Flol a écrit : ↑2 août 22, 11:03
Aucun doute possible pour moi : l'épilogue est fantasmé. C'est trop beau pour être vrai (Travis est un héros dont on parle dans les journaux, il échappe à la prison, retrouve sa coupe de cheveux classique comme par magie, chope la nana de ses rêves...
Ce que tendrait à confirmer ce petit instant étrange, celui du regard dans le rétroviseur, où l'on sent sa réalité vaciller le temps d'une seconde. Ce moment fugace m'a toujours fasciné.
Je n'ai pas lu les pages précédentes, mais j'imagine que je suis loin d'être le seul à en parler.
Flol a écrit : ↑9 janv. 12, 14:09
Alors ça, pour moi, ça a même toujours été évident. J'ai revu le film il y a 1 mois, et une nouvelle fois, les séquences finales ne me semblent pas réelles : Bickle le héros, pour qui la jolie fille craque enfin...bon effectivement, le regard dans le rétroviseur (avec son petit effet de montage dérangeant), auquel je n'avais jamais vraiment fait gaffe jusqu'à présent, tend à venir obscurcir de tableau idyllique.
"Notre souci de constante recherche de cohérence détruira notre espèce." Un pote à moi.
Dans ce septième épisode de la série "Dix films qui ont changé le monde", focus sur "Taxi Driver", le chef-d'oeuvre de Martin Scorsese réalisé en 1975, qui deviendra le porte-étendard du Nouvel Hollywood
Dans ce septième épisode de la série "Dix films qui ont changé le monde", focus sur "Taxi Driver", le chef-d'oeuvre de Martin Scorsese réalisé en 1975, qui deviendra le porte-étendard du Nouvel Hollywood
Wha, 59 minutes, je ne vais pas avoir le temps de me faire ça d'une traite mais je me pourlèche d'avance. Merci!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Flol a écrit : ↑2 août 22, 11:03
Aucun doute possible pour moi : l'épilogue est fantasmé. C'est trop beau pour être vrai (Travis est un héros dont on parle dans les journaux, il échappe à la prison, retrouve sa coupe de cheveux classique comme par magie, chope la nana de ses rêves...
Ce que tendrait à confirmer ce petit instant étrange, celui du regard dans le rétroviseur, où l'on sent sa réalité vaciller le temps d'une seconde. Ce moment fugace m'a toujours fasciné.
Je n'ai pas lu les pages précédentes, mais j'imagine que je suis loin d'être le seul à en parler.
Ouaip alors là, contrairement à toi j’ai des doutes. Et comme ça me faisait royalement chier d’en avoir, j’ai fini par y aller franchement: Bob a défoncé un immeuble tout seul, il a sauvé Jodie, la Ville de New York s’est dit que ce mec était un héros. Et alors qu’il était devenu hypra déjanté, suite à cet acte héroïque, il est redevenu cool, soft, des tas de cheveux et une copine.
Appel à Nanarland: ce chef d’œuvre ne mériterait pas une chronique pour ce final sans queue ni tête?
Flol a écrit : ↑2 août 22, 11:03
Aucun doute possible pour moi : l'épilogue est fantasmé. C'est trop beau pour être vrai (Travis est un héros dont on parle dans les journaux, il échappe à la prison, retrouve sa coupe de cheveux classique comme par magie, chope la nana de ses rêves...
Ce que tendrait à confirmer ce petit instant étrange, celui du regard dans le rétroviseur, où l'on sent sa réalité vaciller le temps d'une seconde. Ce moment fugace m'a toujours fasciné.
Je n'ai pas lu les pages précédentes, mais j'imagine que je suis loin d'être le seul à en parler.
Flol a écrit : ↑9 janv. 12, 14:09
Alors ça, pour moi, ça a même toujours été évident. J'ai revu le film il y a 1 mois, et une nouvelle fois, les séquences finales ne me semblent pas réelles : Bickle le héros, pour qui la jolie fille craque enfin...bon effectivement, le regard dans le rétroviseur (avec son petit effet de montage dérangeant), auquel je n'avais jamais vraiment fait gaffe jusqu'à présent, tend à venir obscurcir de tableau idyllique.
Complètement d'accord. Et même Cyrille Shepherd dit à la fin qu'il reste 17 jours de campagne électorale ce qui ne serait pas cohérent avec une lecture linéaire du film, malgré ce qu'en aurait dit Paul Schrader.