Carl Theodor Dreyer (1889-1968)
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Carl Theodor Dreyer (1889-1968)
EDIT DE LA MODERATION:
Vous pouvez également consulter le topic consacré à Ordet (1955)
=======================================================================
Point de vue sur Gertrud que je partage absolument (à l'exception de la pique contre le texte original que je connais bien pour me l'être coltiné pendant plusieurs mois) :
http://perso.club-internet.fr/pserve/Gertrud.html
Gertrud plus lugubre que Droopy ! Excellent !
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Point de vue sur Gertrud que je partage absolument (à l'exception de la pique contre le texte original que je connais bien pour me l'être coltiné pendant plusieurs mois) :
http://perso.club-internet.fr/pserve/Gertrud.html
Gertrud plus lugubre que Droopy ! Excellent !
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Alors qu'il est considéré comme son chef d'oeuvre Gertrud est l'oeuvre de Dreyer que j'aime le moins. Il faudrait quand même que je lui accorde une seconde chance un de ces jours, pour comprendre la quasi-unanimité autour de cet ultime film. J'ai le souvenir d'une oeuvre engluée dans son austérité. Une sorte de Vaudeville qui lorgnerait du côté... d'Ibsen
Pour moi le point culminant de la carrière de Dreyer reste l'éprouvant Ordet.
Pour moi le point culminant de la carrière de Dreyer reste l'éprouvant Ordet.
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Ne perds pas ton temps... c'est du plomb !
Quant au vaudeville... j'ai traduit la pièce de départ. Le personnage de Gertrud, en recherche d'absolu en amour, se cogne à trois mecs : son mari qui ne pense qu'à sa carrière politique, son ancien amant qui ne pensait qu'à son oeuvre d'écrivain, son jeune amant (musicien) qui cherche surtout un coup d'un soir avec une femme d'expérience.
A la fin, constatant qu'elle a fait fausse route : elle les plante tous les trois.
Dans le texte, Gertrud est une femme vivante (une brunette espiègle). Dans le film, c'est un ectoplasme, un fantôme blond complètement déprimé.
Quant à Ordet (que j'ai aussi traduit), on a presque le même problème. Dans le texte original, les personnages sont vivants et se cognent allègrement les uns dans les autres (c'est une image). Le patriarche est une espèce de tyran à la Gabin. Inger est jeune femme rouée. Quant à Johannes, le frère illuminé, il est bien frappé, mais le dépeindre en vieille moule couinante comme l'a fait Dreyer, merde ! j'en ai mangé mon chapeau.
Dans le texte, la rencontre entre le Pasteur et Johannes (beau quiproquo) est aussi drôle que du Molière. Dans le film, c'est l'ennui au 1er degré !
Tout cela est sans doute une affaire de lecture des textes d'origine. Moi, je ne partage pas du tout celle de Dreyer.
Pour mémoire : je signale qu'il y a eu une version suédoise de Ordet (par Gustav Molander). Je crois que le père Borgen était joué par Viktor Sjöström. J'aurais bien aimé voir cette version. J'ai dans l'idée qu'elle est bien mieux ! (bien plus "ciné populaire")
Quant au vaudeville... j'ai traduit la pièce de départ. Le personnage de Gertrud, en recherche d'absolu en amour, se cogne à trois mecs : son mari qui ne pense qu'à sa carrière politique, son ancien amant qui ne pensait qu'à son oeuvre d'écrivain, son jeune amant (musicien) qui cherche surtout un coup d'un soir avec une femme d'expérience.
A la fin, constatant qu'elle a fait fausse route : elle les plante tous les trois.
Dans le texte, Gertrud est une femme vivante (une brunette espiègle). Dans le film, c'est un ectoplasme, un fantôme blond complètement déprimé.
Quant à Ordet (que j'ai aussi traduit), on a presque le même problème. Dans le texte original, les personnages sont vivants et se cognent allègrement les uns dans les autres (c'est une image). Le patriarche est une espèce de tyran à la Gabin. Inger est jeune femme rouée. Quant à Johannes, le frère illuminé, il est bien frappé, mais le dépeindre en vieille moule couinante comme l'a fait Dreyer, merde ! j'en ai mangé mon chapeau.
Dans le texte, la rencontre entre le Pasteur et Johannes (beau quiproquo) est aussi drôle que du Molière. Dans le film, c'est l'ennui au 1er degré !
Tout cela est sans doute une affaire de lecture des textes d'origine. Moi, je ne partage pas du tout celle de Dreyer.
Pour mémoire : je signale qu'il y a eu une version suédoise de Ordet (par Gustav Molander). Je crois que le père Borgen était joué par Viktor Sjöström. J'aurais bien aimé voir cette version. J'ai dans l'idée qu'elle est bien mieux ! (bien plus "ciné populaire")
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"Ne perds pas ton temps c'est du plomb !"
Franchement quelle honte de dire ça, tu ne parles pas du dernier Shyamalan, là ! On parle de Gretrud. C'est magnifique. Pour moi un des plus beaux portraits de femme que j'ai vu au cinéma.
Bon, tu as traduis les pièces originales, et même s'il s'en détourne à 100% quelle importance ? Moi c'est les films de Dreyer que j'aime pas les pièces dont ils sont adaptés. Le Solaris de Tarkovski n'a rien à voir avec le livre de Lem et c'est tant mieux, son Stalker n'a rien a voir avec les livres des Strugatsky, c'est tant mieux. Je me fous de savoir à quel point Eyes Wide Shut ressemble ou pas à Schnitzler, etc.
Le film doit se juger par lui-même, quel que soit le jugement qu'on a sur l'oeuvre littéraire qu'il reprend.
J'aime Gertrud, j'ai envie de la prendre dans mes bras, et j'invite tous ceux qui aiment Dreyer a essayer ce film, qui leur semblera un prolongement du "Maitre du logis".
Franchement quelle honte de dire ça, tu ne parles pas du dernier Shyamalan, là ! On parle de Gretrud. C'est magnifique. Pour moi un des plus beaux portraits de femme que j'ai vu au cinéma.
Bon, tu as traduis les pièces originales, et même s'il s'en détourne à 100% quelle importance ? Moi c'est les films de Dreyer que j'aime pas les pièces dont ils sont adaptés. Le Solaris de Tarkovski n'a rien à voir avec le livre de Lem et c'est tant mieux, son Stalker n'a rien a voir avec les livres des Strugatsky, c'est tant mieux. Je me fous de savoir à quel point Eyes Wide Shut ressemble ou pas à Schnitzler, etc.
Le film doit se juger par lui-même, quel que soit le jugement qu'on a sur l'oeuvre littéraire qu'il reprend.
J'aime Gertrud, j'ai envie de la prendre dans mes bras, et j'invite tous ceux qui aiment Dreyer a essayer ce film, qui leur semblera un prolongement du "Maitre du logis".
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On en a déjà parlé à plusieurs reprises et je pense qu'on ne se comprendra jamais.
Gertrud, je la connais différemment. Il n'empêche que si je n'avais pas traduit le texte, le film m'aurait tout simplement aussi épouvanté !
Et je ne pense pas que cela se limite à une question de sensibilité. Cette oeuvre digne d'une pièce de théâtre Nô sous Tranxène me donne tout simplement envie d'éclater de rire. Je pense que Dreyer a raté son coup.
Et tu ne peux pas t'en tirer en me traitant simplement de béotien. On marche ou on ne marche pas ; ce n'est pas une maladie honteuse.
En passant, je n'ai jamais été emporté par un seul des films de lui que j'aie pu voir (j'attends encore de découvrir la perle rare).
Par ailleurs, Gertrud (à un degré moindre), c'est comme Mademoiselle Julie, un classique de la littérature suédoise, un truc que tout les gens cultivés connaissent (en Suède), un truc que des centaines de milliers de lecteurs ont tourné avec leur propre petite caméra intérieure. Tout passage dans le réel, à l'écran, ne peut que provoquer un choc : d'adhésion ou pas.
Ce que je veux dire, c'est que lorsque tu regardes le film, tu vois réellement du théâtre filmé, les personnages récitent les dialogues de la pièce mot pour mot ; à ceci près que le texte est sérieusement dégraissé. Dom Juan de Molière ramené à 10 pages !
Gertrud, je la connais différemment. Il n'empêche que si je n'avais pas traduit le texte, le film m'aurait tout simplement aussi épouvanté !
Et je ne pense pas que cela se limite à une question de sensibilité. Cette oeuvre digne d'une pièce de théâtre Nô sous Tranxène me donne tout simplement envie d'éclater de rire. Je pense que Dreyer a raté son coup.
Et tu ne peux pas t'en tirer en me traitant simplement de béotien. On marche ou on ne marche pas ; ce n'est pas une maladie honteuse.
En passant, je n'ai jamais été emporté par un seul des films de lui que j'aie pu voir (j'attends encore de découvrir la perle rare).
Par ailleurs, Gertrud (à un degré moindre), c'est comme Mademoiselle Julie, un classique de la littérature suédoise, un truc que tout les gens cultivés connaissent (en Suède), un truc que des centaines de milliers de lecteurs ont tourné avec leur propre petite caméra intérieure. Tout passage dans le réel, à l'écran, ne peut que provoquer un choc : d'adhésion ou pas.
La pièce c'est le scénario. Dreyer, s'en est servi de la manière la plus servile et la plus plate qui soit ; c'est ce que tu n'arrives sans doute pas à comprendre. Le film et la pièce sont comme des frères siamois ; collés l'un à l'autre. Sauf que l'un est tout en chair avec le teint rose (la pièce) et l'autre complètement décharné avec le teint cadavérique (le film).Sergius Karamzin a écrit :Le film doit se juger par lui-même, quel que soit le jugement qu'on a sur l'oeuvre littéraire qu'il reprend.
Ce que je veux dire, c'est que lorsque tu regardes le film, tu vois réellement du théâtre filmé, les personnages récitent les dialogues de la pièce mot pour mot ; à ceci près que le texte est sérieusement dégraissé. Dom Juan de Molière ramené à 10 pages !
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Commissaire, je ne t'ai jamais traité de béotien....
Mais comme tu dis n'avoir jamais accroché à aucun Dreyer, alors je ne panique plus. Pour moi c'est exactement l'inverse, j'attends ceux qui ne me toucheront pas. Il y a"Michael" qui est sorti en Angleterre que je ne connais pas et vais sûrement acheter, et "Parson's widow" qui sort aussi. Ce sont parmi ses premiers films 1924 et 1920. Je n'en attends pas de grands chefs d'oeuvre mais l'indice du maître à venir.
Mais comme tu dis n'avoir jamais accroché à aucun Dreyer, alors je ne panique plus. Pour moi c'est exactement l'inverse, j'attends ceux qui ne me toucheront pas. Il y a"Michael" qui est sorti en Angleterre que je ne connais pas et vais sûrement acheter, et "Parson's widow" qui sort aussi. Ce sont parmi ses premiers films 1924 et 1920. Je n'en attends pas de grands chefs d'oeuvre mais l'indice du maître à venir.
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Non, tu ne m'as jamais traité de boétien : j'ai écrit par anticipation.
Sinon, j'ai fait un petit complément concernant l'adaptation dans le post précédent. Ça va t'énerver un peu (beaucoup ), mais ça remet un peu les choses en perspective (je pense).
Enfin, ce qui est éclatant : c'est ton avatar... Quand je te réponds (et quand je te lis) j'ai vraiment l'impression de m'adresser à cet officier rigide !!! (je ne te parle pas de mon avatar )
Sinon, j'ai fait un petit complément concernant l'adaptation dans le post précédent. Ça va t'énerver un peu (beaucoup ), mais ça remet un peu les choses en perspective (je pense).
Enfin, ce qui est éclatant : c'est ton avatar... Quand je te réponds (et quand je te lis) j'ai vraiment l'impression de m'adresser à cet officier rigide !!! (je ne te parle pas de mon avatar )
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Je comprends ton point de vue sur la théâtralité.
C'est souvent casse-gueule au cinéma, mais c'est l'âme même de Dreyer.
A 95% Ordet se passe en intérieurs, Jour de colère aussi, le maître du logis à 99%, etc.
Dreyer s'intéresse à l'intérieur des choses, des êtres, des lieux.
Filmer en huis clos, Ozu n'a (presque) fait que ça lui aussi, et encore on reste la plupart du temps dans le salon.
Hier encore je voyais "j'me sens pas belle", une vraie pièce de théâtre portée à l'écran, mais quand ça marche, ça marche. Quand je vois Gertrud, je ne sens pas spécialement une pièce, quand je vois l'adaptation de Don Juan de Bluwal non plus (et pourtant je l'ai lue de nombreuses fois).
J'ai été touché par le personnage et le destin de Gertrud DANS le film, façon Dreyer, et pas toi. No problemo.
C'est souvent casse-gueule au cinéma, mais c'est l'âme même de Dreyer.
A 95% Ordet se passe en intérieurs, Jour de colère aussi, le maître du logis à 99%, etc.
Dreyer s'intéresse à l'intérieur des choses, des êtres, des lieux.
Filmer en huis clos, Ozu n'a (presque) fait que ça lui aussi, et encore on reste la plupart du temps dans le salon.
Hier encore je voyais "j'me sens pas belle", une vraie pièce de théâtre portée à l'écran, mais quand ça marche, ça marche. Quand je vois Gertrud, je ne sens pas spécialement une pièce, quand je vois l'adaptation de Don Juan de Bluwal non plus (et pourtant je l'ai lue de nombreuses fois).
J'ai été touché par le personnage et le destin de Gertrud DANS le film, façon Dreyer, et pas toi. No problemo.
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ORDET et l'extérieur
Certes mais les 5% restant sont de sublimes extérieurs : paysage sauvages et impressionnant du Jutland, je crois...Sergius Karamzin a écrit :.
A 95% Ordet se passe en intérieurs,.
"Felix qui potuit rerum causas cognoscere "
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Re: ORDET et l'extérieur
Oui, normalement.francis moury a écrit :Certes mais les 5% restant sont de sublimes extérieurs : paysage sauvages et impressionnant du Jutland, je crois...Sergius Karamzin a écrit :.
A 95% Ordet se passe en intérieurs,.
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- Mogul
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notes d'utilisations et mis en garde :
J'avais écrit cette "critique" avoir de voir le contenu de ce topic, comme j'avais pas envie de tout réecrire pour rester dans la tonalité, vous m'excuserez donc bien l'aspect peu rationnel et politiquement incorrect de cette bafouille.
mes excuses donc à Sergius K.
Vrai début :
Amis Cinéphile, cinévore, cinéphage(uh), cinéquanone, cinédoncpaspossible etc…
Je vous propose quelques conseils d’utilisation pour la chose appelée Getrud de Carl Th Dreyer ( qui fut une époque fut réalisateur d’un très bon Jeanne D’arc, seul autre vu ) qui se trouve sur un Vhs déguisé en dvd ( un vcd quoi ) sorti chez DVD internationnal
Tout d’abord : Procurez le vous ( le mieux serait de le voler )
Ensuite vous avez le choix entre :
1 le regarder tout seul ( a vos risques et péril, le visionnage pouvant apporter des effets secondaires indésirables : énervement, somnolence, crise aigu de violence, démence, hallucination )
2 le regarder à plusieurs avec des amis et profitez de la plus courageuse parodie jamais réalisée dans le style pince sans rire. Les Tontons flingueurs et ( surtout ) les Barbouzes ont des soucis à se faire : dialogue hilarants, interprétations monumentales à base « poses suggérant l’émotion » , stylisation surchargée, plan-séquences étirés à l’absurde… Substance illicite conseillée parce que tenir les 2 heures est donc même délicat pour les non-initiés. Le chapitrage prend tous son sens .
3 En faire en dessous de verre
4 l’utiliser pour du tire au pigeon
5 Jouer au Frisbee
6 l’offrir en cadeau d’anniversaire à votre pire ennemi
7 l’offrir à votre belle tante qui souffre d’insomnie
8 le regarder avec Jean-Luc Godard pour guide d’une visite guidée mémorable ( « en terme de qualité esthétique et de folie, Getrud se rapproche des dernières œuvre de Beethoven » ) où vous pourrez contemplez les rapprochements avec les Godarderies du Mr ( direction d’acteur, description d’un portrait féminin, refus du champ/contre champ )
9 le jeter, garder le boîtier et la Jacquette mais mettre un l’intérieur un film porno comme ça vous êtes sur que personne ne tombera jamais dessus.
10 le citer dans votre dossier d’entrée à la Femis pour être sur d’être pris
11 utiliser le coté non sérigraphié comme Miroir Art-Déco ou comme réflecteur solaire pour bronzer efficacement.
12 Montrer 5 minutes à vos enfants quand ils ont fait une bêtise en ajoutant « Si tu n’es pas sage, je te montre la suite »
13 L’utiliser en rond de serviette
14 s’en servire comme planche à découper
15 aller directement voire les dix dernières minutes, seul moment réussi ( trés réussi pour le coup ) mais les 105 minutes précédentes m'ont totalement empecher d'apprécier la chose à sa juste valeur.
Il y a encore un nombre infini d’utilisation de cet Objet ( que les Deschiens aurait pu appeler le Gibolin ) mais à vous de les trouver en prouvant de la sorte que le dvd est bel et bien un objet Interactif.
Pour parler plus sérieusement du film, j'ai était totalement de marbre devant tous les personnages ( surtout Getrud, seul le mari "aurait" pu me parler ), les dialogues sont insupportables et sonnent faux comme rarement ( Les acteurs y sont pour beaucoup - enfin la direction d'acteur ). j'ai d'ailleurs éclaté de rire plusieurs fois de bon coeur.
Et puis bon, tout ça pour dire "l'amour fait mal et blesse", ça manque ironiquement cruellement de subtilité et de finesse et puis j'ai pas attendu pour le savoir et le comprendre ces sentiments là. Le reste du discours du film aussi.
Voir des gens pendant deux heures assis dans une pièce de la vie et l'amour, j'adore quand c'est Ozu mais ici j'avais l'impression de voir une parodie d'un cinéma dont l'austérité intellectuelle était poussé dans ses derniers retranchement de provocation ( bla-bla-tage sur un ton mono-corde, personnage les yeux dans le vide ne regardant jamais leur interlocutaire, les effets de lumières pour mettre en valeur Gertrud... ) . D'ailleurs dans les 5 1ères minutes, je m'attendais vraiment à une mise en abîme pour justifier cet mise en scène plombante ( genre on découvre qu'il s'agit s'une répresentation d'un pièce de théatre ).
Dès que j'ai constaté que tout le film était dans ce style, je me suis tout de suite dit, que le film devait être considéré comme son chef d'oeuvre par bon nombre de lecteur/auteurs des cahiers.
je suis content pour eux...
Moi, je préfère essayer de me trouver jour de colere qui m'a l'air trés bien.
Ps : je n'ai pas lu la pièce original
J'avais écrit cette "critique" avoir de voir le contenu de ce topic, comme j'avais pas envie de tout réecrire pour rester dans la tonalité, vous m'excuserez donc bien l'aspect peu rationnel et politiquement incorrect de cette bafouille.
mes excuses donc à Sergius K.
Vrai début :
Amis Cinéphile, cinévore, cinéphage(uh), cinéquanone, cinédoncpaspossible etc…
Je vous propose quelques conseils d’utilisation pour la chose appelée Getrud de Carl Th Dreyer ( qui fut une époque fut réalisateur d’un très bon Jeanne D’arc, seul autre vu ) qui se trouve sur un Vhs déguisé en dvd ( un vcd quoi ) sorti chez DVD internationnal
Tout d’abord : Procurez le vous ( le mieux serait de le voler )
Ensuite vous avez le choix entre :
1 le regarder tout seul ( a vos risques et péril, le visionnage pouvant apporter des effets secondaires indésirables : énervement, somnolence, crise aigu de violence, démence, hallucination )
2 le regarder à plusieurs avec des amis et profitez de la plus courageuse parodie jamais réalisée dans le style pince sans rire. Les Tontons flingueurs et ( surtout ) les Barbouzes ont des soucis à se faire : dialogue hilarants, interprétations monumentales à base « poses suggérant l’émotion » , stylisation surchargée, plan-séquences étirés à l’absurde… Substance illicite conseillée parce que tenir les 2 heures est donc même délicat pour les non-initiés. Le chapitrage prend tous son sens .
3 En faire en dessous de verre
4 l’utiliser pour du tire au pigeon
5 Jouer au Frisbee
6 l’offrir en cadeau d’anniversaire à votre pire ennemi
7 l’offrir à votre belle tante qui souffre d’insomnie
8 le regarder avec Jean-Luc Godard pour guide d’une visite guidée mémorable ( « en terme de qualité esthétique et de folie, Getrud se rapproche des dernières œuvre de Beethoven » ) où vous pourrez contemplez les rapprochements avec les Godarderies du Mr ( direction d’acteur, description d’un portrait féminin, refus du champ/contre champ )
9 le jeter, garder le boîtier et la Jacquette mais mettre un l’intérieur un film porno comme ça vous êtes sur que personne ne tombera jamais dessus.
10 le citer dans votre dossier d’entrée à la Femis pour être sur d’être pris
11 utiliser le coté non sérigraphié comme Miroir Art-Déco ou comme réflecteur solaire pour bronzer efficacement.
12 Montrer 5 minutes à vos enfants quand ils ont fait une bêtise en ajoutant « Si tu n’es pas sage, je te montre la suite »
13 L’utiliser en rond de serviette
14 s’en servire comme planche à découper
15 aller directement voire les dix dernières minutes, seul moment réussi ( trés réussi pour le coup ) mais les 105 minutes précédentes m'ont totalement empecher d'apprécier la chose à sa juste valeur.
Il y a encore un nombre infini d’utilisation de cet Objet ( que les Deschiens aurait pu appeler le Gibolin ) mais à vous de les trouver en prouvant de la sorte que le dvd est bel et bien un objet Interactif.
Pour parler plus sérieusement du film, j'ai était totalement de marbre devant tous les personnages ( surtout Getrud, seul le mari "aurait" pu me parler ), les dialogues sont insupportables et sonnent faux comme rarement ( Les acteurs y sont pour beaucoup - enfin la direction d'acteur ). j'ai d'ailleurs éclaté de rire plusieurs fois de bon coeur.
Et puis bon, tout ça pour dire "l'amour fait mal et blesse", ça manque ironiquement cruellement de subtilité et de finesse et puis j'ai pas attendu pour le savoir et le comprendre ces sentiments là. Le reste du discours du film aussi.
Voir des gens pendant deux heures assis dans une pièce de la vie et l'amour, j'adore quand c'est Ozu mais ici j'avais l'impression de voir une parodie d'un cinéma dont l'austérité intellectuelle était poussé dans ses derniers retranchement de provocation ( bla-bla-tage sur un ton mono-corde, personnage les yeux dans le vide ne regardant jamais leur interlocutaire, les effets de lumières pour mettre en valeur Gertrud... ) . D'ailleurs dans les 5 1ères minutes, je m'attendais vraiment à une mise en abîme pour justifier cet mise en scène plombante ( genre on découvre qu'il s'agit s'une répresentation d'un pièce de théatre ).
Dès que j'ai constaté que tout le film était dans ce style, je me suis tout de suite dit, que le film devait être considéré comme son chef d'oeuvre par bon nombre de lecteur/auteurs des cahiers.
je suis content pour eux...
Moi, je préfère essayer de me trouver jour de colere qui m'a l'air trés bien.
Ps : je n'ai pas lu la pièce original
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"