Je ne souscris pas à cette lecture, comme je l'ai très longuement détaillé ici. Il y a des maladresses dans le film, mais il ne cautionne pas l'auto-justice : il décrit le basculement en dehors de la réalité (voire de l'humanité) d'un homme qui, dans un contexte très particulier, a cédé à l'auto-justice.
Et sinon, pour revenir au sujet du jour, j'avoue une certaine déception vis-à-vis du Secret, assez symptomatique d'une veine paranoïaque du cinéma français (dans le sillage du cinéma américain) des années 70. J'apprécie la lecture qu'en fait Philippe, mais le film, à trop entretenir son mystère, manque quand même d'enjeu.
Parce que par ailleurs, Enrico est un cinéaste que j'aime énormément (Les Grandes gueules, Pile ou Face, Ho, Les Aventuriers... c'est du tout bon).