Le Néo-Noir (1960 --> Aujourd'hui)

[manuma]

J'ai le DVD mais il ne fonctionne pas donc je ne l'ai jamais vu.
La carrière de Roland Joffé reste un mystère.

Vu justement sur le DVD Warner double face.

Un amateur de thrillers canailloux de luxe de cette époque comme toi se doit néanmoins d'y jeter un oeil. Mais franche déception de mon côté, dans la mesure où, avec pareil casting, je m'attendais quand même à passer un bon moment (il y a aussi Vincent Gallo de la partie, non crédité au générique ). C'est lourd et bête, et ca arrive vraiment en queue de cortège dans le genre.

J'ai par ailleurs enchaîné sur Vatel, que j'assimilerai presque à une belle réussite pour Joffé, à côté de ça. Démarrer sa carriere sur The Killing fields et une palme d'or, pour finir aujourd'hui par signer des drames domestiques Lifetime Television, c'est sûr que c'est pas banal comme parcours...

[AtCloseRange]

Quand on voit la carrière identique de Hugh Hudson c'est à se demander si David Puttnam n'était pas le "Selznick" de son temps en phagocytant les films si bien que le réal importait assez peu.

[manuma]

Théorie séduisante qui, dans une moindre mesure, fonctionne aussi avec Alan Parker...

[manuma]

THE KILLING TIME (1987)



Révision à la hausse de ce premier néo-noir de Rick King - 4 autres suivront, signés dans les années 90 - avec notamment un tout jeune Kiefer Sutherland et sa régulière de l'époque, Camelia Lynne. On est clairement plusieurs coudées en dessous d'un Blood simple ou un Kill me again, mais l'ensemble n'est point sans charme, avec sa petite ambiance côtière automnale et son scénario qui se débrouille pour nous tenir attentif jusqu'au bout tout en respectant soigneusement les codes du genre. Dommage que cela manque de poigne côté réalisation et soit un brin inégal dans l'interprétation, entre un Kiefer (Sutherland) qui en fait trop et un Beau (Bridges) pas assez, car l'on passait alors du statut d'essai regardable à celui de jolie réussite.

[Coxwell]

Merci de faire remonter ce topic. J’adore le Néo noir, probablement un des genres que j’affectionne le plus.

[murphy]

Un plan simple ?

[AtCloseRange]

Quand on voit la carrière identique de Hugh Hudson c'est à se demander si David Puttnam n'était pas le "Selznick" de son temps en phagocytant les films si bien que le réal importait assez peu.

ça me fait penser qu'absolument personne n'a réagi à la mort de Hugh Hudson
Je sais que sa mode n'a duré que quelques années mais rien que pour les Chariots de Feu et Greystoke.

[manuma]

ça me fait penser qu'absolument personne n'a réagi à la mort de Hugh Hudson
Je sais que sa mode n'a duré que quelques années mais rien que pour les Chariots de Feu et Greystoke.

Le gars a effectivement eu la cote le temps de 2 films, avant le fiasco Revolution. Pas grand-chose à en dire de mon côté, aucun de ses 3 titres phare ne m'ayant vraiment emballé. Et je n'ai pas vu ses travaux suivants, même si je reconnais être vaguement intéressé par son Lost angels (because Sutherland et Sarde à la musique)

[AtCloseRange]

ça me fait penser qu'absolument personne n'a réagi à la mort de Hugh Hudson
Je sais que sa mode n'a duré que quelques années mais rien que pour les Chariots de Feu et Greystoke.

Le gars a effectivement eu la cote le temps de 2 films, avant le fiasco Revolution. Pas grand-chose à en dire de mon côté, aucun de ses 3 titres phare ne m'ayant vraiment emballé. Et je n'ai pas vu ses travaux suivants, même si je reconnais être vaguement intéressé par son Lost angels (because Sutherland et Sarde à la musique)

Il y a même des fans de Revolution sur le forum (même si je n'en fais pas partie).

[El Dadal]

Le gars a effectivement eu la cote le temps de 2 films, avant le fiasco Revolution. Pas grand-chose à en dire de mon côté, aucun de ses 3 titres phare ne m'ayant vraiment emballé. Et je n'ai pas vu ses travaux suivants, même si je reconnais être vaguement intéressé par son Lost angels (because Sutherland et Sarde à la musique)

Il y a même des fans de Revolution sur le forum (même si je n'en fais pas partie).

Sans être fan, c'est un film qui a plus de tenue que ce qu'on lui attribue généralement. Toute la partie centrale en pleine nature est même plutôt très réussie (faut fuir le director's cut par contre, Hudson et Pacino devaient être sous emprise quand ils l'ont pondu).

Sinon, un peu triste de voir que ce topic est un peu vide (et que je n'y ai pas participé, donc je plaide coupable) alors que le néo-noir est un de mes genres préférés, si ce n'est mon préféré. Cela dit, on peut lui associer cet autre topic, beaucoup de titres s'y entrecroisent : viewtopic.php?t=7647&start=60

[AtCloseRange]

Celui-là aussi sur le polar 80s
viewtopic.php?p=1774855&hilit=polar+80#p1774855

[AtCloseRange]

Même chose pour les années 90

viewtopic.php?p=2575491&hilit=polar+80#p2575491

[manuma]

GOTHAM (1988)



Production télé de luxe et unique réalisation de Lloyd Fonvielle, scénariste de 2 curiosités eighties signées Franc Roddam, The Lords of discipline et The Bride. Gotham est lui-même un étrange néo-noir, doté d'une petite particularité scénaristique franchement pas évidente à tenir, et dont le film se sort pourtant plutôt pas mal, bien aidé dans sa tâche par des dialogues souvent savoureux et un excellent numéro de Tommy Lee Jones en privé amoureux, cynique et fauché. Et puis bon, rien n'aurait fonctionné là-dedans que ce n'était pas bien grave car il nous restait toujours Virginia Madsen en femme fatale... Bref, un titre qui mérite aussi sa place dans le topic des "téléfilm qui valent le coup" du forum (mais bon, j'avais envie de faire plaisir à Coxwell et El Dadal ce soir).

[El Dadal]

Et jamais entendu parler de ce Gotham... pourtant avec la Virginia Madsen de la grande époque, entre Slam Dance et The Hot Spot.
Va falloir faire quelques recherches.

[Coxwell]

GOTHAM (1988)



Production télé de luxe et unique réalisation de Lloyd Fonvielle, scénariste de 2 curiosités eighties signées Franc Roddam, The Lords of discipline et The Bride. Gotham est lui-même un étrange néo-noir, doté d'une petite particularité scénaristique franchement pas évidente à tenir, et dont le film se sort pourtant plutôt pas mal, bien aidé dans sa tâche par des dialogues souvent savoureux et un excellent numéro de Tommy Lee Jones en privé amoureux, cynique et fauché. Et puis bon, rien n'aurait fonctionné là-dedans que ce n'était pas bien grave car il nous restait toujours Virginia Madsen en femme fatale... Bref, un titre qui mérite aussi sa place dans le topic des "téléfilm qui valent le coup" du forum (mais bon, j'avais envie de faire plaisir à Coxwell et El Dadal ce soir).

Merci pour le retour. Intriguant.