Jerry Orbach (1935-2004)

[Lord Henry]

Ceux qui à l'image de votre serviteur mettaient hebdomadairement leurs pas dans ceux du pilier de Law & Order (New York District) - la meilleure série juridico-policière de ces quinze dernières années - abordent la nouvelle année avec le blues à l'âme.

Jerry Orbach ne promènera plus sa silhouette voûtée, sa mine désabusée et son humour caustique dans les rues de la Grosse Pomme, emporté, à l'âge de soixante neuf ans, le 28 décembre dernier par un cancer de la prostate vers un monde qu'on lui souhaite meilleur.

Avant de goûter à la célébrité cathodique sur le tard, Orbach (né le 20 octobre 1935) avait appris le métier sur les planches de Broadway. Cette "première carrière" dans l'univers du "musical" fut notamment sanctionnée par deux Tony awards pour ses prestations dans Promises, Promises et Chicago.

Ancien élève de Lee Strasberg, il avait fini par trouver sa place sur le grand écran grâce à Woody Allen (le tueur de Crimes and Misdemeanors) , Sydney Lumet (Prince of the City) et Dirty Dancing (le père de Jennifer Grey).

Orbach avait rejoint la série créée par Dick Wolf à partir de la troisième saison, avant d'en devenir la figure emblématique - les équipiers, les procureurs et leurs assistants défilaient, Lenny Briscoe demeurait.
Au bout de neuf années de bons et loyaux services, il avait été récemment transféré sur la nouvelle production Law & Order: Trial by Jury pour laquelle il n'eut que le temps de tourner trois épisodes.

[Rockatansky]

R.I.P

[Momo la crevette]

Droopy est mort...

Momo

[manuma]

PRINCE OF CENTRAL PARK (2000)



Pas du tout convaincu par cette transposition d'une pièce musicale, elle-même adaptée d'un roman, premier réalisation du scénariste télé John Leekley. Kathleen Turner, Danny Aiello et Harvey Keitel n'ont pas à rougir de leurs prestations, Jerry Orbach ne fait que passer (une seule scène de moins d'une minute), mais ça manque désespérément de style, d'idées dans la réalisation, et j'ai trouvé le jeune acteur principal franchement mauvais. Il est vrai aussi qu'il n'est pas aidé par l'écriture, bien balourde, avec ses vilains caricaturaux, ses révélations qui n'en sont pas et sa peu convaincante tentative d'enrober l'ensemble d'une petite touche de fantastique via le personnage d'Harvey Keitel. Je retiens juste, au final, le pas vilain petit score de Theodore Shapiro. Bref, l'affiche ne trompe pas trop sur la qualité de l’œuvre.

[AtCloseRange]

Tu es décidément le meilleur pour les remontées de topic improbables!
ça me fait penser que j'avais découvert les talents musicaux de Orbach dans le livre définitif sur l'oeuvre de Burt Bacharach.

[cinephage]

On peut aussi évoquer que New York a rebaptisé une rue en hommage à l'acteur phare de New York District, la 53ème rue...

Spoiler (cliquez pour afficher)

J'avais été tout seul parmi mon petit groupe à sautiller de joie quand j'étais passé par cette rue.

[manuma]

Tu es décidément le meilleur pour les remontées de topic improbables!

Je m'amuse à parcourir les premières années du forum depuis quelques temps. Et j'ai relevé que l'on se posait moins de questions avant d'ouvrir un topic, à l'époque

Sinon, ta vidéo m'a permis de découvrir un Jerry Orbach comme je ne l'avais jamais vu, presque jeune (sinon, sage décision que d'avoir privilégié sa carrière d'acteur)