Takashi Miike
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Re: Takashi Miike
Il sera un des invités (jurés?) du prochain Festival International du Film Fantastique de Bruxelles
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Re: Takashi Miike
Cannes 2011 : Hara-Kiri de Takashi Miikehellrick a écrit :Il sera un des invités (jurés?) du prochain Festival International du Film Fantastique de Bruxelles
http://cinema.jeuxactu.com/news-cinema- ... -14110.htm
Et là t'es encore plus outré ?!
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Re: Takashi Miike
Ah mais je suis pas outré, juste étonné de sa popularité...au passage il était pas invité du BIFFF, on y présentait simplement son nouveau film, 13 ASSASSINS, j'avais mal compris...je vais d'ailleurs donner mon avis plus tard sur ce dernier, c'est juste un cinéaste qui m'étonne car il semble bien considéré par la critique "sérieuse" alors que ses films sont souvent déjantés, je ne suis ni pour ni contre Miike, j'aime certains de ses films (comme Audition que j'avais été voir en salle en France pour pouvoir le découvrir sur grands écrans à l'époque) et d'autres m'inssuportent...Mais tant mieux qu'il soit sélectionné à Cannes cela ditJericho a écrit :Cannes 2011 : Hara-Kiri de Takashi Miikehellrick a écrit :Il sera un des invités (jurés?) du prochain Festival International du Film Fantastique de Bruxelles
http://cinema.jeuxactu.com/news-cinema- ... -14110.htm
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Re: Takashi Miike
Un trailer pour le Hara-Kiri 3D de Takashi Miike
http://cinema.jeuxactu.com/news-cinema- ... -14309.htm
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Re: Takashi Miike
Je trouve que globalement ces dernières années Miike a un peu tendance à trop s'assagir, ce qui est normal quelque part mais frustrant pour tout ceux qui aiment son cinéma unique , Crows Zero confirme un peu mes craintes.
Je n'y ai jamais vu un film de Miike du moins dans la forme ,trop sage, ennuyeux de bout en bout, sans prise de risque, enfin je serais moins dur avec un réalisateur classique, mais-là non.
Les bastons sont en plus vraiment faiblards et répetitifs, le film est trop long, ça n'en finit plus, bref totale déception, et je ne pense même pas que vais tenter le deux.
Bon pas grâve j'ai encore tellement de films de ce réalisateur à découvrir.
Je n'y ai jamais vu un film de Miike du moins dans la forme ,trop sage, ennuyeux de bout en bout, sans prise de risque, enfin je serais moins dur avec un réalisateur classique, mais-là non.
Les bastons sont en plus vraiment faiblards et répetitifs, le film est trop long, ça n'en finit plus, bref totale déception, et je ne pense même pas que vais tenter le deux.
Bon pas grâve j'ai encore tellement de films de ce réalisateur à découvrir.
Dire qu'on avait un étrange festival à l'époqueakira64 a écrit :D'ailleurs pour les bordelais que ca interesse Fudoh passera dans le cadre de l'Etrange Festival au Jean Vigo le Vendredi 18 Avril à 20h15.
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Re: Takashi Miike
God's puzzle
Nouvelle légère déception en ce qui concerne les films récents de Miike, on a reproché au film son manque d'audace, c'est un peu vrai, mais surtout sur la forme, malgré une première partie qui comprend quelques effets typiquement Miikien avec en autre des inserts dessins animés, de l'humour un peu tordu, on ne retrouve pratiquement jamais la folie habituelle de Miike (un peu sur la fin quand même).
On ne peut pas lui reprocher par contre son manque d'audace pour l'histoire, mais-là le film est limite trop ambitieux, il brasse tellement de thème (la physique quantique, création de l'univers, jeunesse Japonaise,existence de Dieu etc...) qu'il en devient vite indigeste avec des tunnels de dialogues parfois interminables, le film est paradoxalement trop long malgré la multitude de sujets à développer.
Et sans posséder un bagage scientifique important on voit vite que certaines théories sont pour le moins farfelues.
Enfin au final rien de honteux pour ce God's puzzle, mais je reste sur ma faim, Miike est toujours un boulimique de pellicule, mais pour le pire et un peu moins pour le meilleur en ce moment.
Nouvelle légère déception en ce qui concerne les films récents de Miike, on a reproché au film son manque d'audace, c'est un peu vrai, mais surtout sur la forme, malgré une première partie qui comprend quelques effets typiquement Miikien avec en autre des inserts dessins animés, de l'humour un peu tordu, on ne retrouve pratiquement jamais la folie habituelle de Miike (un peu sur la fin quand même).
On ne peut pas lui reprocher par contre son manque d'audace pour l'histoire, mais-là le film est limite trop ambitieux, il brasse tellement de thème (la physique quantique, création de l'univers, jeunesse Japonaise,existence de Dieu etc...) qu'il en devient vite indigeste avec des tunnels de dialogues parfois interminables, le film est paradoxalement trop long malgré la multitude de sujets à développer.
Et sans posséder un bagage scientifique important on voit vite que certaines théories sont pour le moins farfelues.
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Re: Takashi Miike
Le troisième ( ) film de l'année pour Takashi Miike sera l'adaptation d'un (très bon) manga, Jeux d'enfants :
http://www.mad-movies.com/fr/module/999 ... M.facebook
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Re: Takashi Miike
Cela faisait plusieurs années que je ne m’étais pas replongé dans la filmographie de Miike. Ce fut un rappel assez violent à quel point son cinéma peut être inégal. Ses Sukiyaki Western Django et Full Metal Yakuza sont deux pastiches juste regardables. Il y a dedans les défauts régulièrement formulés envers le réalisateur. C’est gavé de passages à vide et j’ai parfois trouvé le temps très long. Ce qui m’a surtout enquiquiné cela dit tient à l’aspect référentiel. Sukiyaki Western Django reproduit le film de Corbucci et Yojimbo mais de façon complètement superficiel. Il se contente de rebalancer tous les personnages et situations connus sans poser dessus un véritable regard neuf. Les seuls apports tiendrait à un humour débile (le shérif qui se prend pour Gollum, Tarantino se définissant comme un anime otaku parce qu’il a appelé son fils Akira ) et une violence décomplexé (je me suis cru chez Robert Rodriguez). Cette vulgarité plombante se retrouve également dans Full Metal Yakuza (la conclusion est un sacré doigt d’honneur adressé au spectateur). Ce Robocop à la sauce film de yakuza est toutefois un poil plus regardable, Miike s’écartant judicieusement de l’intrigue du Verhoeven.
J’ai nettement plus trouvé mon compte avec La Maison Des Sévices, son segment de l’anthologie Masters Of Horror qui a fait jaser en son temps. En le découvrant, l’annulation de sa diffusion télé est assez compréhensible. Tout le film fonctionne comme une terrible machinerie à perversion. Dans un bordel, une prostituée raconte à un client son enfance et comment elle a croisé la femme qu’il aime. L’exposé initial est un mélodrame naïf auquel il sera ajouté des couches d’abomination au fil des versions. La Maison Des Sévices se veut ouvertement choquant par sa façon de rendre de plus en plus dégénéré son récit. Là-dessus, c’est réussi avec ses choquantes visions d’humiliantes tortures et son imagerie malsaine (les fœtus emportés par la rivière ). Miike ne se fixe pas de limites et va jusqu’à plonger dans le grotesque assumé avec l’apparition de la sœur et la fin nonsensique. Tout ceci constitue néanmoins la limite de l’œuvre. Au-delà de l’aspect viscérale, il n’y a pas grand chose derrière et le choix narratif n’offre pas pour autant une exploration plus profonde de ses personnages. Il y a également quelques défauts (le début un peu longuet, l’interprétation catastrophique de Billy Drago, le fait d’entendre les japonais parler anglais – aussi problématique sur Sukiyaki Django Western) qui font de l’objet une demie-réussite.
J’ai nettement plus trouvé mon compte avec La Maison Des Sévices, son segment de l’anthologie Masters Of Horror qui a fait jaser en son temps. En le découvrant, l’annulation de sa diffusion télé est assez compréhensible. Tout le film fonctionne comme une terrible machinerie à perversion. Dans un bordel, une prostituée raconte à un client son enfance et comment elle a croisé la femme qu’il aime. L’exposé initial est un mélodrame naïf auquel il sera ajouté des couches d’abomination au fil des versions. La Maison Des Sévices se veut ouvertement choquant par sa façon de rendre de plus en plus dégénéré son récit. Là-dessus, c’est réussi avec ses choquantes visions d’humiliantes tortures et son imagerie malsaine (les fœtus emportés par la rivière ). Miike ne se fixe pas de limites et va jusqu’à plonger dans le grotesque assumé avec l’apparition de la sœur et la fin nonsensique. Tout ceci constitue néanmoins la limite de l’œuvre. Au-delà de l’aspect viscérale, il n’y a pas grand chose derrière et le choix narratif n’offre pas pour autant une exploration plus profonde de ses personnages. Il y a également quelques défauts (le début un peu longuet, l’interprétation catastrophique de Billy Drago, le fait d’entendre les japonais parler anglais – aussi problématique sur Sukiyaki Django Western) qui font de l’objet une demie-réussite.
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Re: Takashi Miike
J'avais bien aimé 13 Assassins
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Re: Takashi Miike
Pour la sortie du dernier iphone 15, Miike adapte quelques planches du fameux mangaka Ozamu Tezuka et tourne un court-métrage d'une quinzaine de minutes, Midnight. Sous-titres anglais, je n'ai pas trouvé de VF (mais ça se comprend assez facilement).
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell