Josey Wales, Hors-la-loi : 7.5/10
Très bon western du grand Clint, qui voit son personnage revenir de l'enfer pour finalement aller vers une existence paisible où il n'est plus seul. Eastwood à réalisé 4 westerns et les 4 sont différents. Respect.
harry callahan a écrit :Comme je l'ai revu également cette semaine, je vais en causer rapidement : pour un second long métrage, c'est pas de la gnognotte. Une fresque très prenante, assez déconcertante avec toutes ces rencontres de personnages décalés, et cette famille complètement disparate qui se constitue au fur et à mesure. Une espèce de seconde famille pour Josey Wales. Des touches d'humour bienvenues et qui tombent à pic. Un joli film sur l'amitié et la trahison, aussi.
Revu Josey Wales Hors la loi : Un très grand Eastwood et pour moi son meilleur western après Impitoyable, même si, selon sa sensibilité, il n'est pas choquant d'intervertir ce classement (il me semble que certains forumeurs préfèrent le premier au second). Si Pale Rider est un beau western formellement et si L'homme des hautes plaines est très intéressant dans son traitement baroque et fantastique, force est de constater que Josey Wales est une réussite totale, tant sur le plan esthétique (superbes plans, maîtrise du cadre et de l'espace) que dans son scénario de facture classique, Fordienne même (la famille reconstituée). 2 heures de pur plaisir dans ce western qui, mine de rien, revisite avec bonheur toutes les thématiques du genre : la vengeance, le cowboy solitaire, la guerre de cessetion, les Tuniques bleues, les chasseurs de prime, les réserves indiennes, les grands espaces, la famille recomposée...
Même si la VF d'hier soir gâche quelque peu mon bonheur, l'interprétation d'Eastwood est remarquable (pléonasme), de même que celle de Chief Dan Georges, véritable Indien qu'on avait déjà vu dans Little Big Man et qui n'a rien à envier aux acteurs confirmés.
J'ai lu dans Télérama que ce western était admiré par Orson Welles. Sacré référence tout de même ! Une oeuvre parfaitement aboutie, où Eastwood affiche encore un certain optimisme et une foi dans l'Homme, vertu qui disparaîtra dans son dernier western crépusculaire, Impitoyable.
Une sacré claque.
Sécession, veux tu dire. Un conseil : reprends un kawa avant d'écrire des messages le matin.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
Sécession, veux tu dire. Un conseil : reprends un kawa avant d'écrire des messages le matin.
En l'écrivant, je sentais bien que quelque-chose n'allait pas.
D'autant plus débile que je me suis dit "bon, ben ça doit être ça, puisque ça vient du verbe cesser"...
Josey Wales, un paisible fermier, assiste impuissant au massacre de sa femme et de son fils par des soldats nordistes. Laissé pour mort, le fermier prend les armes pour mener une vendetta personnelle et éliminer un par un les renégats qui ont détruit sa famille...
Clint Eastwwod s'illustre à nouveau dans un registre qu'il connait bien après Pendez-les haut et court!,L'Homme des hautes plaines et la trilogie de Sergio Leone, à savoir, son role de pistolero vengeur. Selon moi, Eastwood atteint avec ce film, pour la seconde fois de sa carrière de réalisateur (après L'Homme des Hautes Plaines), une sorte de perfection cinématographique. Tout fonctionne à merveille, de la mise en scène puissante et ample aux personnages parfaitement écrits.
J'ai beau l'avoir vu des dizaines de fois, ce film me fait toujours le meme effet.
LE western de Clint Eastwood qui marque par ailleurs son retour au classicisme hollywoodien: ici, aucun clin d'oeil au western spaghetti... On est plutôt du côté de John Ford avec l'odyssée de ce héros autour de laquelle se greffe une petite communauté de paumés, de blessés de la vie, de marginaux... Je trouve que le film offre une parenté avec La prisonnière du désert. Josey Wales c'est un peu Ethan Edwards: tous deux poursuivent inlassablement leur quête, solitaire, bourru, parcourant inlassablement le pays, rencontrant des personnages qui partagent temporairement sa vie, pour trouver, au final, une pseudo-sérénité.
Un western dur et réaliste sur le thème bien connu chez Eastwood de l'âme solitaire et la vengeance, je lui préfère toutefois Pale Rider ou L'homme des hautes plaines.
"Ah Ah, I know what you're thinking. 'Did he fire six shots or only five?' Well, to tell you the truth, in all this excitement I've kinda lost track myself. But being this is a .44 Magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you've got to ask yourself one question: 'Do I feel lucky?' Well, do ya, punk?"
Dirty Harry, de Don Siegel 1971 (Clint Eastwood)
Quand on est fan .....Chez Eastwood , comme dans le cochon , tout est bon . Mais je préfère Josey Wales à Pale Rider ou l"Homme des hautes Plaines.
Clint for ever!!