Cary Grant (1904-1986)
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Re: Cary Grant (1904-1986)
Tout à fait. Je voulais citer Dieu seul le sait (film magnifique et autrement plus dramatique) et j'ai oublié.
Leslie Caron est définitivement une actrice trop méconnue dans son propre pays et ce film m'a donné envie d'en découvrir d'autres dans le registre comique en particulier où je la trouve très à l'aise.
Leslie Caron est définitivement une actrice trop méconnue dans son propre pays et ce film m'a donné envie d'en découvrir d'autres dans le registre comique en particulier où je la trouve très à l'aise.
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Re: Cary Grant (1904-1986)
Parfait ! Je l'ai enregistré aussi, ce sera donc pour le voir bientôt. J'avoue que j'hésitais un peu à sauter le pas, de peur de retomber sur un Cary Grant très moyen.
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Re: Cary Grant (1904-1986)
Ne t'attends quand même pas à du Hawks ou du McCarey...onvaalapub a écrit :Parfait ! Je l'ai enregistré aussi, ce sera donc pour le voir bientôt. J'avoue que j'hésitais un peu à sauter le pas, de peur de retomber sur un Cary Grant très moyen.
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Re: Cary Grant (1904-1986)
Father Goose est le film idéal de dimanche après-midi ou de jour férié mais effectivement, il ne faut pas s'attendre à un chef-d’œuvre.Federico a écrit :Ne t'attends quand même pas à du Hawks ou du McCarey...onvaalapub a écrit :Parfait ! Je l'ai enregistré aussi, ce sera donc pour le voir bientôt. J'avoue que j'hésitais un peu à sauter le pas, de peur de retomber sur un Cary Grant très moyen.
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Re: Cary Grant (1904-1986)
Oui je vois le genre. Je ne m'attends pas à un chef d’œuvre, c'est sûr . Mais ça devrait plaire à ma femme (et le naphta, à la base, c'est pas gagné...)Supfiction a écrit :Father Goose est le film idéal de dimanche après-midi ou de jour férié mais effectivement, il ne faut pas s'attendre à un chef-d’œuvre.Federico a écrit : Ne t'attends quand même pas à du Hawks ou du McCarey...
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Re: Cary Grant (1904-1986)
Excellent et émouvant. J'adore son rire aux blagues (salaces si j'ai bien compris) de Sinatra ("can you handle it ?") sur ses partenaires féminines.Supfiction a écrit :
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Re: Cary Grant (1904-1986)
Très classieux le speech de Cary mais on en attendait pas moins de sa part. Et puis c'est rare d'entendre un acteur de sa trempe penser aussi à citer les écrivains/scénaristes/dialoguistes de ses grands films. Pas mal pour un gamin des quartiers pauvres de Bristol renvoyé de plusieurs écoles...
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Re: Cary Grant (1904-1986)
La Péniche du bonheur "Houseboat" (1958) passe ces jours-ci sur Paramount Chanel.
En voyant ce film, on pense immédiatement à La mélodie du bonheur tant l'argument est (très) proche : un père qui ne sait pas comment s'y prendre avec ses enfants et qui ne s'en est guère occupé jusqu'au décès de sa femme les emmène chez lui à Washington. Pour gagner leur affection il décide d'engager une gouvernante italienne qui va apporter un peu de joie (et de chansons) dans cette famille en deuil..
Pas de nazis dans cette histoire, et à la place on a surtout droit aux pitreries habituelles de Cary (qui me fait de plus en plus penser à un personnage de dessins animés, comme Tom (sans Jerry) et à la plastique surréaliste (et au charme) de Sophia. A voir à tous prix en vo (sans sous titres pour les heureux abonnés de SFR) car Sophia avec son accent reconstitué en VF c'est absolument affreux.
Je me suis fait la réflexion que ce film était probablement une tentative d'un producteur de surfer sur le succès monstre de La mélodie du bonheur.. jusqu'à ce que je réalise que forcément non puisque La Péniche du bonheur est sorti bien avant (7 ans pour être précis).
Une petite comédie familiale (très loin du charme de La mélodie) avec quelques passages romantiques (parfois peu crédibles) mais qui vaut le coup d’œil ne serait-ce que pour la présence de ses deux stars glamours (Sophia en robe de soirée dorée faisant le ménage..).
Mais dans le genre Cary Grant avec des enfants, je lui préfère de loin Father Goose.
En voyant ce film, on pense immédiatement à La mélodie du bonheur tant l'argument est (très) proche : un père qui ne sait pas comment s'y prendre avec ses enfants et qui ne s'en est guère occupé jusqu'au décès de sa femme les emmène chez lui à Washington. Pour gagner leur affection il décide d'engager une gouvernante italienne qui va apporter un peu de joie (et de chansons) dans cette famille en deuil..
Pas de nazis dans cette histoire, et à la place on a surtout droit aux pitreries habituelles de Cary (qui me fait de plus en plus penser à un personnage de dessins animés, comme Tom (sans Jerry) et à la plastique surréaliste (et au charme) de Sophia. A voir à tous prix en vo (sans sous titres pour les heureux abonnés de SFR) car Sophia avec son accent reconstitué en VF c'est absolument affreux.
Une petite comédie familiale (très loin du charme de La mélodie) avec quelques passages romantiques (parfois peu crédibles) mais qui vaut le coup d’œil ne serait-ce que pour la présence de ses deux stars glamours (Sophia en robe de soirée dorée faisant le ménage..).
Mais dans le genre Cary Grant avec des enfants, je lui préfère de loin Father Goose.
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Re: Cary Grant (1904-1986)
Bien vu ça. Parfois il trouva son Jerry comme avec Tony Curtis dans Opération Jupons.Supfiction a écrit :on a surtout droit aux pitreries habituelles de Cary (qui me fait de plus en plus penser à un personnage de dessins animés, comme Tom (sans Jerry)
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Un mot rapide sur cette comédie gentillette dont le titre original "Every Girl Should Be Married" ferait bondir tout féministe d'hier et d'aujourd'hui.
Cary Grant est assez en retrait cette fois (en temps de présence mais aussi dans son jeu très sobre), et en dépit de son casting masculin impeccable (Grant et son rival Franchot Tone), on peut dire que le film est porté par son duo d'actrices, Betsy Drake et Diana Lynn (dont le premier grand rôle fut face à Ginger Rogers dans Uniformes et Jupons Courts). Betsy Drake en premier lieu puisqu'elle tient le film sur ses épaules dans le rôle d'Anabel, une jeune femme qui décide de mettre le grappin sur celui-qu'elle juge au le premier regard comme l'incarnation de l'homme idéal. Dès lors elle fera tout pour lui plaire, enquêtant sur ses habitudes et ses gouts, de la médecine à ses plats préférés (on n'est pourtant pas encore à l'heure de facebook!), au point de devenir rapidement repoussante (tant pour le personnage du docteur célibataire endurci joué par Cary que pour le spectateur).
Les deux actrices ne sont pas des stars mais ne manquent pas de charme. Si Betsy Drake fait un peu penser à Margaret Sullavan (dans son jeu et/ou dans sa voix, avec un léger côté Vivien Leigh en plus), Diana Lynn, elle, a un faux air de Gloria Grahame.
Les hommes se font manipuler (mais pas tant que ça au final, ils ne sont pas si dupes!) tandis que les femmes sont gentiment caricaturées en obsédées du mariage mais le charme est là.
Betsy Drake retrouvera Cary Grant dans une autre comédie, en 1952 : Cette sacrée famille.
Je ne gâcherai rien en disant que le film s'achève sur ses mots savoureux de Cary Grant (on est en 1948..) :Cary Grant la remarqua d'abord en 1947, dans la production londonienne de Deep Are The Roots. Partageant le même bateau pour rentrer aux États-Unis, ils entamèrent une relation sur-le-champ. Betsy Drake signa ensuite un contrat avec la RKO et David Selznick, apparaissant dans son premier film La Course aux maris (Every Girl Should Be Married) avec Cary Grant en 1948.
Le jour de Noël 1949, ils se marient et choisissent de mener une vie discrète à l'écart du tumulte. En 1952, ils partagent l'affiche du film Cette sacrée famille (Room for One More), et Drake enchaîne les seconds rôles dans des films comme La Blonde explosive (Will Success Spoil Rock Hunter?).
En 1956, Drake réchappe à la collision de son paquebot transatlantique italien, l’Andrea Doria, avec le vapeur Stockholm. Passagère en première classe, elle revenait d'une visite à son mari en tournage en Italie, où il eut une aventure avec Sophia Loren (ce qu'elle racontera dans son autobiographie).
Grant et Drake se séparent en 1958, tout en restant bons amis, et divorcent en 1962.
"Pour paraphraser les mots d'un grand homme : jamais encore une fille n'aura fait autant pour si peu."
La très jolie Diana Lynn
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Re: Cary Grant (1904-1986)
Howard le révolté (The Howards of Virginia) : Frank Lloyd -1940
Réalisé par Frank "les révoltés du Bounty" Lloyd, un drame historique sur le début de la guerre d'indépendance aux Etats-Unis à la fin du 18ème siècle à travers le personnage d'un ami de Thomas Jeffferson, un jeune révolté qui veut œuvrer pour la liberté. L'ensemble est certes bavard, assez statique et manquant d'ampleur mais grâce à la qualité du scénario didactique de Sidney Buchman, j'ai suivi le film sans aucun ennui, trouvant même cette page d'histoire très intéressante (car aussi rarement abordée). Certes Cary Grant n'était peut-être pas le comédien idéal pour ce rôle de coureur des bois mais il s'en sort néanmoins relativement bien. Ceci étant dit, la charmante Martha Scott, Richard Carlson dans le rôle de Jefferson et surtout Sir Cedric Hardwicke (excellent dans ce personnage du beau-frère d'Howard qui aura toujours été son rival idéologique) lui dament le pion. Belle écriture du personnage féminin également et saluons aussi un scénario qui ne donne pas forcément toujours le beau rôle à son héros. Loin d'être un grand film mais cependant une bonne surprise.
6/10
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Re: Cary Grant (1904-1986)
J’ai commencé et c’est vraiment pas mal, c’est un peu zola mais ça colle à priori à la réalité (son père, une belle ordure).
Leger bémol pour le maquillage du Cary Grant de 80 ans (l’impression de voir un jeune grimé en vieux par moments) mais finalement en voyant les photos d’époque, ça colle à peu près, il était bien pour son âge encore.
La courte scène sur James Bond quand il découvre un peu ahuri que les producteurs ont prévu 4-5 films est savoureuse.