zemat a écrit : ↑15 mars 24, 08:58
AMERICAN FICTION : 6,5/10
Si j’ai trouvé l’interprétation souvent brillante et la réalisation efficace, il n’en demeure pas moins que le résultat m’a paru bicéphale : d’une part c’est une très intéressante critique de la société américaine, sur les universités qui sur-réagissent en dépit du bon sens face à la moindre remontrance de leurs étudiants, sur le monde de l’édition qui s’enflamme pour des torchons littéraires qui propagent des clichés misérabilistes sur la communauté afro-américaine, sur le public principalement blanc qui les achètent pour conforter leurs préjugés.
Et d’autre part c’est une chronique sur une famille d’afro-américains qui se désagrège lentement au fil des décès, et hélas c’est cette partie qui m’a le moins passionné.
Je viens de lancer le film par hasard sans savoir de quoi il s’agissait.. les premières minutes sont éminemment réjouissantes .. avec l’impression de voir un peu de l’esprit de Curb your enthusiasm surtout quand Monk s’empare de ses livres pour les remettre de force dans le rayon général de la librairie et les soustraire au rayon afro-americain.. La suite n’est pas aussi réjouissante malheureusement et inegale (effectivement les scenes de famille sont peu intéressantes) mais réserve malgré tout quelques moments bien sentis.AtCloseRange a écrit : ↑11 mars 24, 08:50 American Fiction qui gagne pour le meilleur scénario adapté, la bonne blague.
Le procédé est parfois un peu lourd à la manière d’un Don’t look up et dans le cynisme du dénouement, je pense à un film comme Simone avec Pacino (à Romain Gary aussi..).