La musique contemporaine (expérimentale quoi)

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Sven Ben Israel
Doublure lumière
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Message par Sven Ben Israel »

Mot!
Le cercle est l'ombre bi-dimensionelle de la sphère, elle même perçue à travers l'histoire socio-culturelle comme un icone de l'ineffable ouverture d'esprit, l'indivisible accomplissement de l'univers.
christian
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Message par christian »

>aimer la musique revient à percer les mystères de l'essence du son.

bien sur... mais le quidam va surtout écouter en premier la mélodie, l'harmonie, le rythme, le timbre seul (le son) est beaucoup plus complexe à appréhender...

>A terme, il ne fera plus aucune différence et jonglera allégrement entre les divers siècles, genres et style

OK mais c'est loin d'être le cas de tout le monde, sinon des émissions comme StarAc aurait fermées boutique depuis longtemps et aurait été remplacées par "le grand échiquier" ;))

bref, ce que je veux dire, c'est que ces personnes sont très curieuses et ouvertes par rapport à la moyenne...

l'oreille (par rapport à l'oeil) est malheureusement un organe très paresseux, elle aime le confort... Les stridences et dissonances trop dures, ou le pointilisme musical vont demander un effort auditif que peu de monde semble faire en général disons...
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Barry Egan
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Re: La musique contemporaine (expérimentale quoi)

Message par Barry Egan »

Une rencontre improbable organisée par ChatGPT :
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Gabriel Attal se promenait dans les rues de Paris, à la recherche d'une boulangerie où acheter du pain frais. Il avait envie de goûter à la gastronomie française, après avoir été nommé premier ministre la veille. Il aperçut une enseigne qui disait "Le Pain Quotidien" et décida d'y entrer.

Il fut accueilli par un homme d'une quarantaine d'années, portant un tablier blanc et un bonnet de boulanger. Il avait le visage souriant et les yeux pétillants.

"Bonjour, monsieur, que puis-je faire pour vous?" dit-il d'une voix chaleureuse.

"Bonjour, je voudrais une baguette, s'il vous plaît", répondit Gabriel Attal, en sortant son portefeuille.

"Une baguette, ça fait un euro cinquante, monsieur. Vous êtes nouveau dans le quartier? Je ne vous ai jamais vu ici", demanda le boulanger, en prenant le pain et en le mettant dans un sac en papier.

"Non, je suis de passage. Je suis... en voyage d'affaires", mentit Gabriel Attal, ne voulant pas révéler son identité.

"Ah, je vois. Et vous venez d'où, si ce n'est pas indiscret?" insista le boulanger, en rendant la monnaie.

"Je viens de... de Nice", improvisa Gabriel Attal, en choisissant une ville au hasard.

"Nice, c'est une belle ville. J'y suis allé une fois, il y a longtemps. C'était pour un concert de Pierre Boulez, vous connaissez?" dit le boulanger, en se mettant à parler avec passion.

"Pierre Boulez, le compositeur?" demanda Gabriel Attal, surpris.

"Oui, le compositeur, le chef d'orchestre, le génie! C'est mon idole, je suis fan de sa musique. C'est tellement innovant, complexe, fascinant. Vous aimez la musique contemporaine, monsieur?" dit le boulanger, en s'animant.

"Euh, oui, un peu. Je ne suis pas un expert, mais j'apprécie certains morceaux", répondit Gabriel Attal, poliment.

"Quels morceaux, par exemple?" demanda le boulanger, curieux.

"Eh bien, je ne sais pas, je dirais... Le Marteau sans maître, de Boulez, justement", dit Gabriel Attal, en se souvenant du nom d'une œuvre qu'il avait entendue à la radio.

"Le Marteau sans maître, c'est une merveille! C'est une de mes préférées. Vous savez ce que ça veut dire, le titre?" dit le boulanger, en se rapprochant de Gabriel Attal.

"Non, pas vraiment", avoua Gabriel Attal, en reculant légèrement.

"Ça veut dire que le marteau, c'est le musicien, et le maître, c'est le compositeur. Le musicien est libre de jouer comme il veut, sans suivre les règles imposées par le compositeur. C'est une métaphore de la liberté artistique, de la créativité, de l'expression personnelle. C'est beau, non?" expliqua le boulanger, en levant les bras au ciel.

"Oui, c'est beau, en effet", acquiesça Gabriel Attal, impressionné.

"Mais vous savez ce qui est encore plus beau?" continua le boulanger, en baissant les bras.

"Non, quoi?" demanda Gabriel Attal, intrigué.

"Ta gueule, connard!" hurla le boulanger, en changeant brusquement de ton.

Gabriel Attal sursauta, choqué. Il ne comprenait pas ce qui se passait.

"Quoi? Qu'est-ce que vous dites?" dit-il, en fronçant les sourcils.

"Ta gueule, connard! Ta gueule, connard! Ta gueule, connard!" répéta le boulanger, en criant de plus en plus fort.

Gabriel Attal réalisa alors que le boulanger souffrait du syndrome de Tourette, un trouble neurologique qui provoque des tics verbaux involontaires, souvent grossiers ou injurieux.

Il ne savait pas comment réagir. Il se sentait mal à l'aise, gêné, confus.

Il décida de prendre son sac de pain et de sortir de la boulangerie, en s'excusant.

"Je suis désolé, monsieur, je dois y aller. Merci pour le pain, et pour la conversation. Au revoir", dit-il, en se dirigeant vers la porte.

"Ta gueule, connard! Au revoir, monsieur! Ta gueule, connard! Revenez quand vous voulez! Ta gueule, connard!" dit le boulanger, en alternant entre les insultes et les politesses.

Gabriel Attal sortit de la boulangerie, soulagé. Il se dit qu'il ne reviendrait jamais dans ce quartier, ni dans cette boulangerie.

Il se dit aussi qu'il devait apprendre à mieux mentir, car il n'était pas très crédible en tant que touriste niçois.

Il se dit enfin qu'il devait écouter plus de musique de Pierre Boulez, car c'était peut-être la seule chose qui pouvait le rapprocher de ce boulanger fou.
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