Les Blu-ray Vinegar Syndrome

Rubrique consacrée aux Blu-ray de films tournés avant 1980.

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Flol
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Re: Les Blu-ray Vinegar Syndrome

Message par Flol »

Dark Knight a écrit : 27 nov. 23, 18:21
Flol a écrit : 27 nov. 23, 17:53 J'ai été payé. Du coup, j'ai passé une nouvelle commande. :|

The Passing
The Children
The Killing Kind
Dear Dead Delilah
Blood Theatre/The Visitants
Blue Vengeance
Hobgoblins
The Chidren c'est du trés bon, le Dear dead Delilah me fait de l'oeil ....
En vrai, parmi tout ce que j'ai pris, à peu près tout m'excite. Y compris Hobgoblins, probablement parce qu'il se tape des moyennes cataclysmiques sur IDMb (2.2/10) et Letterboxd (1.9/5). Forcément ça me rend curieux, ces choses-là (avec l'espoir de me retrouver face à un truc du niveau de Troll 2).
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Mosin-Nagant
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Re: Les Blu-ray Vinegar Syndrome

Message par Mosin-Nagant »

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This special limited edition 2-disc 4K UHD/Blu-ray set comes with a spot gloss flesh-textured hard slipcase + slipcover combo (designed by Haunt Love), includes a 40-page perfect bound book and is limited to 10,000 units. It is only available on our website and at select indie retailers. Absolutely no major retailers will be stocking them.
1999 / 97 min / 1.85:1 / English 5.1 Surround + 2.0 Stereo

Additional info:

2-disc Set: 4K Ultra HD / Region A Blu-ray
4K UHD presented in High-Dynamic-Range
Newly scanned & restored in 4K from its 35mm interpositive
Brand new commentary track with film historian Dr. Jennifer Moorman
Archival commentary track with director David Cronenberg
Archival commentary track with cinematographer Peter Suschitzky
Archival commentary track with visual effects supervisor Jim Isaac
"Crafting (un)Reality" (22 min) - a brand new interview with art director Tamara Deverell on building the worlds of eXistenZ
"Frankenstein Syndrome" (9 min) - a brand new interview with make-up effects artist Stephan Dupuis on bringing eXistenZ to life
"Sticking with Genius" (10 min) - a brand new interview with producer Robert Lantos
"The Art of the Title" (7 min) - a brand new interview with opening title designer Robert Pilichowski
"Frame by Frame: The Invisible Art of Production Designer Carol Spier" (48 min) - archival featurette
Archival Promotional Featurette (7 min)
Archival Special Effects Featurette (4 min)
Promotional & behind-the-scenes still gallery
Theatrical trailer
Archival EPK interviews with: director David Cronenberg (4 min), actor Jude Law (15 min), actress Jennifer Jason Leigh (2 min), actor Willem Dafoe (7 min) and visual effects supervisor Jim Isaac (28 min)
40-page perfect bound book (exclusive to the Limited Edition Slipcase) with essays by Justin LaLiberty and Jon Dieringer
Reversible sleeve artwork
English SDH subtitles
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You know my feelings: Every day is a gift. It's just, does it have to be a pair of socks?
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Flol
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Re: Les Blu-ray Vinegar Syndrome

Message par Flol »

Oui j'ai fortement hésité. Et puis finalement non.
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Mosin-Nagant
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Re: Les Blu-ray Vinegar Syndrome

Message par Mosin-Nagant »

Je pense que Arrow Video ou un autre éditeur britannique de renom se penchera sur la question.
On avisera à ce moment-là...
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Lohmann
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Re: Les Blu-ray Vinegar Syndrome

Message par Lohmann »

Il est prévu chez L’Atelier d’images (sans date, soit).
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El Dadal
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Re: Les Blu-ray Vinegar Syndrome

Message par El Dadal »

DOG TAGS (Romano Scavolini - 1987)
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Réalisateur du giallesque Exorcisme tragique (sorti en France chez le Chat qui fume) et du classique de vidéoclubs Cauchemars à Daytona Beach, l'Italien Romano Scavolini a étrangement eu une première vie très engagée, principalement comme journaliste, photographe et reporter de guerre. Il sera un des quelques italiens à couvrir sur place le conflit vietnamien, blessé à plusieurs reprises (et même déclaré mort par les autorités).

Petit préambule pour expliquer que ce Dog Tags, produit en 1985 et généralement distribué en 1987 directement en vidéo, ne vient pas de nulle part. A fortiori quand on parle de nos cousins italiens, qui ne sont pas les derniers pour flairer les bons filons et en produire des caisses... Sauf que donc, le film découle des expériences et témoignages directs de son réalisateur, et que le résultat n'est pas si opportuniste que ça. Entré en production avant Platoon (auquel il prêtera des conseillers pyrotechniques et cèdera une partie de son stock de pellicule positive afin de pouvoir tirer des rushes dans les labos philippins qui en étaient dépourvus), il finira par sortir bien plus tard, au milieu de cette nouvelle vague guerrière portée par le classique instantané de Stone. Si Dog Tags n'est pas reconnu pour un casting exceptionnel ou une BO à base de rock psychédélique comme il était alors de coutume, il ne cède pas un iota sur la qualité de sa mise-en-scène, élégante et racée, à base de cinémascope, d'éclairages sophistiqués rappelant les meilleurs heures du cinéma italien, et de mouvements de caméra savamment conçus pour nous tirer, lentement mais sûrement, au sein de ce cauchemar tropical.
Tourné intégralement en anglais avec un casting et des fonds internationaux, le film est une variation vietnamienne du Trésor de la Sierra Madre, comme on a pu en voir avec la Seconde guerre mondiale dans De l'or pour les braves ou le conflit irakien dans Les Rois du désert. À ma connaissance, il s'agit là du seul film utilisant cette structure au sein de ce conflit, tout en jouant sur le sous-genre du film de prisonniers de guerre à la Rambo II. La narration chapitrée (prologue, suivi de trois actes en flashback, puis un épilogue) continue d'asseoir l'étrangeté du projet. Si les caractérisations ne vont pas beaucoup plus loin que les caricatures à gros traits, le sens du détail significatif ainsi qu'un point de vue moral rare pour l'époque et le genre sur les tenants et aboutissants économiques du conflit finissent par élever le film bien au-délà des bisseries auxquelles on aurait pu le rattacher (à titre personnel, je croyais lancer un énième nanar guerrier à la Bruno Mattei/Claudio Fragasso). À noter une très longue et tendue scène centrale d'amputation que seuls les ritals pouvaient se permettre.

Très clairement un des tous meilleurs films, tous genres confondus, que j'ai pu choper chez Vinegar Syndrome. Copie magnifique permettant d'apprécier pleinement les qualités picturales du film, et interview passionnante de son réalisateur en supplément.
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