Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

lowtek
Idiot du vintage
Messages : 1142
Inscription : 9 juin 03, 19:13

Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par lowtek »

Before PAUL THOMAS ANDERSON and ERIC ROTH rewrote the script from scratch, LILY GLADSTONE only had a total of three scenes in KILLERS OF THE FLOWER MOON

https://www.worldofreel.com/blog/2024/2 ... 7ab49z7uwq
Avatar de l’utilisateur
-Kaonashi-
Tata Yuyu
Messages : 11432
Inscription : 21 avr. 03, 16:18
Contact :

Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par -Kaonashi- »

Au regard du bouquin (excellent pas ailleurs) et du projet original d'adaptation, ce n'est pas étonnant.
Le livre s'attarde peu sur elle, faute de sources, et la première adaptation prenait comme fil conducteur l'enquête des hommes de Hoover et prévoyait comme personnage principal l'enquêteur finalement joué par Jesse Plemons, au départ prévu pour DiCaprio.
D'un côté, j'aurais aimé que le film s'attarde plus sur l'enquête justement, de l'autre, c'est tellement bien vu d'avoir vraiment placé les Osages et Molly plus au centre.
Image
perso / senscritique.com/-Kaonashi- / Letterboxd
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Avatar de l’utilisateur
Shin Cyberlapinou
Assistant opérateur
Messages : 2218
Inscription : 1 févr. 09, 09:51

Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par Shin Cyberlapinou »



Probablement le seul film de SF que réalisar Marty, et il peut y caser sa propre cinéphilie. La pub était diffusé pour le Superbowl.
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14079
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par Alexandre Angel »

SPOILERS

J'aurais du poser la question (j'y ai pensé) il y a 6 mois au moment où la mémoire du film était fraîche pour tout le monde mais il y a dans Killers un plan que je n'ai pas compris et que j'aurais bien apprécié qu'on m'explique.
C'est au moment où Henry Roan (William Belleau, l'indien alcoolo du film) fait copain copain avec Blackie Thompson, picole avec lui sur le bord d'une petite route de campagne, avant que ce dernier ne le zigouille d'une balle dans le derrière de la tête.
Au cours de ce moment (dans les quelques instants qui précèdent l'assassinat), en (montage) parallèle, nous voyons des employés d'un forage pétrolifère, en cirés de circonstance, avec un gros plan sur le regard de l'un d'eux, le visage maculé de pétrole (qui curieusement prend une couleur quasi bleue) qui semblent regarder, comme inquiets, dans la direction de ce qui va se produire, comme si ils en étaient les témoins. Or, les deux événements, tels que montés à ce moment-là, paraissent disjoints, sans que l'on comprenne vraiment leur corrélation.

Un p'tit éclairage là-dessus, siouplait ?
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54841
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par Flol »

Alexandre Angel a écrit : 10 avr. 24, 16:20 Un p'tit éclairage là-dessus, siouplait ?
Pas de problème, mon bon Alexandre !
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14079
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par Alexandre Angel »

Je suggère que tu montes immédiatement dans ta chambre.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54841
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par Flol »

(ah ah ah je me marre tout seul)
Avatar de l’utilisateur
El Dadal
Producteur Exécutif
Messages : 7314
Inscription : 13 mars 10, 01:34
Localisation : Sur son trône de vainqueur du Quiz 2020

Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par El Dadal »

Alexandre Angel a écrit : 10 avr. 24, 16:20 SPOILERS

J'aurais du poser la question (j'y ai pensé) il y a 6 mois au moment où la mémoire du film était fraîche pour tout le monde mais il y a dans Killers un plan que je n'ai pas compris et que j'aurais bien apprécié qu'on m'explique.
C'est au moment où Henry Roan (William Belleau, l'indien alcoolo du film) fait copain copain avec Blackie Thompson, picole avec lui sur le bord d'une petite route de campagne, avant que ce dernier ne le zigouille d'une balle dans le derrière de la tête.
Au cours de ce moment (dans les quelques instants qui précèdent l'assassinat), en (montage) parallèle, nous voyons des employés d'un forage pétrolifère, en cirés de circonstance, avec un gros plan sur le regard de l'un d'eux, le visage maculé de pétrole (qui curieusement prend une couleur quasi bleue) qui semblent regarder, comme inquiets, dans la direction de ce qui va se produire, comme si ils en étaient les témoins. Or, les deux événements, tels que montés à ce moment-là, paraissent disjoints, sans que l'on comprenne vraiment leur corrélation.

Un p'tit éclairage là-dessus, siouplait ?
Vu que je me souviens du plan des deux en train de picoler mais pas du contrechamp / plan de coupe dont tu parles (effectivement, tu te réveilles peut-être un peu tard, allô ! Surtout avec un film devenu quasiment invisible puisqu'il n'existe pas en support physique - sauf en Italie, pays de mafieux populistes - tu es mal barré), je vais reparler de ce plan dont je ne comprend toujours pas la signification : le long plan de grue/drone/aigle qui part de De Niro parlant indien sous la tente, plan qui dure, et qui dure... et qui s'arrête sans réelle justification. Voilà, Alexandre, tu peux répondre à ça, toi ?
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14079
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par Alexandre Angel »

Non.
Je me souviens que tu en avais parlé déjà. Je n'ai pas spécialement remarqué l'arrêt brutal du plan dont tu parles. Je m'étais juste dit que ce n'était pas tout à fait ce j'appréciais le plus dans le vocabulaire scorsesien et que ça faisait un peu effet de manche. Mais sans plus.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
El Dadal
Producteur Exécutif
Messages : 7314
Inscription : 13 mars 10, 01:34
Localisation : Sur son trône de vainqueur du Quiz 2020

Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par El Dadal »

Ce film restera donc drapé de ses habits de mystère pour toi comme pour moi.
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14079
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Killers of the flower moon (Martin Scorsese - 2023)

Message par Alexandre Angel »

Mais non seulement je me réveille tard, comme tu dis, mais en plus, je l'ai vu quatre fois quand même! Si je ne l'avais vu qu'une fois, je pense que ma question n'aurait jamais été posée :lol:
C'est à la revoyure, justement, que j'ai vraiment commencé à m'interroger sur cette étrange ponctuation dramaturgique.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Répondre