Basic (John McTiernan - 2003)
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- Mogul
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Basic (John McTiernan - 2003)
Vos avis?
Y'a pratiquement consensus dans la presse
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- Mister Ironbutt 2005
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3/6
Exercice de style un peu vain à base d'images surtout mentales.
L'univers est marqué par les codes de films comme "The General Daughter" ou "A l'Epreuve du feu", le tout exploitant de manière bateau et très "clins d'oeuils" des mises en abymes De Palmaienne ou encore la reflection sur le pouvoir des mots de "The tailor of Panama". Le film est pas très intéressant pendant la projection, l'intrigue fonctionnant un peu comme celle de "SexCrimes", à base de rebondissements tous les deux secondes.
Par contre le film a un petit effet du point de vue intellectuel quand tu te le remémore, on a le sentiment que Mct a signé là, littéralement un film "Basic" qui réduit toute la forme du film de genre et du ciné hollywoodien à ce qu'elle a de plus simplifiable. Comme s'il décortiquait jusqu'au squelette. presque un film laissé à la construction mentale du spectateur.
Un peu facile, et ça manque cruellement de jouissance de l'oeuil, des sens, ce que les précédents film de McT apportait en sus de l'intellecte et l'abstraction qui là ne suffisent pas et sont finalement assez pauvre.
On dirait que ça a été conçu pour être un film à paluche, c'est clair, et je crois que c'est son objectif. Sans doute son moins bon film pour moi.
Travolta est en forme, quand à Connie, c'est elle LA star du film.
Exercice de style un peu vain à base d'images surtout mentales.
L'univers est marqué par les codes de films comme "The General Daughter" ou "A l'Epreuve du feu", le tout exploitant de manière bateau et très "clins d'oeuils" des mises en abymes De Palmaienne ou encore la reflection sur le pouvoir des mots de "The tailor of Panama". Le film est pas très intéressant pendant la projection, l'intrigue fonctionnant un peu comme celle de "SexCrimes", à base de rebondissements tous les deux secondes.
Par contre le film a un petit effet du point de vue intellectuel quand tu te le remémore, on a le sentiment que Mct a signé là, littéralement un film "Basic" qui réduit toute la forme du film de genre et du ciné hollywoodien à ce qu'elle a de plus simplifiable. Comme s'il décortiquait jusqu'au squelette. presque un film laissé à la construction mentale du spectateur.
Un peu facile, et ça manque cruellement de jouissance de l'oeuil, des sens, ce que les précédents film de McT apportait en sus de l'intellecte et l'abstraction qui là ne suffisent pas et sont finalement assez pauvre.
On dirait que ça a été conçu pour être un film à paluche, c'est clair, et je crois que c'est son objectif. Sans doute son moins bon film pour moi.
Travolta est en forme, quand à Connie, c'est elle LA star du film.
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- Mogul
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- Mister Ironbutt 2005
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Bayon s'en prend une nouvelle fois à Connie Nielsen trois mois après le film de Friedkin... Encore une critique écrite sous acide... le délire sur Travolta vaut le coups d'oeuil:
http://www.liberation.fr/page.php?Article=113773
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- Mogul
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est ce qu'un mec à libé est payé pour relire ces articles?Mac Lean a écrit :Bayon s'en prend une nouvelle fois à Connie Nielsen trois mois après le film de Friedkin... Encore une critique écrite sous acide... le délire sur Travolta vaut le coups d'oeuil:
http://www.liberation.fr/page.php?Article=113773
- odelay
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Pendant le film ont est un peu étourdie par tous ces points vue différents qui s'annulent tous et débouche volontairement sur du vide. En plus du Korosawa ou de Taylor of Panama, ça m'a fait pensé aussi à USUAL SUSPECTS. Ainsi un peu à The Game : comme dans le film de Fincher, on a un peu tendance à dire à la fin "tout ça pour ça!".
Impression étrange que cette dernière scène qui commence un peu artificiellement mais qui vers le plan final prend tout son sens : (je vais essayer de ne pas spoiler, ceux qui ont vu comprendront) tous ces gens attablés et Connie Nielsen un peu comme une conne, sur sa chaise un brin à l'écart, ne sachant vraiment plus quoi penser... Un peu comme le spectateur d'ailleurs. Je trouve que ce dernier plan sauve ce film (vraiment brillant dans sa mise en scène, pas de doute la dessus) de tomber à la fin dans l'inutilité (comme the game). Le point de vue est Connie Nielsen est suivi vraiment jusqu'à la fin et McT a le talent de nous mettre à sa place et nous faire ressentir ce qu'elle ressent jusqu'à la dernière image.
Impression étrange que cette dernière scène qui commence un peu artificiellement mais qui vers le plan final prend tout son sens : (je vais essayer de ne pas spoiler, ceux qui ont vu comprendront) tous ces gens attablés et Connie Nielsen un peu comme une conne, sur sa chaise un brin à l'écart, ne sachant vraiment plus quoi penser... Un peu comme le spectateur d'ailleurs. Je trouve que ce dernier plan sauve ce film (vraiment brillant dans sa mise en scène, pas de doute la dessus) de tomber à la fin dans l'inutilité (comme the game). Le point de vue est Connie Nielsen est suivi vraiment jusqu'à la fin et McT a le talent de nous mettre à sa place et nous faire ressentir ce qu'elle ressent jusqu'à la dernière image.
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- Mister Ironbutt 2005
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Oui: Louis SkoreckiTuck pendleton a écrit :est ce qu'un mec à libé est payé pour relire ces articles?Mac Lean a écrit :Bayon s'en prend une nouvelle fois à Connie Nielsen trois mois après le film de Friedkin... Encore une critique écrite sous acide... le délire sur Travolta vaut le coups d'oeuil:
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- Au poil soyeux
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Le scénario a en effet un petit côté "complot dans la conspiration à l'intérieur du retournement de situation" lors de la projection, mais à la réflexion se présente comme une construction mentale pas inintéressante. Reste le plus important : on retrouve enfin McTiernan derrière la caméra et, si l'on est loin de ses grandes oeuvres, il marque de sa griffe chaque plan de Basic. Et qui filme la jungle mieux que lui aujourd'hui ?
"One Day There'll Be a Place for Us"
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- G.I. Joe
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Pas mieux : quelle maitrise affichée par Mc Tiernan ! (et peu importe l'intrigue tarabiscotico-incompréhensible)Swan a écrit :Reste le plus important : on retrouve enfin McTiernan derrière la caméra et, si l'on est loin de ses grandes oeuvres, il marque de sa griffe chaque plan de Basic. Et qui film la jungle mieux que lui aujourd'hui ?
- Beule
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Vains dieux, je ne sais pas ce qu'il te fautMac Lean a écrit : Un peu facile, et ça manque cruellement de jouissance de l'oeuil, des sens.
Sur le fond, je pourrais trouver beaucoup à redire dans ce petit théâtre des illusions auquel nous convie Mac Tiernan, qui oublie en cours de route d'alimenter son étude de la subjectivite d'une vérité pour s'enliser dans une surenchère dramatique plus que chaotique .
Mais sur le strict plan ludique et visuel, je rejoins mes petits camarades, quelle jubilation cinégénique m'aura offert ce Basic!
Cette jungle poisseuse et délétère dans le cadre du scope renforce à merveille toute l'opacité des arabesques scénaristiques de Mc Tiernan et de son scénariste.
Et ce plan d'ouverture de l'hélico au dessus du fleuve! Et ces fragments de fiesta carnavalesques et orchestrés dans la moiteur des rues bigarrées de Panama ? Ils ne suscitent aucune jouissance visuelle ou sensuelle?
Ben merde alors
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- Mister Ironbutt 2005
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J'ai beaucoups aimé la photo effectivement (qui est tout aussi bien fichu dans les scéquences d'interrogatoires), mais pour moi, ces plans dans la jungle ne font que renforcer l'aspect fantomatique de l'ensemble, filmé assez sèchement.Beule a écrit :Vains dieux, je ne sais pas ce qu'il te fautMac Lean a écrit : Un peu facile, et ça manque cruellement de jouissance de l'oeuil, des sens.
Mais sur le strict plan ludique et visuel, je rejoins mes petits camarades, quelle jubilation cinégénique m'aura offert ce Basic!
Cette jungle poisseuse et délétère dans le cadre du scope renforce à merveille toute l'opacité des arabesques scénaristiques de Mc Tiernan et de son scénariste.
Et ce plan d'ouverture de l'hélico au dessus du fleuve! Et ces fragments de fiesta carnavalesques et orchestrés dans la moiteur des rues bigarrées de Panama ? Ils ne suscitent aucune jouissance visuelle ou sensuelle?
Ben merde alors
La grande scéquence visuelle, qui métaphorise un peu le film et qui marque le plus la rétine est celle de l'hélice de l'avion qui couvre les mots, mais bon, ça ne m'a guère suffit... Dans "Rollerball", il y a un foisonnement d'idées visuelles, des prises de risques (la scèquence en night shot), avec du sentiment de voir des choses pas vues... Pas spécialement le cas de "Basic". D'ailleurs, ce sont des images de ressassement, les scéquences de jungle renvoient pas mal à "Prédator". Et la salsa à Panama est très très courte...
- Beule
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La jungle de ce Basic m'apparait très éloignée de l'enfer organique qui abritait le Predator avant de servir Schwarzy. Donc je n'y vois pas de redite. Quant à espérer qu'un cinéaste puisse renouveler et expérimenter de film en film sur un plan strictement plastique cela me paraît à peu près inconcevable (et en ce sens les expérimentations de l'atroce Rollerball sont pour moi d'une vacuité totale). Ici Mac Tiernan déploie son savoir faire en termes d'optimisation foisonnante et géométriquement millimétrée du scope.
Certains plans m'ont laissé béats d'admiration, les plus recherchés (l'extraordinaire profondeur de champs lors de la découverte de la base, et l'orchestration des mouvements dans le cadre de toute une mécanique figurative) comme les plus simples (le déploiement longitudinal de Travolta sur la table lors de sa première confrontation avec Pike): cela me suffit ô combien pour jubiler et pour en redemander.
Certains plans m'ont laissé béats d'admiration, les plus recherchés (l'extraordinaire profondeur de champs lors de la découverte de la base, et l'orchestration des mouvements dans le cadre de toute une mécanique figurative) comme les plus simples (le déploiement longitudinal de Travolta sur la table lors de sa première confrontation avec Pike): cela me suffit ô combien pour jubiler et pour en redemander.
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- Freddie Mercury
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Absolument d'accord, certain plan sont fabuleux (voir à ce sujet l'interview de Mc T dans le dernier DVDVision) même si le film n'est pas une réussite majeur. En tout cas, il va dans le bon sens et après la décéption au sortir de la salle, il vieilli plutot bien dans mon esprit ce qui est bon signe.Beule a écrit :Certains plans m'ont laissé béats d'admiration, les plus recherchés (l'extraordinaire profondeur de champs lors de la découverte de la base, et l'orchestration des mouvements dans le cadre de toute une mécanique figurative) comme les plus simples (le déploiement longitudinal de Travolta sur la table lors de sa première confrontation avec Pike): cela me suffit ô combien pour jubiler et pour en redemander.