Piccadilly
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Kurtz
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Tom Peeping
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Vu Piccadilly (DVD du BFI) : bien en-dessous de ce que j'en espérais compte-tenu des avis de la presse et de Scorsese ("...one of the truly great films of the silent era").
Très belle copie et certains plans superbes (les plans d'ensemble du dancing, le traveling sur le comptoir du bar, le cabaret de Limehouse) qui ressemblent beaucoup à Sternberg. L'histoire est assez intéressante aussi (tensions sociale, raciale et sexuelle combinées) mais réalisation globalement assez plate. Apparemment, la reprise du film est un coup pour "ressusciter" Anna Mae Wong. La presse a dit que ce film allait faire pour elle ce que Loulou a fait pour Louise Brooks : ça ne risque pas. Wong n'est pal mal physiquement et prend très bien la lumière mais ne dégage absolument pas le charisme de Brooks. Son grand numéro de danse, qui nous a été présenté comme génial, est digne d'un numéro de patronnage : très décevant. La nouvelle partition écrite pour le film par Neil Brand est insupportable, répétitive et d'un ennui profond. Je me suis la passé la seconde partie du film avec une partition de Phil Glass en fond sonore et c'est devenu beaucoup plus intéressant. Bref, pas mauvais, quelques très bonnes séquences mais pas du tout à la hauteur de mes espérances. Le cinéma muet a dû produire des dizaines de films de ce genre : Piccadilly a été sauvé de la destruction. C'est son principal triomphe.
Très belle copie et certains plans superbes (les plans d'ensemble du dancing, le traveling sur le comptoir du bar, le cabaret de Limehouse) qui ressemblent beaucoup à Sternberg. L'histoire est assez intéressante aussi (tensions sociale, raciale et sexuelle combinées) mais réalisation globalement assez plate. Apparemment, la reprise du film est un coup pour "ressusciter" Anna Mae Wong. La presse a dit que ce film allait faire pour elle ce que Loulou a fait pour Louise Brooks : ça ne risque pas. Wong n'est pal mal physiquement et prend très bien la lumière mais ne dégage absolument pas le charisme de Brooks. Son grand numéro de danse, qui nous a été présenté comme génial, est digne d'un numéro de patronnage : très décevant. La nouvelle partition écrite pour le film par Neil Brand est insupportable, répétitive et d'un ennui profond. Je me suis la passé la seconde partie du film avec une partition de Phil Glass en fond sonore et c'est devenu beaucoup plus intéressant. Bref, pas mauvais, quelques très bonnes séquences mais pas du tout à la hauteur de mes espérances. Le cinéma muet a dû produire des dizaines de films de ce genre : Piccadilly a été sauvé de la destruction. C'est son principal triomphe.
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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