L'Etau (Alfred Hitchcock - 1969)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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odelay
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Re: Topaze (Alfred Hitchcock - 1969)

Message par odelay »

On ne pourrait pas corriger la faute d'orthographe du titre? car à chaque fois que le vois le titre, je crois qu'il s'agit du film de Marcel Pagnol. En plus ça aiderait pour la fonction "recherche".

Sinon ce film contient ce qu'a fait Hitchcock de plus quelconque (je ne dirais pas que c'est mauvais pour autant) au milieu de scène absolument formidables comme la mort de Dona Machin-Chose ou la scène de repas où on dit que l'espion est parmi eux et que Noiret continue à manger comme si de n'était. Evidemment que le côté endive de Stafford m'énerve, mais j'ai tout de même de l'affection pour ce film car j'aime bien la façon un peu vieillote qu'il a de faire de la fiction à partir d'événements réels. En plus la musique de Jarre qui contient deux thèmes distincts (en plus de celui militaire du générique qui n'est pas représentatif) est très agréable et mériterait enfin un véritable édition (FSM? Intrada? Varèse club?).
Strum
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Re: Topaze (Alfred Hitchcock - 1969)

Message par Strum »

odelay a écrit :On ne pourrait pas corriger la faute d'orthographe du titre? car à chaque fois que le vois le titre, je crois qu'il s'agit du film de Marcel Pagnol. En plus ça aiderait pour la fonction "recherche".
C'est fait. :wink:
zebulon
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Re: L'Etau (Topaz) (Alfred Hitchcock - 1969)

Message par zebulon »

Topaz est loin d'être le plus mauvais Hitchcock. Regardez Juno and the Paycock, une adaptation très fidèle d'une pièce populaire patriotique irlandaise. Hitchcock a seulement ajouté une scène au début. On reconnait le maître dans quelques éclairages de gros plans et déplacements de caméra inspirés des kammerspiel où il débuta.

Juno and the Paycock a pourtant été réalisé après Blackmail ou The Lodger.
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Demi-Lune
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Re: L'Etau (Topaz) (Alfred Hitchcock - 1969)

Message par Demi-Lune »

J'ai été très agréablement surpris par ce Topaz, thriller politique de Guerre froide qui traîne souvent la réputation d'être un des plus mauvais films d'Hitchcock. Loin d'y voir un opus majeur et incontournable du Maître, je lui trouve quand même de nombreuses qualités, à commencer par une construction pointilleuse et un scénario d'espionnage à consonnance historique jouant, en dépit de deux ou trois détails marginaux, la carte de la crédibilité et du réalisme (à l'heure où la franchise James Bond, pas mal tributaire d'Hitchcock à ses débuts, commençait justement de son côté à s'en affranchir). La mise en scène d'Hitchcock est d'une discrète efficacité ; point de séquences d'anthologie comme dans ses précédents films, mais des plans particulièrement soignés, voire comptant parmi les plus marquants qu'il ait mis en boîte (le couple torturé, la mort de Karin Dor). Seule la toute fin donne un sentiment d'inachevé. Certains pourront peut-être trouver le film lent et ennuyeux, et Frederick Stafford, peu charismatique, mais j'ai pris un grand plaisir et en vérité, je trouve personnellement L'Etau bien plus réussi que Le Rideau Déchiré, dont l'aspect factice tout du long était pénible. Par contre, partition décevante de Maurice Jarre.
Nestor Almendros
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Re: L'Etau - Topaz (Alfred Hitchcock, 1969)

Message par Nestor Almendros »

J'ai, moi aussi, profité de cette diffusion sur Arte. J'étais, en même temps, assez motivé de redécouvrir ce film mal aimé, de me refaire un avis avec peut-être à la clé, une réévaluation. Ce ne fut pas le cas mais j'ai trouvé que, même mineur, le film inspirait beaucoup de commentaires intéressants, ce qui n'est déjà pas si mal.

SPOILERS
D'après ce que disent certains d'entre vous, le film est tiré d'évènements réels. Ce qui confirmerait un choix du réalisateur qui rappelle ceux d'un autre de ses films qui racontait aussi une histoire vraie: LE FAUX COUPABLE. Dans ces deux cas, Hitchcock choisit de raconter fidèlement les évènements avec, pour LE FAUX COUPABLE, une volonté de "sonner vrai" en allant même tourner dans les décors réels (le club de jazz). Si, dans L'ETAU, on ne va pas forcément jusqu'à tourner à Cuba (je pense), et si beaucoup de décors sonnent "studio", la première impression qui vient à l'esprit est une fidélité assez précise aux évènements racontés: là-dessus, Demi-Lune a raison. Hitchcock va même encore plus loin: on peut prendre L'ETAU comme l'un de ses films "expérimentaux". Il s'essayait régulièrement à des nouveautés stylistiques ou thématiques dans ses oeuvres, c'est encore le cas ici puisqu'il choisit visiblement de gommer toute dramaturgie cinématographique "classique" et d'offrir un style complètement opposé à ce qu'il fait d'habitude. Ainsi, il n'y a aucun vrai moment de bravoure, c'est vrai. Il n'y a pas de crescendos, de suspense monté en épingle, d'effets ultra visibles. Il n'y a même pas de musique très présente, de thème largement mis en avant (d'où la déception de Demi-Lune: je pense que c'est un choix voulu et global). Au mieux, le spectateur peut retrouver certains "sursauts" Hitchcockiens très ponctuels, certains plans marquants (la mort de Judith: un plan quasiment en douche, avec sa robe pourpre qui s'étale au fur et à mesure de sa chute), certains clins d'oeils aux effets cinématographiques purs qui rappellent l'époque du muet. Deux scènes, en particulier, illustrent ce dernier point: avec le fleuriste noir on a deux moments où les personnages discutent ou évoluent sans qu'on puisse entendre des paroles: l'un derrière la vitre fermée de la boutique, l'autre quand François observe le hall de l'hôtel depuis l'autre côté de la rue (effet qui rappelle FENÊTRE SUR COUR).

L'ETAU veut s'affranchir de la mode envahissante des films d'espionnage. On pense bien sûr aux James Bond dont le film d'Hitchcock s'éloigne radicalement quand on voit ce scénario à l'évolution lente, qui observe sans se presser des mouvements de pions sur un échiquier et qui propose surtout une vision des espions à mille lieues de ce que le cinéma peut offrir depuis l'arrivée du personnage de Ian Fleming (et autres OSS ou COPLAN). Si Frederick Forrest a bien le charisme et l'envergue d'un Sean Connery (il a le physique de ces rôles), le profil du personnage s'arrête là: les espions de L'ETAU se connaissent personnellement, se voient éventuellement en privé, se reçoivent chez eux, se donnent des coups de main (le français qui aide l'américain) mais ne se déplacent jamais armés par exemple. Il y a dans ce film un ton diplomatique réaliste, crédible, qu'on ne rencontre pas (souvent) ailleurs.
Le scénario s'abandonne rarement aux effervescences classiques du genre: je pense aux deux romances qui ponctuent le film (celle entre François et Judith l'espionne cubaine, celle entre la femme de François et Piccoli). Dans ces deux cas, elles ne sont jamais appuyées gratuitement mais assez justifées: la relation entre Judith et François semble très forte (cf leur séparation quand il doit quitter Cuba) et le couple de François qui bât automatiquement de l'aile et qui voit une aventure extraconjugale avec le traitre de l'histoire sans qu'on utilise jamais vraiment ce "coup de théâtre" (sauf pour presser la conclusion).
On pourra aussi regretter la toute fin du film qui apparait bâclée: un simple plan (mutilé, j'ai l'impression, dans le master diffusé: on voit à peine Piccoli rentrer chez lui) fait office de conclusion. Comme le plan final du journal sur un banc parisien qui pose l'ironie de l'histoire: des évènements mondiaux (de la Guerre Froide) se sont imbriqués en secret dans des pays neutres au conflit (hors URSS et USA, s'entend). C'est un peu abrupt et léger après tout ce temps passé à développer une intrigue...
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odelay
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Re: L'Etau - Topaz (Alfred Hitchcock, 1969)

Message par odelay »

Nestor Almendros a écrit :On pourra aussi regretter la toute fin du film qui apparait bâclée: un simple plan (mutilé, j'ai l'impression, dans le master diffusé: on voit à peine Piccoli rentrer chez lui) fait office de conclusion. Comme le plan final du journal sur un banc parisien qui pose l'ironie de l'histoire: des évènements mondiaux (de la Guerre Froide) se sont imbriqués en secret dans des pays neutres au conflit (hors URSS et USA, s'entend). C'est un peu abrupt et léger après tout ce temps passé à développer une intrigue...
C'est tout à fait ce qui s'est passé. Aucune des fins tournées n'étant satisfaisante (un duel entre Piccoli et Stafford dans un stade et Piccoli qui descend de l'avion le sourire au lêvre il me semble), Hitchcock a concocté cette fin avec des bouts de ficelles. On croit que c'est Piccoli qui entre, mais en fait Hitch n'avait pas de tel plan. Donc il en a pris un où on voyait Noiret entrer chez Piccoli. Il a fait débuter le plan une fois que la tête et aussi la béquille de Noiret étaient entrées afin de faire croire qu'il s'agissait de Piccoli. Et puis il a demandé à une deuxième équipe de tourner ce plan avec le banc. Le réalisateur de cette dernière image était ... Claude Chabrol.
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Demi-Lune
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Re: L'Etau - Topaz (Alfred Hitchcock, 1969)

Message par Demi-Lune »

Après avoir revu le film dans sa version longue, présente sur le dvd zone 1 (2h23), je persiste à penser qu'il s'agit d'un très bon - voire d'un grand - Hitchcock. Plus calme, plus posé que d'habitude, mais néanmoins très maîtrisé et extrêmement dense (le scénario est décidément très bien foutu).
Nestor Almendros a écrit : D'après ce que disent certains d'entre vous, le film est tiré d'évènements réels.

Oui. Voici un article datant de 1968, traduit (parfois approximativement, désolé :oops: ) de l'anglais, qui retrace toute l'affaire :

"Un jour, au printemps 1962, le président John F. Kennedy a envoyé depuis la Maison Blanche un courrier spécial, une note sur son papier à lettres personnel adressée au président français Charles de Gaulle. Dans ce document, Kennedy dit à de Gaulle qu'il a de bonnes raisons de croire que des espions soviétiques ont pénétré dans les échelons les plus élevés du gouvernement français - peut-être même le Conseil des ministres - et propose à De Gaulle d'interroger, par ses propres représentants, sa source. L'agence de contre-espionnage français, le SDECE, a effectué une enquête qui a accrédité la thèse de Kennedy - mais à un moment donné l'enquête a été annulée et l'affaire a décru. Cette semaine, l'affaire est à nouveau en lumière dans les pages du Time, où Philippe de Vosjoli Thyraud, l'ancien chef de renseignements français aux États-Unis, raconte l'histoire remarquable de la pénétration de l'espionnage russe et l'apathie française.

La source de Kennedy s'est avérée être un transfuge haut gradé du KGB (l'appareil de sécurité omniprésent de la Russie), dont le nom de code français était "Martel". Le débriefing marathon de Martel à Washington, par des hommes de plusieurs pays de l'OTAN, a finalement produit des preuves permettant de démasquer quelques 200 agents du KGB, dont Georges Paques, un Français et haut fonctionnaire de l'OTAN, qui a été emprisonné. Lorsque les membres du SDECE français ont commencé à interroger Martel, ils ont été surpris par ses conclusions. Il a dit que 1) il avait "des informations faisant état de" la présence d'un espion soviétique parmi les conseillers les plus proches de De Gaulle, 2) au moins cinq agences françaises, y compris les ministères de l'Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères, ont été infiltrées par des agents de l'espionnage; 3) un réseau d'espions connu par les Russes comme "Saphir" opère librement à l'intérieur du SDECE lui-même, et 4) des agents du KGB pouvaient offrir tout secret de l'OTAN de Paris à Moscou dans les trois jours.

Les experts français du renseignement, dit De Vosjoli, sont sortis blêmes de leurs sessions avec Martel, et sont repartis chez eux avec la conclusion catégorique que Martel savait de quoi il parlait. Mais à l'exception de l'arrestation de Paques, le SDECE n'a pas pris les mesures que Washington aurait aimé voir pour débusquer les espions. Le supérieur de De Vosjoli au SDECE a expliqué que la France ne pouvait pas supporter un scandale majeur à un moment où elle se remettait à peine du conflit algérien, mais de Vosjoli soupçonne que «d'autres forces, peut-être sinistres, étaient la véritable raison de l'inaction». [...]

En tout cas, le SDECE a soudainement et inexplicablement opéré un revirement. Il ordonne à de Vosjoli d'oublier Martel, et de mettre en place un dispositif à Washington pour collecter des informations relatives aux questions militaires américains et scientifiques, notamment de déploiement de missiles balistiques intercontinentaux. Quand De Vosjoli a fait valoir que cet objectif était téméraire, ses supérieurs lui reprochèrent d'avoir joué un rôle considérable en aidant les États-Unis à découvrir la présence de missiles russes offensifs à Cuba. Effrayé par l'attitude nouvelle de Paris envers les Etats-Unis, De Vosjoli a démissionné de son poste, dégoûté.

Ironiquement, un récit romancé mais transparent de toute l'affaire, écrit par un ami de De Vosjoli, Léon Uris, a détaillé la chronologie de l'affaire dans le best-seller "Topaz". Des diplomates américains s'étaient préparés à un assaut gaulois, mais rien ne s'est matérialisé, peut-être parce Topaz n'a pas été publié en France. Depuis la semaine dernière, tout ce que le Français moyen avait pu lire de l'affaire était quelques comptes-rendus bavards dans l'hebdomadaire satirique Le Canard Enchaîné. Malgré la détermination de l'Elysée à vivre au-dessus de la tempête, elle pourrait ne pas être en mesure de maintenir cette altitude.

Il ressort clairement du témoignage de De Vosjoli que l'agence de renseignement et le gouvernement français pourraient encore être profondément pénétrés par des agents russes."


Nestor Almendros a écrit :la relation entre Judith et François semble très forte (cf leur séparation quand il doit quitter Cuba) et le couple de François qui bât automatiquement de l'aile et qui voit une aventure extraconjugale avec le traitre de l'histoire sans qu'on utilise jamais vraiment ce "coup de théâtre" (sauf pour presser la conclusion).
En fait, c'est André et Juanita (de Cordoba). :wink: François, c'est le prénom du gendre d'André Devereaux. Et ce n'est pas "Frederic Forrest" (un habitué de chez Coppola) mais Frederick Stafford, un des nombreux interprètes d'OSS 117. :wink: Tu devais être pressé quand tu as écrit... :mrgreen:

Nestor Almendros a écrit :On pourra aussi regretter la toute fin du film qui apparait bâclée: un simple plan (mutilé, j'ai l'impression, dans le master diffusé: on voit à peine Piccoli rentrer chez lui) fait office de conclusion. Comme le plan final du journal sur un banc parisien qui pose l'ironie de l'histoire: des évènements mondiaux (de la Guerre Froide) se sont imbriqués en secret dans des pays neutres au conflit (hors URSS et USA, s'entend). C'est un peu abrupt et léger après tout ce temps passé à développer une intrigue...
La version longue a troqué cette fin contre celle montrant Piccoli s'en aller tout sourire à Moscou. Réflexion faite, je préférais encore le suicide ! :|
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Re: L'Etau - Topaz (Alfred Hitchcock - 1969)

Message par hansolo »

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Film mineur avec une narration ampoulée.
Un James Bond du pauvre qui reprend d'ailleurs une James Bond girl ...

Logique que le film soit globalement oublié
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Re: L'Etau - Topaz (Alfred Hitchcock - 1969)

Message par Watkinssien »

hansolo a écrit : 27 janv. 24, 15:26 Découvert sur France.tv
Film mineur avec une narration ampoulée.
Un James Bond du pauvre qui reprend d'ailleurs une James Bond girl ...

Logique que le film soit globalement oublié
En tout cas, il ne l'est pas par moi. J'ai toujours eu de l'affection pour les Hitchcock considérés comme mineurs et ce Topaz ne fait pas exception.

C'est un film quand même curieux, charmant, à la réalisation certes moins flamboyante ou millimétrée que les grandes œuvres du Maître mais solidement charpentée, tout de même.

J'aime le casting du film, avec des excellents Philippe Noiret, Michel Piccoli, John Vernon et ma foi je trouve Frederick Stafford beaucoup plus à l'aise que dans ses OSS 117 d'opérette.

Vraiment un bon divertissement, avec quelques beaux moments de mise en scène.
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Re: L'Etau (Alfred Hitchcock - 1969)

Message par Alexandre Angel »

C'est un peu le Tintin et les Picaros d'Alfred Hitchcock quelque part : ce qui fait très précisément que comme toi, je l'aime bien, et comme hansolo, je le trouve pas terrible.

my name is king solomon
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: L'Etau - Topaz (Alfred Hitchcock - 1969)

Message par hansolo »

Watkinssien a écrit : 27 janv. 24, 16:11 J'aime le casting du film, avec des excellents Philippe Noiret, Michel Piccoli, John Vernon et ma foi je trouve Frederick Stafford beaucoup plus à l'aise que dans ses OSS 117 d'opérette.
Frederick Stafford trouve en effet son plus beau rôle.
En revanche Philippe Noiret et Michel Piccoli ont des rôles très mineurs, et absolument pas marquants à mes yeux ...
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