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[tenia]

3 choristes qui envoyaient assez sévère, et des musiciens efficaces quoique plus effacés (sauf le guitariste qui a eu droit à un solo, interminable).

[Karras]

2 jours de Musilac (ma 1ere fois à ce festival), vendredi et samedi uniquement (sur 4 jours au total).

Tiens, j'avais 2 groupes en commun il y a 7 ans

2 jours au festival Fête du bruit à Landerneau (Finistère) près de Brest.
1er jour :
...
Indochine : Quasiment autant d'ados que de cinquantenaires, voir plus, dans le public. Pas grand fan à la base, mais ça fonctionne : Sirkis chante souvent faux mais sait jouer avec le public et les effets techniques (ballons, guirlandes projetées, ... ) font le reste. Joli moment sur J'ai demandé à la lune (de Landerneau).
2ème jour :
...
Iggy Pop : La légende toujours en forme, le concert part sur les chapeaux de roues avec I wanna be your dog, The passenger mais s'enlise un peu avec les extraits du très moyen dernier album. Une fin sans rappel avec Search & Destroy. Un petit gout de trop peu.

Temples : de loin, le temps de rester encore un peu à l'ombre avant de se rapprocher des scènes. Très sympathique musicale, avec un chanteur à la voix assez haut perchée (ça m'a fait penser à Phoenix par moment), pour du rock-pop teinté de psychédélique. Pas désagréable du tout.

Oui, c'est pas mal Temples, j'aime assez leur dernier album que je rapprocherai un peu de Tame Impala.

[cinéfile]

2 jours de Musilac (ma 1ere fois à ce festival), vendredi et samedi uniquement (sur 4 jours au total).

Ah tiens, j'y étais aussi ! Pareil, sur les deux mêmes jours (deuxième édition pour moi).

Globalement d'accord avec ce que tu écris.

La journée de vendredi était un peu vampirisée par la venue d'Indochine - qui jouait sur un format "concert individuel" de 2h, alors que les autres artistes (nettement moins connus) ne disposait que de la durée "festival" (1h max) - avec une certaine frange de fans plutôt casse-pieds et pas du tout dans une approche "festival" (c.a.d. dans l'optique de faire des découvertes et d'accueillir avec un tant soit peu de curiosité des propositions musicales hors de leur zone de confort). En étant programmé juste avant, Lewis Ofman n'a pas hérité du meilleur créneau (en effet, c'était très tôt pour ce type d'univers) et s'est démené comme un beau diable devant une assistance relativement indifférente (pitoyable commentaire d'une dame à côté de moi, du genre "t'es nul, tu devrais avoir honte"...). Sans être très client de ce style - et oui le son était bien trop massif -, le gars m'a paru sympathique et certains passages m'ont tout de même bien accrochés.

Je voyais Indo pour la première fois en live. Morceaux enchainés sur un rythme soutenu, sans trop d'interventions de Sirkis. Bonne impression générale (les meilleurs moments furent pour moi Paradize et Les Tzars avec son riff imparable). On oubliera en revanche la reprise embarrassante de Poker Face...

Déçu d'avoir raté Ayron Jones en ouverture. Plutôt séduit par la pop sophistiquée de Warhaus, pas aidé par la chaleur écrasante qui se ne prêtait pas trop à ce type d'ambiance. Le pop-rock alternatif bruitiste de Coach Party (grandement influencé par Sonic Youth) m'a paru bien exécuté mais assez répétitif sur la durée. Sympathique performance de Lujipeka, dont je dois avouer que le style est aux antipodes de mes goûts en matière musicale, mais un festival c'est ça aussi. Pas resté pour voir Petit Biscuit.

Programmation plus équilibrée pour le samedi, entamée de belle manière avec le rock mélodique et racé de Temples qui a su embarquer les premiers arrivés malgré le soleil qui tapait comme pas possible (le groupe semblait s'étonner d'avoir été programmé si tôt). Comme toi, je n'oublierai pas de si tôt l'ovni Flavien Berger, dont la répartie et l'allure m'ont amusé.

J'avais un lointain souvenir de Selah Sue lors d'un Printemps de Bourges d'il y a 7-8 ans. Performance sans faute ici, malgré la scénographie un peu étrange avec guitariste/bassiste/batteur agglutinés dans le même coin de la scène !? Et pourtant la section rythmique envoyait comme il faut.

Belle énergie pour Franz Ferdinand, malgré un son moyen (notamment la basse avec pas mal de larsen, tout du moins du côté où je me trouvais) et un grand devant nous qui bouchait la vue C'était pas faute de s'être placés sur le passe-câble pour gagner quelques centimètres ! L'intermède avec Clara Luciani nous a offert un beau contre-point.

Gros morceau de la soirée avec Iggy Pop, qui a en effet tombé la veste au bout de 30 secondes montre en main. Super son, supers musiciens (guitariste lead extra sur les solos, batteur plus adapté je trouve que Chad Smith - batteur que j'adore par ailleurs - qui officiait sur quelques lives des derniers mois aux US). Belle présence de l'Iguane dans son style caractéristique avec d'excellentes versions de Sick Of You, Endless et Gimme Danger. Même si j'apprécie ses titres les plus rapides et emblématiques, je lui trouve un grand talent sur les mid-tempos. Petite déception de ne pas le voir reprendre Take a walk on the wild side.

On s'est éloigné pendant Phoenix, que je connaissais très très peu, mais cela m'a paru pro malgré le peu d’interaction dans la première moitié du set notamment.

Entendu quelques mesures de Cerrone en partant et ça avait l'air tout à fait correcte.

Un beau weekend !

[tenia]

Lewis Ofman n'a pas hérité du meilleur créneau (en effet, c'était très tôt pour ce type d'univers) et s'est démené comme un beau diable devant une assistance relativement indifférente (pitoyable commentaire d'une dame à côté de moi, du genre "t'es nul, tu devrais avoir honte"...).

J'ai eu un mec assez jeune à côté de moi qui a hurlé, quand le musicien a annoncé sa dernière chanson : "Tant mieux, dégage, c'est nul à chier", avant d'afficher un sourire de contentement genre ravi d'avoir sorti sa connerie.
Le mec arborait une coupe mulet du plus mauvais genre, je lui fais donc confiance pour avoir une expérience quant à ce qui est affreux.
Et c'est effectivement dommage que le son n'ait vraiment pas aidé à ne pas dégouter ceux qui auraient pu être curieux.

Cela étant, j'avais vu Indochine en 2016 aux Ardentes, et avais eu devant moi quelques groupes (principalement de dames au moins quinqua) qui avaient bien plus régulièrement crié des joyeusetés du genre pendant une partie du set de Suede. Ma copine m'a gentiment retenu, car j'étais notamment venu pour eux et à un moment, ça va quoi, pas la peine de faire les intéressantes, tu prends ton mal en patience, sinon faut pas faire de festivals, hein.

C'était pas faute de s'être placés sur le passe-câble pour gagner quelques centimètres !

Si tu étais assez proche des barrières, on devait vraiment être pas loin car j'étais un peu entre les 2 scènes, légèrement plus du côté Montagne que Lac. Moi j'ai eu du pot : le grand devant moi est parti après Iggy Pop, nous disant qu'il nous laissait du coup la place. Moi, un père et sa gosse nous sommes régalés (oui, le mec prenait un peu de place ). Mon plan de bataille avait fonctionné : à la barrière pour Phoenix à 22h55.

[tenia]

Et pendant ce temps, sans surprise, l'ouverture de la billetterie pour les dates françaises de Taylor Swift est un nouveau cercle de l'enfer : inscription, tirage au sort pour recevoir un code pour se connecter pendant 10 min, sauf que la file d'attente de la billetterie est ouverte à tout le monde, donc y a 750 000 personnes connectées pour 160 000 places pour allez savoir combien de codes. Et visiblement, si la file d'attente a l'air "fluide", le site crashe fréquemment pendant le laps de 10 minutes. Sachant que dans l'idéal, fallait préparer en amont son compte Ticketmaster... sauf que le site bugguait ces derniers jours pour le faire...

J'attends l'ouverture à 13h des dates lyonnaises avec un chouia d'appréhension.

Ah et bien sûr, alors que j'ai 36 minutes d'attente encore, certaines places parisiennes sont déjà en revente (dans des annonces en Français, en Anglais, en Espagnol, ...).

J'aime le monde.

EDIT : sans surprise, désastre complet de Ticketmaster avec un système merdique ET un site qui crashe ET un site empêchant d'accéder à son compte pour finaliser la commande quand t'as enfin réussi à mettre un truc dans ton panier. Résultat : mises en vente parisiennes suspendues dans l'immédiat, pas de date de quand ça reprend, ni de ce qui va se passer pour Lyon dans 1h30.
EDIT 2 : toujours sans surprise : la mise en vente pour Lyon est elle aussi repoussée à nouvel ordre, vu que bien évidemment que Ticketmaster n'allaient pas résourdre en 1h30 des problèmes qu'ils avaient déjà eu y a 8 mois. Visiblement, c'est le même foutoir ailleurs en Europe, d'ailleurs.
EDIT 3 : la pré-vente serait repoussée au 31 juillet, ce qui n'est actuellement visible... qu'en inspectant le code source de la page d'attente.
EDIT 4 : 6h plus tard, Ticketmaster officialise qu'ils se sont faits dessus et que les préventes sont repoussées à une nouvelle date encore à déterminer.

[Karras]

Samedi au Festival Fête du Bruit à Landerneau (29)
Komodor : L'ouverture de la journée revient à un groupe de Douarnenez qui ravive la flamme des années 70 (même dans leur look) avec un rock fiévreux qui prend sa source du côté du MC5. Un album à leur actif "Nasty Habits".
The Luka State : Des mancuniens qui délivre un power-pop plutôt énergique, reprise de Blitzkrieg Bop des Ramones en rappel.
Mass Hysteria : Du métal indus, pas trop mon truc.
Foals : Bonne surprise en live, des morceaux très variés, du funk au rock. Un bon moment.
Matmatah : Le groupe brestois de plus de 25 ans d'existence est en terrain conquis : même les plus jeunes connaissent les paroles de leurs premières chansons. Beaucoup gagné en maturité, l'arrivée d'un nouveau guitariste virtuose a étoffé leur son et les morceaux de leur réussi dernier album passent bien en live.
Placebo : Déjà vu, il y a quelques années au même endroit, j'ai trouvé le concert bien plus réussi avec plus d'interactions avec le public. Reprise du "Shout" de Tears for Fears et de "Running up that hill" de Kate Bush en rappel.
Joris Delacroix : Set DJ. Pas vu.

[murphy]

Je viens de lire sur le site de Télérama les les anglais Chemical Brothers ne feront pas de concert aux Etats unis cette année car les frais pour assurer une tournée américaine sont trop élevés (hausse des coûts du transport matériel, logistique diverses et variée, etc.). Je trouve ça ouf qu'un groupe qui me semble ( me semblait ?) aussi rentable ne puisse pas financer des concerts outre-Atlantique. C'est la crise à ce point ? Ce renoncement me semble assez inédit dans l'industrie musicale.

Lien de l'article : https://www.telerama.fr/musique/ce-n-es ... 017346.php

J'ai pas tout lu parce que je suis pas abonné.

[Rick Blaine]

Le nombre de tournées annulées est colossal depuis quelques temps, on le voit beaucoup pour des groupes US en Europe, pas étonnant que l'inverse soit vrai aussi.

[tenia]

C'est effectivement une certaine hécatombe, y compris chez des artistes avec pourtant des dates complètes.

Aux USA d'ailleurs, Live Nation viennent juste d'annoncer un programme visant à réduire les coûts de "transports et marchandisings"... mais uniquement si tu joues dans certaines salles affiliées à Live Nation (ce qui va de fait, vu le poids de la société dans le monde du spectacle là bas, créer une pression pour que les salles non-affilées s'y mettent).

Et puis il y a récemment eu les tweets de Jeff Rosenstock sur les salles prenant une commission sur les ventes de marchandising (alors que, bien sûr, les artistes ne touchent pas de commissions sur les ventes du bar de la salle).

[Karras]

Etiene Daho - Brest Arena (16/11/23) :
Public au rendez-vous pour le breton d'adoption, dans une tournée de grandes salles. Entre tubes et extraits de son dernier album, le chanteur, visiblement heureux d'être à Brest, raconte quelques anecdotes sur les rencontres de sa vie (Gainsbourg, Jeanne Moreau…,). Des arrangements originaux et de gros moyens sur la scénographie et les jeux de lumières donnent un spectacle vraiment étonnant et réussi. Vanessa Paradis ( en vidéo) et la chanteuse du groupe américain Unloved qui faisait la première partie sont également apparues lors du spectacle.

[Karras]

The Australian Pink Floyd ( 08/02/24 - Brest - Arena)
13 ans après, de retour pour voir le meilleur tribute band du Floyd dans une salle différente. Toujours très bien, avec une setlist moins centrée sur "The Dark Side". Un rappel en apothéose avec un "confortably numb" et un solo de guitare final assez grandiose.
https://www.setlist.fm/setlist/the-aust ... c6439.html

The Australian Pink Floyd Show ( 29/03/11 - Brest - Parc de Penfeld)

Spoiler (cliquez pour afficher)

Reconnu comme le meilleur «tribute band» du groupe mythique de rock psychédélique et fort du soutien inconditionnel du groupe originel devant lequel il s'est produit à plusieurs reprises, le groupe entame une nouvelle tournée européenne avec un show entièrement retravaillé. A l'entrée du concert sont offertes des lunettes 3D pour profiter des projections de visuels sur le grand écran circulaire.
Le concert démarre fort par un superbe "shine on you crazy diamond" agrémenté d'effets en quadriphonie, pour une première partie consacré à des titres moins connus du groupe dont deux morceaux de la période Syd Barrett. Après un cours entracte, le show reprend pour sa partie la plus spectaculaire avec plusieurs extraits du "dark side of the moon" (Time, Money, ...) ou sont projetés les images 3D dont un cochon planant au dessus du public. "The Great Gig in the Sky" permet d'apprécier les qualités vocales des 3 choristes qui accompagnent le groupe. Passage obligé par "the wall" avec "another brick ..." puis "wish you were here" en clôture de la seconde partie. Les musiciens reviendront pour 2 rappels, l'occasion de présenter un kangourou géant et sautillant qui rapelle les origines du groupe. Un très bon show de prêt de 3 heures qui n'a rien à envier, autant musicalement que visuellement, au set du groupe original tel qu'on peut le découvrir par exemple dans le dvd "Pulse".

[Karras]

And Also The Trees (Cabaret Vauban - Brest - 07/04/24)
Groupe culte de la vague cold wave, la formation des frères Jones (chanteur et guitariste) faisait un passage dans la petite salle brestoise après un concert parisien au Trabendo. J'avais un peu perdu de vue leurs derniers albums, mais l'univers de poète dandy est toujours bien présent dans leurs dernières compositions avec parfois l'introduction de nouveaux instruments comme la clarinette. Les classiques ne sont pas oubliés( "Virus meadow", "Scarlett Arch") et en second rappel "Slow Pulse Boy" qui est aussi le titre d'un documentaire qui leur est consacré.