Le Western italien
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Re: Le Western italien
Personnellement, j’ai toujours considéré que « artistiquement », la VO était celle que le réalisateur a du superviser et valider, soit l’italien. Cornu I a certainement écrit en italien et a supervisé le doublage, donc…
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- Shin Cyberlapinou
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Re: Le Western italien
Plus qu'une généralité c'était carrément la norme, pas de son direct=tournage plus rapide et des casting internationaux sans prise de tête, cf la fameuse scène de la baignoire dans Le bon la brute et le truand, où le manchot patibulaire mençant Eli Wallach s'est retrouvé à compter en boucle en faisant la tronche parce que les dialogues ne fonctionnaient pas et "qu'on verrait au doublage". Je pense que le son direct s'est au plus tôt imposé dans les années 90, comme d'ailleurs les films de Hong Kong (ça a commencé avec Police story 3 en 92), où on a longtemps eu autre chose à foutre que de refaire la prise parce qu'un acteur ne parlait pas assez fort.
Je me suis toujours demandé à quel point les réalisateurs de l'âge d'or du cinéma populaire italien supervisaient justement le doublage, Corbucci et ses confères pouvaient facilement tourner 3/4 films par an et je peux les voir dire "bon, ils connaissent leur boulot et ça devrait aller, là je dois repartir à Almeria". Et quand on voit l'intérêt qu'Argento ou Fulci pouvaient porter à la direction d'acteurs je me dis qu'il ne trainaient pas forcément longtemps dans le studio d'enregistrement, si quelqu'un a des infos...
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Re: Le Western italien
Pour le doublage c’est une bonne question, mais en tout cas il est tout de même plus probable que la version la plus proche de celle du réal soit dans sa langue…
HS : Je me souviens d’une anecdote incroyable d’un film de Jess Franco des années 70 ou 80. Le responsable du doublage, Gérard Kikoine (devenu ensuite réalisateur) était dans la salle (vers 2010) et a présenté le film. Il racontait qu’il avait reçu le film à doubler en quelques jours. Problème : ils ont le film sans aucune indication : pas de scenario, pas de dialogues, pas de notes d’intention, rien. Franco étant injoignable car sur un autre tournage, ils ont improvisé.
HS : Je me souviens d’une anecdote incroyable d’un film de Jess Franco des années 70 ou 80. Le responsable du doublage, Gérard Kikoine (devenu ensuite réalisateur) était dans la salle (vers 2010) et a présenté le film. Il racontait qu’il avait reçu le film à doubler en quelques jours. Problème : ils ont le film sans aucune indication : pas de scenario, pas de dialogues, pas de notes d’intention, rien. Franco étant injoignable car sur un autre tournage, ils ont improvisé.
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Re: Le Western italien
La post-synchro était également massivement employée en Espagne jusqu'à la fin des années 1980 (avec quelques exceptions notables comme L'Esprit de La Ruche ou Cría Cuervos). Dans les premières années du basculement vers le son direct, on pouvait remarquer sur les génériques la participation de techniciens étrangers (français, notamment) venus superviser la prise de son.Shin Cyberlapinou a écrit : ↑27 août 23, 16:11 Je pense que le son direct s'est au plus tôt imposé dans les années 90, comme d'ailleurs les films de Hong Kong (ça a commencé avec Police story 3 en 92), où on a longtemps eu autre chose à foutre que de refaire la prise parce qu'un acteur ne parlait pas assez fort.
Ce qui se trouvait être la méthode employée à l'échelle d'un film entier par Fellini notamment dans des films comme Amarcord ou Casanova, pour lesquels les acteurs étaient invités à faire de vagues mouvements de bouche, les dialogues n'étant écrits qu'au moment de la post-production (ce qui aurait d'ailleurs beaucoup gêné Donald Sutherland sur le tournage du second). Cela me rappelle une anecdote livrée par Nanni Moretti récemment. Ce dernier, alors jeune cinéaste, avait déjeuné avec Fellini dont il admirait Amarcord et lui avait dit "on sent dans le film, l'importance d'avoir un bon scénario !". La réponse de Fellini fut : "ah bon ? Parce que tu sais Tonino Guerra et moi, on a tourné le film et ensuite seulement on a écrit le scénario ".Shin Cyberlapinou a écrit : ↑27 août 23, 16:11 cf la fameuse scène de la baignoire dans Le bon la brute et le truand, où le manchot patibulaire mençant Eli Wallach s'est retrouvé à compter en boucle en faisant la tronche parce que les dialogues ne fonctionnaient pas et "qu'on verrait au doublage".
Pour ce type de questions, je conseille en général la revue électronique annuelle et libre d'accès L’Écran Traduit https://beta.ataa.fr/revue/l%C3%A9cran- ... -6#summary, qui émane de l'ATAA (Association des traducteurs/adaptateurs de l'audiovisuel) qui constitue un mine d'information. Le numéro 6 de Novembre 2018 propose un dossier intitulé "Doublage et postsynchronisation : enquête en Italie en 1970":Shin Cyberlapinou a écrit : ↑27 août 23, 16:11 Je me suis toujours demandé à quel point les réalisateurs de l'âge d'or du cinéma populaire italien supervisaient justement le doublage, Corbucci et ses confères pouvaient facilement tourner 3/4 films par an et je peux les voir dire "bon, ils connaissent leur boulot et ça devrait aller, là je dois repartir à Almeria". Et quand on voit l'intérêt qu'Argento ou Fulci pouvaient porter à la direction d'acteurs je me dis qu'il ne trainaient pas forcément longtemps dans le studio d'enregistrement, si quelqu'un a des infos...
https://beta.ataa.fr/revue/l%C3%A9cran- ... /new-entry
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Re: Le Western italien
Et malgré tout ce temps passé je ne m'y suis pas encore plongé au delà des premières pages
(bave sa flemme sur le coussin des jours)
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Re: Le Western italien
Le Dernier Face a Face : Sergio Sollima 9/10
Revisionnage de ce classique du Western Italien. Duel de légende entre Tomas Milian et Gian Maria Volonte. Des trois westerns de Sollima je pense que c'est lui que je préfère. l'alchimie entre les deux acteurs principaux est tres bonne et le film bascule peu a peu dans leur affrontement avec une inversion des rôles de départ. Le tout rythmé par la musique du Maestro.
Avec Django ca va saigner : Paolo Bianchini :4/10
Alors je ne sais pas si le fait de l'avoir vu en Francais avec un personnage renommé Django pour capitaliser sur le film de Corbucci l'a desservi ou pas mais faut avouer que c'est pas quand même pas terrible. L'acteur principal Robet Woords a un flagrant manque de charisme par rapport aux autres acteurs du genre. C'est compensé par des seconds rôles plutot bons. Et si l'histoire est un peu plus développé que dans certains autres films du genre, ca patauge pas mal, la mise est scène est pas terribles les scènes d'action c'est guere mieux. Et la musique est insignifiante ou presque.
Django, prépare ton cercueil : Ferdinando baldi, 1968 7.5/10
Là au moins le personnage s'appelle vraiment Django, sauf en français car le film est ressorti des années après chez nous sous le titre Trinita, prépare ton cercueil; puisque c'est Terence Hill qui joue le rôle principal. Donc même si la seule suite officielle de Django c'est celle ou Nero reprend le rôle, ce film peut faire office de préquel au film d'origine. Alors autant je n'ai jamais aimé son duo avec Bud Spencer autant j'ai bien aimé Terence Hill dans ce film ou son charisme en fait un tres bon Django. DAns le rôle du méchant de service c'est Horst Frank qui s'y colle, acteur allemand surtout connu dans nos contrées pour son rôle dans les Tontons Flingueurs. Dans ce film Django est un bourreau qui se charge de sauver les futurs pendus pour se venger. Et on voit aussi l'importance de la musique dans ce genre de Western, un bon theme et le film est tou de suite beaucoup mieux.
Revisionnage de ce classique du Western Italien. Duel de légende entre Tomas Milian et Gian Maria Volonte. Des trois westerns de Sollima je pense que c'est lui que je préfère. l'alchimie entre les deux acteurs principaux est tres bonne et le film bascule peu a peu dans leur affrontement avec une inversion des rôles de départ. Le tout rythmé par la musique du Maestro.
Avec Django ca va saigner : Paolo Bianchini :4/10
Alors je ne sais pas si le fait de l'avoir vu en Francais avec un personnage renommé Django pour capitaliser sur le film de Corbucci l'a desservi ou pas mais faut avouer que c'est pas quand même pas terrible. L'acteur principal Robet Woords a un flagrant manque de charisme par rapport aux autres acteurs du genre. C'est compensé par des seconds rôles plutot bons. Et si l'histoire est un peu plus développé que dans certains autres films du genre, ca patauge pas mal, la mise est scène est pas terribles les scènes d'action c'est guere mieux. Et la musique est insignifiante ou presque.
Django, prépare ton cercueil : Ferdinando baldi, 1968 7.5/10
Là au moins le personnage s'appelle vraiment Django, sauf en français car le film est ressorti des années après chez nous sous le titre Trinita, prépare ton cercueil; puisque c'est Terence Hill qui joue le rôle principal. Donc même si la seule suite officielle de Django c'est celle ou Nero reprend le rôle, ce film peut faire office de préquel au film d'origine. Alors autant je n'ai jamais aimé son duo avec Bud Spencer autant j'ai bien aimé Terence Hill dans ce film ou son charisme en fait un tres bon Django. DAns le rôle du méchant de service c'est Horst Frank qui s'y colle, acteur allemand surtout connu dans nos contrées pour son rôle dans les Tontons Flingueurs. Dans ce film Django est un bourreau qui se charge de sauver les futurs pendus pour se venger. Et on voit aussi l'importance de la musique dans ce genre de Western, un bon theme et le film est tou de suite beaucoup mieux.
« Quand des hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. »
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Re: Le Western italien
Les Tueurs de l'Ouest : Eugenio Martín 1966 6/10
Premier western de Tomas Milian qui joue deja un rôle de Mexicain. A coté de ça un peu décu par le film, je l'ai trouvé poussif et l'autre acteur principal a du mal a exister face a Milian. Je n'ai jamais eu l'impression qu'il représentait une menace de tout le film. Intrigue très simple, personnage un peu creux. Bref une petite déception malgré Milian excellent comme d'habitude
Premier western de Tomas Milian qui joue deja un rôle de Mexicain. A coté de ça un peu décu par le film, je l'ai trouvé poussif et l'autre acteur principal a du mal a exister face a Milian. Je n'ai jamais eu l'impression qu'il représentait une menace de tout le film. Intrigue très simple, personnage un peu creux. Bref une petite déception malgré Milian excellent comme d'habitude
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Re: Le Western italien
Deux sorties pour Giuliano Gemma
https://www.iletaitunefoislecinema.com/ ... tus-films/
Un Pistolet pour Ringo (1965), test du Blu ray
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Un Pistolet pour Ringo (1965), test du Blu ray
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