ONE CHRISTMAS (1994)
Dernière apparition à l'écran de Katharine Hepburn. La diction tremblotante de l'actrice laisse penser qu'il était peut-être temps de raccrocher pour elle, même si demeure intacte son autorité naturelle, dans un (second) rôle relevant du sur-mesure. Plus problématique, l'ensemble n'a rien de passionnant. Certes, que cette histoire de relation conflictuelle père-fils soit dépourvue de surprise, je m'y attendais un peu, de la part du réalisateur de
Untamed heart et
A Home of our own. Mais le cadre figé, la reconstitution d'époque un brin étriquée et, plus largement, la facture télévisuelle passe-partout de l’œuvre font que le petit charme de ses précédentes réalisations s'est ici totalement évaporé. Je retiens toutefois un Henry Winkler investi dans son contre-emploi de papa gigolo loser, mais ça reste le plus anecdotique des mélos de Tony Bill que j'ai vu ou revu récemment.