WHERE THE LILIES BLOOM (1974)
Même producteur que Sounder et le subséquent Cross Creek, et sans doute mêmes ambitions au départ, sauf qu'ici Martin Ritt manque à l’appel. Cette chronique rurale se montre ainsi moins inspirée dans l’écriture, parfois même un peu à côté de la plaque (le passage comique de la virée en voiture), versant dans des péripéties plus convenues. Réalisation et direction d’acteurs y sont peut-être moins affutées également. Bref, un bon petit cran en dessous de Sounder, mais un joli petit film tout de même, remarquablement photographié par Urs Furrer (Shaft et The Seven-up) qui, à défaut de retrouver l’âpreté et authenticité des travaux de Martin Ritt, parvient malgré tout à toucher dans sa simplicité et sincérité, avec, côté interprétation, au milieu de jeunes acteurs inconnus, une excellente composition d’Harry Dean Stanton en fermier amoureux.
William A. Graham (1926-2013)
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Re: William A. Graham (1926-2013)
CONGRATULATIONS, IT'S A BOY! (1971)
Une bonne surprise dans la foisonnante et inégale œuvre télévisuelle / cinématographique de William A. Graham. Certes ce n'est pas vraiment son travail, sans éclat, purement fonctionnel, qui fait la différence ici. Mais, à défaut de briller, la réalisation sert au moins convenablement une écriture quant à elle très soignée, souvent juste, parfois savoureuse. Et puis petite surprise de découvrir que Bill Bixby était capable de jouer autre chose qu'Hulk. L'acteur se révèle en effet tout à fait convaincant dans son rôle de célibataire, fils à papa, se découvrant du jour au lendemain père d'un post-adolescent. Envie enfin de signaler la qualité du score, coécrit par le quasi débutant Basil Poledouris (qui retrouvera Graham 20 ans plus tard sur son Return to the blue lagoon).
Une bonne surprise dans la foisonnante et inégale œuvre télévisuelle / cinématographique de William A. Graham. Certes ce n'est pas vraiment son travail, sans éclat, purement fonctionnel, qui fait la différence ici. Mais, à défaut de briller, la réalisation sert au moins convenablement une écriture quant à elle très soignée, souvent juste, parfois savoureuse. Et puis petite surprise de découvrir que Bill Bixby était capable de jouer autre chose qu'Hulk. L'acteur se révèle en effet tout à fait convaincant dans son rôle de célibataire, fils à papa, se découvrant du jour au lendemain père d'un post-adolescent. Envie enfin de signaler la qualité du score, coécrit par le quasi débutant Basil Poledouris (qui retrouvera Graham 20 ans plus tard sur son Return to the blue lagoon).