Tu avais les stf sur la derniere demi-heure ?manuma a écrit : ↑17 nov. 21, 22:38 Merci également. C'est vu, et si Sayles a fait mieux, ça reste très bon en ce qui me concerne. Du cinéma généreux, intelligent, stimulant dans sa façon de mixer les genres, avec 3 personnages principaux extrêmement attachants. Ce serait pas mal que Sayles se remette à tourner...
John Sayles
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Re: John Sayles
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Re: John Sayles
Je ne saurais dire. J'aurais peut-être dû le préciser dans mon message, mais je l'avais déjà depuis un moment sous le coude. Ton annonce a accéléré les choses, même si j'ai finalement opté pour une découverte au rétro-projecteur, avec sta seulement par contre...
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Re: John Sayles
Pas encore visionné, mais j'ai lu quelque part que les st s'arretaient apres 1h35 de film, j'ai verifié et c'est exact....j'espere que la Cinematheque se penchera sur le probleme avant d'enlever le film de sa plateforme
Edit du 19/11 : probleme resolu, les stf sont bien presents jusqu'à la fin.
Edit du 19/11 : probleme resolu, les stf sont bien presents jusqu'à la fin.
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Re: John Sayles
Vu donc ce Go for sisters, le dernier film en date de John Sayles, et gros regret qu’il n’ait plus tourné depuis, tant j’y retrouve ce que j’aime dans ses films, une richesse d’écriture et un côté modeste à la fois et un amour sincère pour ses personnages. Certes on n’est pas au niveau de Lone star et Matewan mais ça reste tout de même enthousiasmant.
J’en profite pour faire mon top :
Excellent
Lone star
Matewan
Très bon
City of hope
Go for sisters
Limbo
Passion fish
Le Secret de Roan Inish
Pas mal
Les Coulisses de l’exploit
Lianna
Pas terrible
Silver City
Vu également Men with guns et Sunshine state à l’époque de leur sortie mais plus trop de souvenirs. Pas vu le reste.
J’en profite pour faire mon top :
Excellent
Lone star
Matewan
Très bon
City of hope
Go for sisters
Limbo
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Le Secret de Roan Inish
Pas mal
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Re: John Sayles
Et bien moi je crois que je débarque dans l'univers de Sayles. Si j'en ai vu je ne m'en souviens plus.
Après la très bonne surprise Matewan, ce soir c'était Passion fish.
Qu'est ce que c'est bon ce cinéma...
C'est décidé, je veux voir tous les films de ce Monsieur.
Après la très bonne surprise Matewan, ce soir c'était Passion fish.
Qu'est ce que c'est bon ce cinéma...
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Re: John Sayles
Pour le moment, là où j'en suis par ordre de préférence:
Passion fish
Matewan
Baby it's you
Lianna
City of hope
Lone star
Plaisir modéré devant les deux films les plus appréciés semble t'il. City of hope et Lone star. Peut-être que je les découvre trop tard. City of hope semble annoncer The wire 10 ans plus tôt. Hormis Matewan je préfère le cinéma intimiste de Sayles.
Sa grande famille d'acteurs-trices qui reviennent dans plusieurs de ses films.
Et la toute jeune Rosanna Arquette dans Baby it's you.
Rien à jeter mais après 6 films un peu saturé de la mécanique Sayles. Me reste à voir Limbo, Go for sisters. Pas envie d'en voir davantage pour le moment.
Passion fish
Matewan
Baby it's you
Lianna
City of hope
Lone star
Plaisir modéré devant les deux films les plus appréciés semble t'il. City of hope et Lone star. Peut-être que je les découvre trop tard. City of hope semble annoncer The wire 10 ans plus tôt. Hormis Matewan je préfère le cinéma intimiste de Sayles.
Sa grande famille d'acteurs-trices qui reviennent dans plusieurs de ses films.
Et la toute jeune Rosanna Arquette dans Baby it's you.
Rien à jeter mais après 6 films un peu saturé de la mécanique Sayles. Me reste à voir Limbo, Go for sisters. Pas envie d'en voir davantage pour le moment.
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Re: John Sayles
Je l’ai enregistré avec molotov, je regarde ça dès que possible.beb a écrit : ↑2 mai 23, 23:47 Je viens de voir Matewan
Quelle merveille
Je ne connaissais pas John Sayles
Mais là c'est un coup de poing en plein figure
C'est pour des moments orgasmiques comme çà qu'on regarde des films
Mon film du jour, du mois, de l'annéeEdit : il reste 26 jours pour le replay
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Re: John Sayles
J'en profite aussi pour recoller mon avis ici (je l'avais fait uniquement dans le topic des commentaires des films du mois, je crois) :
Matewan (John Sayles - 1987)
Quel plaisir que de tomber encore de temps en temps sur ce que l'on peut appeler : "un grand film"...voire carrément (osons le terme, souvent beaucoup trop galvaudé) "un chef-d'œuvre".
Comment ne pas avoir ce sentiment, face à ce film ample, juste, passionnant, chaleureux et in fine terriblement humain ?
Sayles est décidément très fort pour traiter aussi bien le macro (l'histoire des Etats-Unis vue sous le prisme du combat des mineurs face au patronat, le capitalisme, l'injustice sociale, le racisme) que le micro (c'est aussi et surtout un film de personnages). Et le tout avec une authenticité hallucinante, tant on a l'impression d'être projeté le temps de 2h12 dans une bulle temporelle située en 1920.
Tout sonne juste : les décors, les costumes, la musique, les accents...et sans jamais en faire trop, mais plutôt avec une grande humilité et une simplicité presque désarmante. Sans parler d'un casting d'une excellence à tomber par terre (Chris Cooper, David Strathairn, James Earl Jones, Mary McDonnell, Bob Gunton). Et quelle belle surprise que de tomber sur un tout jeune Will Oldham (aka l'artiste folk Bonnie Prince Billy).
Voilà donc un grand film sans s'en donner l'air, mais d'une immense puissance romanesque.
Un chef-d'œuvre, alors ? Oui !
Matewan (John Sayles - 1987)
Quel plaisir que de tomber encore de temps en temps sur ce que l'on peut appeler : "un grand film"...voire carrément (osons le terme, souvent beaucoup trop galvaudé) "un chef-d'œuvre".
Comment ne pas avoir ce sentiment, face à ce film ample, juste, passionnant, chaleureux et in fine terriblement humain ?
Sayles est décidément très fort pour traiter aussi bien le macro (l'histoire des Etats-Unis vue sous le prisme du combat des mineurs face au patronat, le capitalisme, l'injustice sociale, le racisme) que le micro (c'est aussi et surtout un film de personnages). Et le tout avec une authenticité hallucinante, tant on a l'impression d'être projeté le temps de 2h12 dans une bulle temporelle située en 1920.
Tout sonne juste : les décors, les costumes, la musique, les accents...et sans jamais en faire trop, mais plutôt avec une grande humilité et une simplicité presque désarmante. Sans parler d'un casting d'une excellence à tomber par terre (Chris Cooper, David Strathairn, James Earl Jones, Mary McDonnell, Bob Gunton). Et quelle belle surprise que de tomber sur un tout jeune Will Oldham (aka l'artiste folk Bonnie Prince Billy).
Voilà donc un grand film sans s'en donner l'air, mais d'une immense puissance romanesque.
Un chef-d'œuvre, alors ? Oui !
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Re: John Sayles
Spoiler inside
Un petit mot tout de même sur Matewan.
J'ai été très content de découvrir ce film que j'ai trouvé passionnant malgré des défauts structurels comme un relatif manque de moyens se traduisant par une impression constante de "mouchoir de poche" dans lequel cohabitent quelques personnages, qui s'efforcent, et c'est tout à fait louable, de donner à l'ensemble l'allure d'une fresque. J'ai trouvé aussi, mais c'est un peu le corollaire de tout ça, le découpage parfois scolaire, pas toujours inventif voire télévisuel (l'arrivée inopinée des montagnards dont on entendra plus parler par la suite). La photo d'Haskell Wexler m'a paru discutable avec cette tonalité verdâtre qui m'a, ici ou là, gêné.
Mais j'ai adoré le sujet, l'ambiance, le patronage plus ou moins officieux de Jack London (j'ai pensé au méconnu Natty Gan de Jeremy Paul Kagan ) et les acteurs aussi, en particulier James Earl Jones et Kevin Tighe, méchant très réussi. Sans oublier la présence étonnante du jeune Will Oldham, comme le soulignait Flol.
On peut louer aussi le travail de Cynthia Flynt, la costumière qui a su créer un sentiment d'authenticité (ici, les années 20 américaines).
J'aime également le côté radical, engagé, jusqu'au-boutiste du script, dont on peut s'amuser à relever comment il rejoue celui de La Porte du Paradis: la ville et son chemin de fer comme la Casper du Cimino, les lieux de vie des mineurs, l'intervention de mercenaires à la fin, les caractérisations comme celle de David Strathairn en marshall courageux (qui meurt "hors film" comme Kris Kristofferson manque de le faire à la fin du Cimino), le Maire de la "ville" essayant de défendre ses administrés (celui de Heaven's Gate était plutôt couille molle) et même les montagnards, que j'évoquais plus haut, qui n'ont rien à voir avec le conflit central, pourraient évoquer le personnage du chasseur de loups qu'incarnait Geoffrey Lewis dans le film de Cimino.
Vraiment intéressant.
Un petit mot tout de même sur Matewan.
J'ai été très content de découvrir ce film que j'ai trouvé passionnant malgré des défauts structurels comme un relatif manque de moyens se traduisant par une impression constante de "mouchoir de poche" dans lequel cohabitent quelques personnages, qui s'efforcent, et c'est tout à fait louable, de donner à l'ensemble l'allure d'une fresque. J'ai trouvé aussi, mais c'est un peu le corollaire de tout ça, le découpage parfois scolaire, pas toujours inventif voire télévisuel (l'arrivée inopinée des montagnards dont on entendra plus parler par la suite). La photo d'Haskell Wexler m'a paru discutable avec cette tonalité verdâtre qui m'a, ici ou là, gêné.
Mais j'ai adoré le sujet, l'ambiance, le patronage plus ou moins officieux de Jack London (j'ai pensé au méconnu Natty Gan de Jeremy Paul Kagan ) et les acteurs aussi, en particulier James Earl Jones et Kevin Tighe, méchant très réussi. Sans oublier la présence étonnante du jeune Will Oldham, comme le soulignait Flol.
On peut louer aussi le travail de Cynthia Flynt, la costumière qui a su créer un sentiment d'authenticité (ici, les années 20 américaines).
J'aime également le côté radical, engagé, jusqu'au-boutiste du script, dont on peut s'amuser à relever comment il rejoue celui de La Porte du Paradis: la ville et son chemin de fer comme la Casper du Cimino, les lieux de vie des mineurs, l'intervention de mercenaires à la fin, les caractérisations comme celle de David Strathairn en marshall courageux (qui meurt "hors film" comme Kris Kristofferson manque de le faire à la fin du Cimino), le Maire de la "ville" essayant de défendre ses administrés (celui de Heaven's Gate était plutôt couille molle) et même les montagnards, que j'évoquais plus haut, qui n'ont rien à voir avec le conflit central, pourraient évoquer le personnage du chasseur de loups qu'incarnait Geoffrey Lewis dans le film de Cimino.
Vraiment intéressant.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: John Sayles
J'ai enfin franchi le pas et regarder Lone Star hier soir. Et ma foi c'est une grande réussite, a mi chemin entre le film noir et la chronique "familiale", ce film choral ou s'imbriquent plusieurs histoires et plusieurs familles ou chacun est plus ou moins impliqué dans la disparition et le meurtre de l'ancien shérif. Les flachsbacks sont insérés intelligemment, ne sont jamais inutile, toujours là pour faire avancer l'histoire. Les acteurs sont excellents. J'ai moins adhéré a la toute fin et a ce que ca implique. Et j'ai trouvé qu'on ne voyait pas assez Kris Kristofferson qui joue une ordure intégrale, j'en aurais bien repris un petit peu.
9/10
9/10
« Quand des hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. »