. Losey, 76); Mort d'un pourri (G. Lautner, 77); Attention les enfants regardent (S. Leroy, 77)
<Ce qui représente un bien beau palmarès>
Pour ma part en dehors de rares exceptions comme : Trois hommes à abattre (J. Deray, 1980); Notre Histoire (Bertrand Blier, 1984) Une Chance sur deux (Patrice Leconte, 1998) la dernière partie de sa carrière n'aura pas eu le panache de Gabin ou Ventura.
Ses débuts se font aux côtés d'une grande dame du théâtre Edwige Feuillère dans le film de Y. Allegret "Quand la femme s'en mêle, 1957".
Dans un premier temps sa belle gueule le cantonne dans les rôles de séducteur un peu voyou : Sois belle et tais-toi de Marc Allegret où il y croise un jeune comédien du nom de Belmondo; Christine de Pierre Gaspard-huit (1958) sa partenaire féminine Romy Schneider sera un temps sa fiancée; Le Chemin des Ecoliers de Michel Boisrond (1959) lui donne l'occasion de tourner avec Bourvil, Lino Ventura.
Rene Clément et Luchino Visconti vont lui apporter deux beaux rôles :
Plein soleil ( 1959)..... son charisme face à Maurice Ronet (autre séducteur à l'écran) l'impose comme la révélation du film !
Rocco et ses frères (1960)........Bouleversant, fragile comme rarement on le verra par la suite...
Après ses deux films, il entame sa période italienne avec Quelle joie de vivre de Rene Clément (1961); L'Eclipse de M. Antonioni (1961); Le Guépard de L. Visconti (1962) Il y incarne Tancrède dans toute sa jeunesse.
Retour en France pour la rencontre d'un autre monstre sacré du cinéma français qu'il respecte Jean Gabin par le film "Mélodie en sous-sol" sous la direction de Henri Verneuil.
En 63, son premier film de cape et d'épée se fait sous la houlette de Christian Jaque "La Tulipe noire" très bon divertissant qui offre à Alain Delon un double rôle Julien De Saint-Preux et son frère Guillaume de Saint-Preux.
La même année, il croise la route de Alain Cavalier pour L'Insoumis, film charcuté et injustement boudé par la critique et le public.
Par la suite, il tourna aux Etats-Unis quelques films, notamment, Les Félins (R. Clément, 1963) ainsi qu'un polar qui mérite qu'on s'y attarde Les Tueurs de San-Francisco (R. Nelson, 1964) avec Van Heflin, Jack Palance et Ann Margret.
De 1965 à 1979, il tourna, entre autres, Les Centurions (M.Robson, 65); Les Aventuriers (R. Enrico, 66); Le Samouraï (J-P Melville, 67); La Piscine (J. Deray, 69) et Le Clan des Siciliens (H. Verneuil, 69); Borsalino (J. Deray, 70); Le Cercle rouge (J-P Melville, 70); La Veuve Couderc (P-G Deferre, 71) Scorpio (M. Winner, 72); Flic story (J. Deray, 75) Le Gitan (J. Giovanni, 75); Mr Klein (J. Losey, 76); Mort d'un pourri (G. Lautner, 77); Attention les enfants regardent (S. Leroy, 77)
<Ce qui représente un bien beau palmarès>
Pour ma part en dehors de rares exceptions comme : Trois hommes à abattre (J. Deray, 1980); Notre Histoire (Bertrand Blier, 1984) Une Chance sur deux (Patrice Leconte, 1998) la dernière partie de sa carrière n'aura pas eu le panache de Gabin ou Ventura.
-
- Stagiaire
- Messages : 67
- Inscription : 2 août 05, 20:09
- Localisation : in the Sun
- Kevin95
- Footix Ier
- Messages : 18368
- Inscription : 24 oct. 04, 16:51
- Localisation : Devine !
A part 2-3 films, la 2eme partie de sa filmo, frise le ridicule, au moment où le "je" a été remplacé par le "il" !:?
Toutefois, je le trouve génial chez Melville, dans Plein Soleil, Melodie en sous-sol et bien sur Monsieur Klein (peut être son plus grand role).
Toutefois, je le trouve génial chez Melville, dans Plein Soleil, Melodie en sous-sol et bien sur Monsieur Klein (peut être son plus grand role).
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
-
- Réalisateur
- Messages : 6764
- Inscription : 14 avr. 03, 10:30
- Last.fm
- Localisation : neuftrois
- Contact :
c'est surtout les guignols de l'Info qui ont remplacé le "Je" par le "Il". Cette deuxième partie de sa filmo est me semble t il principalement mauvaise car les films sont mauvais, tout simplement.Kevin95 a écrit :A part 2-3 films, la 2eme partie de sa filmo, frise le ridicule, au moment où le "je" a été remplacé par le "il" !:?
Je conseille les bonus de "Notre Histoire" ou Blier dresse un portrait étonnant de Delon, loin des sentiers rebattus.
De meme quand on lit ce qu'en disent (ou disaient) des gens comme André Pousse ou Audiard on se demande si on parle de la même personne tant on semble loin des clichés habituels.
Je le trouve aussi tres bon dans Le Professeur, l'Homme Pressé ou Traitement de choc.
-
- Réalisateur
- Messages : 6527
- Inscription : 25 févr. 04, 10:14
Trois films délibérément oubliés dans ma présentation de sa filmo 65 à 79.kayman a écrit :
Je le trouve aussi tres bon dans Le Professeur, l'Homme Pressé ou Traitement de choc.
Le Professeur : pas vu
l'Homme pressé : Un film qui m'avait passablement ennuyé !
Traitement de choc : Suspense habilement réalisé par Alain Jessua (Armaguédon, Les Chiens) Alain Delon aux côtés d'Annie Girardot incarnait un inquiétant Docteur de Clinique de remise en forme. Bon souvenir de ce Traitement de choc.
- Kevin95
- Footix Ier
- Messages : 18368
- Inscription : 24 oct. 04, 16:51
- Localisation : Devine !
En effet, mais c'est selon moi, le moment où le jeune premier, est devenue le vieux dernier, car Delon est devenue en lui-meme une caricature !kayman a écrit :c'est surtout les guignols de l'Info qui ont remplacé le "Je" par le "Il".
Mais étant donné qu'une bonne partie de ces films, sont produit par Delon, on peut imaginer que ce sont ses choix.kayman a écrit :Cette deuxième partie de sa filmo est me semble t il principalement mauvaise car les films sont mauvais, tout simplement.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
-
- Réalisateur
- Messages : 6527
- Inscription : 25 févr. 04, 10:14
-
- Régisseur
- Messages : 3143
- Inscription : 1 févr. 04, 11:25
-
- Usant jusqu'à la Coen
- Messages : 960
- Inscription : 16 avr. 05, 09:24
-
- Réalisateur
- Messages : 6764
- Inscription : 14 avr. 03, 10:30
- Last.fm
- Localisation : neuftrois
- Contact :
Citation de Blier a propos du film "Godard a filmé Delon comme une voiture"Nicolas Brulebois a écrit :Quelqu'un a-t-il vu le film de Godard dans lequel il a joué, "Nouvelle Vague" ??? Qu'est-ce que ça vaut?
Sinon film assez fermé, tres Godard de cette époque on va dire. A réserver à un public averti. J'avais de mon coté plutôt bien aimé même si j'avais pas tout compris.
-
- Kelly's Heroin(e)
- Messages : 3812
- Inscription : 30 mai 05, 13:15
- Contact :
Personnellement, je n'ai jamais réussi à accroché Alain Delon.
"T'en loupes pas une avec ton Gene Kelly"-K-Chan- Sans Gene Kelly, plus de Sailor"-Boukabar
"C'est toujours un plaisir de lire Sailor!"-Ed Gene Kelly's Topic Meine Website: http://gene.kelly.free.fr
- MJ
- Conseiller conjugal
- Messages : 12485
- Inscription : 17 mai 05, 19:59
- Localisation : Chez Carlotta
Moi aussi j'ai généralement beaucoup de peine. Surtout depuis que je l'ai entendu parler de lui dans une interview.Sailor G.Kelly a écrit :Personnellement, je n'ai jamais réussi à accroché Alain Delon.
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
-
- Réalisateur
- Messages : 6764
- Inscription : 14 avr. 03, 10:30
- Last.fm
- Localisation : neuftrois
- Contact :
tient je vais causer avec moi memekayman a écrit :Citation de Blier a propos du film "Godard a filmé Delon comme une voiture"Nicolas Brulebois a écrit :Quelqu'un a-t-il vu le film de Godard dans lequel il a joué, "Nouvelle Vague" ??? Qu'est-ce que ça vaut?
Sinon film assez fermé, tres Godard de cette époque on va dire. A réserver à un public averti. J'avais de mon coté plutôt bien aimé même si j'avais pas tout compris.
J'ai surtout souvenir d'un traitement incroyable du son, avec un récit ou tout s'enchevetre et qui m'avait demandé de jouer pas mal avec ma télécommande (avant arriere, pause parfois, enfin bref...). Un film de prime abord trés rébarbatif au bout duquel j'avais finalement fini par entrevoir un peu lumière. Faut etre patient avec Godard parfois...
- Kevin95
- Footix Ier
- Messages : 18368
- Inscription : 24 oct. 04, 16:51
- Localisation : Devine !
Pourtant Godard ressemble à Delon (pas physiquement je vous rassure ! ) : génial à leurs débuts, pitoyable ensuite !Grimmy a écrit :Très beau visuellement. Mais super compliqué et très chiant il faut bien l'avouer.Nicolas Brulebois a écrit :Quelqu'un a-t-il vu le film de Godard dans lequel il a joué, "Nouvelle Vague" ??? Qu'est-ce que ça vaut?
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)