Les films d'horreur

[Addis-Abeba]

-The exorciste-devotion (2023):

Green n'a plus aucunes ambitions,filmé comme un téléfilm avec des acteurs fades et sans talents,aussi flippant qu'une partie de Monopoly, le réalisateur aurait du regarder cent fois l'original pour comprendre son ambiance, le résultat est juste scandaleux, pathétiquement honteux.

Oui vraiment pas de quoi faire le Malin ...

0/10


-Totally killer (2023):

Oh le beau navet, qui se croit en plus malin.
On pourra juste garder deux ou trois meurtres, beaucoup de références usées jusqu'à la garde. On fait du wokisme, tout en le critiquant, eh oui je l'ai dit on se croit très malin, et comme on est toujours aussi malicieux: on mélange le coté slasher à une bonne rasade de Retour vers le futur, idée un peu saugrenue, mais pourquoi pas, problème c'est juste lamentable niveau scénario, n'est pas Bob Gale qui veut ...

1/10


-Dark Harvest (2023):

J'ai bien aimé l'ambiance assez étrange des 40 première minutes, hélas ca se dilue par la suite, pour redenir un film lambada bien de notre temps.
Néanmoins au dessus de la moyenne, et pas désagréable à voir.

4.5/10


-Smile (2022):

Celui-là je savais qu'il me plairait plus, déjà par ce qu'artistiquement c'est déjà beaucoup plus soigné: photographie assez classe, gros travail sur le son, il suffit d'écouter le premier meurtre pour s'en rendre compte. Mais surtout par ce que les performances d'acteurs c'est vraiment mon truc, à ce titre celle de Sosie Bacon est juste impressionnante, couplée à une réalisation plutôt sobre mais efficace, c'est un bon cru même si j'aurai aimé retrouver tout le long du film la même tension qu'au début.


6/10

[Flol]

Sosie Bacon

C'est quand même génial qu'elle s'appelle comme ça. Etant donné qu'elle est vraiment le sosie de Kevin Bacon. (normal, c'est sa fille en fait)
Sinon, j'ai moi aussi vu du film d'horreur de qualité, et c'était pas plus tard qu'hier :


Slender Man (Sylvain White - 2018)

J'ai l'impression d'avoir déjà dit ça environ 12 fois par ici, mais...1.2/5 de moyenne sur Letterboxd pour ça ? 3.2/10 de moyenne sur IMDb pour ça ?Moi qui m'attendais à un étron d’épique proportion, j'ai été surpris de me retrouver finalement face à un film d'horreur orienté teenagers hyper générique et balisé.

C'est-à-dire que c'est pas très bon, mais ça n'a rien de pire (ou de mieux) qu'une pelletée d'autres films du même genre que j'ai pu voir dans ma vie. Est-on de nouveau face à un cas de volée de bois vert pas méritée ? Due principalement à ce que le film représente, plutôt que pour ce qu'il est réellement ?
Bon, je ne vais pas non plus passer des dizaines de lignes à le défendre, parce que ça reste tout de même assez médiocre : c'est cliché à mort, c'est bête, c'est très mal raconté, ça n'a quasiment aucune idée formelle à proposer (il n'y a qu'un seul plan que je garde) et ça enquille les pires choix de mise en scène (les trop nombreuses séquences de cauchemars/hallucinations sont insupportables).

Mais de là à générer une telle haine ? J'imagine qu'elle est à la hauteur du phénomène Slender Man (à la base une creepy pasta un peu moisie, avouons-le) et surtout de ce que ça a pu engendrer par la suite (une vraie tentative de meurtre dans la vraie vie par de vrais ados vraiment teubés).
Alors que d'un strict point de vue cinématographique, on est ni plus ni moins dans la moyenne médiocre de ce que ce genre est capable de produire par paquet de 12.
Et surtout : la petite Julia Goldani Telles ne mérite pas ça. Elle se donne à fond, elle semble être la seule à y croire vraiment, donc rien que pour ça, j'ai envie de l'applaudir.

[Addis-Abeba]

Sosie Bacon

C'est quand même génial qu'elle s'appelle comme ça. Etant donné qu'elle est vraiment le sosie de Kevin Bacon. (normal, c'est sa fille en fait)

Ah je ne savais pas. Elle a héritée du talent de son père, je la voyais plus vieille
Slender man, je ne me rappel même pas d'une seule scène, c'est dire s'il m'a marqué.

Vu: Al morir la Matinee



Je ne comprend pas l'utilité de ce film, un hommage à quoi, aux Gialli, à Halloween de Carpenter ? En tout cas on s'en passerait bien de ce genre d'hommage...
Tant le film ne dégage rien, zéro ambiance, zéro originalité, zéro prise de risque, filmé en plus en déambulateur.
Long et chiant, aux moins deux scène sympa sur le dénouement comme aussi la BO sur le générique final, lui permet d'avoir deux points.

2/10

[Flol]

Pas aimé non plus.
Encore un mec fan de Dario Argento (comme à peu près 98,2% des réalisateurs de films d'horreur), qui n'a pas grand-chose d'autre à proposer que des néons rouges, verts et bleus, quelques meurtres plus ou moins inventifs et 2-3 références méta.
Tout le reste n'est qu'un vide sans idée, sans mystère (il y avait pourtant de quoi faire, par rapport à l'identité du tueur...mais non rien), bref sans intérêt.

[Addis-Abeba]

Bien résumé Flol.

Revu:



Conforme à mon vieux souvenir.
Certes le scénario timbre post n’est pas le point fort du film, mais porté par une BO d’enfer et des sfx à l'ancienne fort réjouissants c'est pendant une heure fort sympathique, sur la dernière demi-heure John McNaughton pète littéralement les plombs avec notamment un homme chien pas piqué des hannetons, on fleurte alors et sur le final dangereusement avec le nanar.
Ca n'entache pas complètement l'ambiance général, mais c'est un peu dommage.
Excellents Tom Towles et Antonio Fargas dans le rôle de l'alien.

[Flol]

J'ai vu récemment :


Begotten (E. Elias Merhige - 1989)

Les 15 premières minutes sont cauchemardesques. Mais alors vraiment. Littéralement. À la hauteur de ce à quoi je m’attendais (le film a une excellente réputation dans le genre "cauchemar traumatisant sur pellicule"), à un tel point que j’étais en train de le ranger mentalement auprès du Eraserhead de Lynch et du plus récent mais tout aussi malaisant Skinamarink.
Sauf qu’au bout de 20 minutes, j’ai commencé à trouver le temps long, à me dire que j’avais surtout l’impression d’être face au genre d’œuvre exposée dans des galeries d’art contemporain, mais qui sur plus d’une heure, s’avère légèrement répétitive à force de tourner en rond dans un style volontairement abscons.

Reste des images indéniablement marquantes, une ambiance sonore assez dingue (les quelques plages musicales qu’on y entend possèdent ce son comme venu d’un autre temps auquel je suis particulièrement sensible cf. The Caretaker), un boulot incroyable en post-prod pour distordre et manipuler les images afin de leur donner cet aspect sale (ce qui a apparemment pris 8 mois de boulot), mais l’expérience ne fut clairement pas à la hauteur de mes attentes certainement trop élevées - ou alors j’ai vraiment vu trop de films déviants, ce qui reste tout à fait possible.

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Gate II (Tibor Takács - 1990)

Autant le premier opus reste toujours cette petite pépite du genre dont j'ai longuement poncé la VHS durant mon enfance, autant cette suite n'a pas grand-chose d'intéressant à proposer.
Dès le départ, cette histoire n'a aucun sens : pourquoi vouloir ouvrir de nouveau les portes de l'enfer ? Et pourquoi est-ce qu'un seul mini-démon se manifeste (probablement pour des causes budgétaires) ? Et pourquoi est-ce que cette créature est subitement capable d'exaucer n'importe quel vœu, mais uniquement sur une durée limitée puisqu'ils se transforment littéralement en caca au bout d'un certain temps ? Bref : pourquoi ce film ?
L'idée de faire une séquelle qui partirait dans une toute autre direction que le premier était tout à fait louable ; le problème, c'est que ça part dans 12 directions différentes et qu'aucune n'est la bonne.
Je sauverais juste le fait d'y voir une toute jeune et toute mignonnette Pamela Adlon (à l'époque "Pamela Segall") et quelques effets visuels franchement épatants, utilisant comme pour le premier opus pas mal de perspective forcée et de la stop-motion du plus bel effet.

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Hell House LLC Origins : The Carmichael Manor (Stephen Cognetti - 2023)

En voyant sa moyenne étonnamment élevée sur Letterboxd et IMDb, je m'attendais à un vrai bond en avant par rapport aux 2 opus précédents, particulièrement cataclysmiques (et notamment le troisième, catastrophique du début à la fin).
Alors oui, c'est effectivement mieux : certaines séquences font véritablement froid dans le dos, Cognetti parvient à plusieurs reprises à jouer habilement avec les encadrures de portes, les choses à peine discernables dans l'obscurité...enfin il y a plein de chouettes idées formelles disséminées un peu partout.
Le problème, c'est que pour ce qui est supposé être un found footage, il faut qu'on se tape un nombre INVRAISEMBLABLE d'effets sonores et de simili-musique, juste là pour indiquer aux spectateurs à quel moment ils sont supposés avoir peur, à quel moment la tension est en train de grimper...alors que le silence total aurait été tellement plus efficace ! Sur ce point précis, j'applaudirais à tout jamais l'originalité et l'audace du Blair Witch Project, qui faisait flipper sa race avec que dalle, et surtout pas avec des effets sonores ridicules toutes les 8 secondes pour pallier le vide.

Et encore moins avec des clowns, devenus aujourd'hui l'accessoire préféré de tous les réalisateurs de films d'horreur qui n'ont pas envie de se faire chier. En 2023, ça commence à sentir la paresse à plein nez. Tu mets un clown au visage flippant dans un coin de pièce et hop ! Le tour est joué !.....mmmhhhh non. Essaie encore, film.
Et je n'ai même pas encore parlé du jeu des comédiens, ni des 10 dernières minutes qui ne peuvent pas s'empêcher d'en faire totalement des caisses (pendant tout le film, on a droit à une balle rebondissante apparaissant mystérieusement...à la fin on en a carrément 12 !).
Bon bref, c'est franchement pas terrible.
Cognetti n'a malheureusement toujours pas réussi à reproduire ce petit miracle qu'était le premier Hell House LLC, mais cette fois, il a presque réussi à s'en rapprocher.
Don't believe the hype.

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When Animals Dream (Jonas Alexander Arnby - 2014)

Ah on les connaît, ces films fantastiques à tendance métaphorique sur ces jeunes en pleine mutation physique. Que ce soit Ginger Snaps, Grave ou bien le tout récent Le règne animal, tous ces films ne font que traiter en creux de la puberté et de la peur de l'altérité. Donc quand on voit le pitch de ce danois When Animals Dream, on se dit qu'on va vite se retrouver en terrain connu.
Sauf que finalement, pas tant que ça.
Déjà, de par son cadre particulier : on voit peu de films situés dans la campagne danoise, ses usines de poisson et sa communauté pas tout le temps aimable. Le tout étant particulièrement bien mis en valeur par une photo absolument sublime.
Quant à la jeune fille sujette aux mutations, on est face à un cas assez typique de nana qui se fait emmerder par des gros lourdauds mais qui, grâce à ses "super-pouvoirs" animalesques, prendra finalement sa revanche (pas franchement un spoiler, tellement on s'y attend dès le départ).
Sauf que tout est traité de façon très subtile, presque arty, et surtout très centré sur ses personnages. À ce titre, la relation entre la fille et son papa (joué par Lars Mikkelsen, frère de et même visage anguleux, même regard magnétique) sonne extrêmement juste. À un tel point qu'une scène en particulier m'a carrément mis les larmes aux yeux et serré la gorge.

Mais comme nous sommes avant tout face à un film fantastique, voire carrément d'horreur dans son dernier tiers (et son massacre sur le bateau, qui m'a presque fait penser au passage du Demeter dans le Dracula de Bram Stoker), il me faut aussi parler des effets spéciaux de maquillage. Et malgré un budget qu'on imagine modeste, ceux-ci s'avèrent aussi discrets qu'efficaces et ne font que renforcer l'aspect quasi réaliste du film.
Vraiment une chouette réussite, donc.

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Beyond the Black Rainbow (Panos Cosmatos - 2010)

Je crois que je suis vraiment fan de l'approche de Panos Cosmatos, son sens esthétique et sa façon assez inédite de dépeindre des univers horrifiques proches du cauchemar fiévreux.
La bande-son est incroyable et pose immédiatement une atmosphère pesante, pour ce qui constitue un récit ultra simple, voire simpliste (une jeune fille mutique s'évade d'un mystérieux institut mené par un psychiatre non moins mystérieux).
Alors ça dure 1h50 pour rien (honnêtement, l'ami Panos aurait pu en retirer 30 minutes que le résultat aurait été le même), on n'est pas loin de la pose esthétique que d'aucun pourrait trouver prétentieuse, mais je trouve cette atmosphère tellement envoûtante, tellement déviante et donc tellement efficace dans sa façon quasi subconsciente d'évoquer des choses enfouies au plus profond d'une âme viciée par le Mal.

Je m'emporte mais bon dieu, dans Mandy c'est vraiment ça et c'est de la folie totale ! Et je ne peux pas m'empêcher d'apprécier ce geste inaugural que constitue Beyond the Black Rainbow, malgré ses évidents défauts (oui bon ok, ça se regarde un peu trop filmer).

[Addis-Abeba]

Bien aimé ce Cosmatos, tu confirmes mon vieux souvenir pour The gate 2.
Begotten j’ai le dvd depuis 40 ans, toujours pas vu
Je note pour When Animals Dream, ce soir je regarde La main.

[Duane Jones]

Tu m'as donné envie pour Skinamarink et When Animals Dream. Mandy chef d’œuvre et pis c'est tout.

ce soir je regarde La main

Bon film d'horreur assez méchant (surtout pour un personnage).

[Addis-Abeba]

Tu m'as donné envie pour Skinamarink et When Animals Dream. Mandy chef d’œuvre et pis c'est tout.

ce soir je regarde La main

Bon film d'horreur assez méchant (surtout pour un personnage).

Je vois ce que tu veux dire,ces passages-là sont effectivement très dur et du coup parmis les meilleures de ce film.
Au final j'ai était un peu déçu,si le début est intriguant,il y a quand même beaucoup de scènes ratées et de longueurs, l'interprétation est en plus assez calamiteuse.
Quand même largement au dessus de tout ces films d'horreur impersonnels qui pullulent mais le réalisateur désamorce trop ses scènes horrifiques.

5/10

[Duane Jones]

Je vois ce que tu veux dire,ces passages-là sont effectivement très dur et du coup parmis les meilleures de ce film.
Au final j'ai était un peu déçu,si le début est intriguant,il y a quand même beaucoup de scènes ratées et de longueurs, l'interprétation est en plus assez calamiteuse.
Quand même largement au dessus de tout ces films d'horreur impersonnels qui pullulent mais le réalisateur désamorce trop ses scènes horrifiques.

Je serai moins sévère. L'interprétation n'est pas dingue mais le fait que l'action se passe en Australie change un peu la donne. C'est assez méchant mais il est vrai que ça ne fait pas peur du tout, l'aspect horrifique est vraiment raté. Finalement, je l'ai trouvé plutôt fun. Une préquelle est réalisée je crois, j'attendrai les retours avant de regarder.

[Flol]

C'est assez méchant mais il est vrai que ça ne fait pas peur du tout, l'aspect horrifique est vraiment raté.

Il y a effectivement un fond assez méchant qui fait plaisir, la plupart des personnages sont insupportables mais prennent cher.
Mais comme vous le dites, ça ne fait jamais véritablement peur. Et dans le genre de l'horreur, c'est quand même un tout petit peu problématique. C'est ce que j'avais dit dans ma petite review : une idée de départ à laquelle je ne crois strictement jamais. Le coup de la main maléfique (finalement utilisée comme un vulgaire téléphone capable de converser avec l'au-delà), sur le papier pourquoi pas ; mais tout ça est abordé de manière tellement superficielle et désinvolte par ces cons de jeunes, pour qui il est apparemment tout à fait normal de se faire posséder par des esprits malfaisants (ils trouvent ça même tellement marrant qu'ils s'amusent à filmer le tout avec leurs smartphones de merde), que ça m'a plus énervé qu'autre chose.

Une préquelle est réalisée je crois, j'attendrai les retours avant de regarder.

Je ne crois pas qu'il s'agira d'un prequel, les premières news annonçaient plutôt une "sequel" - qui devrait donc logiquement s'appeler Talk 2 Me.

[UnMecRandom]

Dans la catégorie "film difficile à vendre car on ne peut pas révéler plus que les 20 premières minutes, je vous présente Good boy. Maté car assez curieux de voir qu'est-ce que c'est cet obscur truc norvégien qui est le film le plus populaire sur Shadowz. Pas très motivé par le pitch moisi au premier abord mais la durée d'1H16 m'a fait passé outre. Sans spoiler plus, le point de départ est une rencontre Tinder entre un multimillionnaire timide et beau et une jeune étudiante en psycho. Rencontre idyllique jusqu'au petit matin où arrive au pied du lit le chien du millionnaire qui n'est d'autre qu'un homme déguisé en chien.

Bon comme ça, ça n'a pas l'air top. Mais on est vite séduit par la rencontre Tinder et surtout l'écriture. Tout au long du film, il y a une relecture sarcastique de 50 shades of grey qui est assez efficace mais surtout ce qui rend admiratif c'est la maitrise narrative et les tournants que vont prendre l'histoire. Clairement, c'est le genre de film où on est surpris et il ne vaut mieux rien savoir du déroulé. La deuxième partie est assez savoureuse niveau ironie et second degré et l'histoire devient vite un cauchemar (sinon le texte ne serait pas dans le topic horreur).

Seul regret, dans les 15 dernières minutes, le film perd de sa force narrative et se rate un peu. Malgré une très jolie dernière scène. ça cède un peu à la facilité avec une ellipse grossière. Comme si le film, bourré d'idées jusqu'à là, avait une petite panne sèche. Bon là je suis obligé de mettre en spoil

Spoiler (cliquez pour afficher)

Comment Sigrid n'est pas sauvé par son amie qui s'inquiète de sa disparition? Qui pourrait prévenir les flics? L'impression qu'il manque une 3ème partie où Viljar Boe expliquerait comment Christian s'en sort. N'étant pas trop à l'aise, il préfère la solution de l'ellipse qui n'est pas bonne. Ca se sent d'ailleurs avant que Sigrid ne se fasse assommer. Autant avant c'est maitrisé, là moyen. Elle pourrait le taper 2 fois avec la batte de baseball et puis la caméra qui choisit le fait de le montrer se relever alors que le mieux aurait été d'opter pour le hors-champ. Et mettre la musique à fond pour comprendre et rendre encore plus crédible le fait que Christian s'en sorte.

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Bref, goût un peu amer dans la bouche. Mais ça vaut le coup d'oeil, tellement c'est mené de manière malicieuse les 2 tiers du film. C'est vraiment le film qui mériterait un remake, tellement il y a du potentiel, si le troisième tiers est remodelé.

@flol : lu ton texte qui est tout en spoiler. Normal vu le film. Je suis étonné que tu ne relève pas les points que je mette en spoiler. Après sur la mise en scène, je suis moins sévère. Elle fait le job mais c'est vrai qu'elle pourrait avoir plus d'ampleur. Pour ça que j'adorais que le film soit remaké si on le débarrasse de ses soucis.

[Addis-Abeba]

Le Dernier Voyage du Demeter:

J'adore l'univers de Dracula, on a eu beaucoup d'adaptation brillantes.
Difficile d'innover de nos jours, et on pouvait attendre plus du réalisateur norvégien André Øvredal qui a eu son petit moment de "gloire" avec The Troll Hunter et The Jane Doe Identity.
Malheureusement c'est bien trop conventionnel, le fait de ne parler que de la traversée vers Londres est un postulat plutôt sympathique, mais encore faut-il que le traitement soit à la hauteur.
L'interprétation générale est assez fade, la réalisation beaucoup trop sage, pire encore le film rate complétement son ambiance, la créature est mal faite et ne fait jamais peur. A mi-parcours j'ai pu balancer mon collier de gousse d'ail ...
L'image est d'ailleurs beaucoup trop sombre (le film se passant évidemment pratiquement que la nuit, ca n'aide pas), surement pour masquer ses VFX assez hideux.
Bref un potentiel prometteur jamais exploité et un final qui évidemment annonce une suite, pas sur que ce soit nécessaire.
A noter quand même un point positif, les rues,le port en Transylvanie d'où part le Demeter, sont très réalistes.

[Captain Blood]

Le Dernier Voyage du Demeter:

J'adore l'univers de Dracula, on a eu beaucoup d'adaptation brillantes.
Difficile d'innover de nos jours, et on pouvait attendre plus du réalisateur norvégien André Øvredal qui a eu son petit moment de "gloire" avec The Troll Hunter et The Jane Doe Identity.
Malheureusement c'est bien trop conventionnel, le fait de ne parler que de la traversée vers Londres est un postulat plutôt sympathique, mais encore faut-il que le traitement soit à la hauteur.
L'interprétation générale est assez fade, la réalisation beaucoup trop sage, pire encore le film rate complétement son ambiance, la créature est mal faite et ne fait jamais peur. A mi-parcours j'ai pu balancer mon collier de gousse d'ail ...
L'image est d'ailleurs beaucoup trop sombre (le film se passant évidemment pratiquement que la nuit, ca n'aide pas), surement pour masquer ses VFX assez hideux.
Bref un potentiel prometteur jamais exploité et un final qui évidemment annonce une suite, pas sur que ce soit nécessaire.
A noter quand même un point positif, les rues,le port en Transylvanie d'où part le Demeter, sont très réalistes.

Pas mieux, on attend toujours que quelqu'un arrive à faire du neuf avec du vieux, et l'idée de traiter uniquement la traversée du Demeter collait assez bien à cette idée.
Mais j'avais les mêmes attentes que toi et j'ai eu les mêmes déceptions.
Un gentil film peut-être à voir mais surement pas à revoir.

[Duane Jones]

The Cursed/Eight for Silver de Sean Ellis (2021) - Netflix
Meilleur film de lycanthrope vu depuis des lustres. Ça se passe dans la campagne anglaise à la fin du 19ème. C'est carré, bien écrit, bien joué. Le réalisateur est également chef opérateur et il a bien raison, la photo automnale est superbe. En dehors d'une fin moins forte que le reste (la scène dans l'église notamment), le récit prend le temps de se développer sans être chiant. Sean Ellis a confiance dans son histoire et dans son travail sur l'atmosphère. A noter en intro, une séquence de massacre franchement traumatisante. Du brouillard, une malédiction lancée par une gitane, des loups-garous assez originaux. J'aime.



Dans la peau de ma mère de Kenneth Lim Dagatan (2023) - PrimeVideo
Folk horror philippin sans rythme. Arrivé au générique de fin, j'avais l'impression que le film n'avait toujours pas commencé. Dommage car la créature hantant la forêt est très originale, une sorte de fée/démon au costume kitsch et beau à la fois. L'héroïne, une jeune fille passe un pacte avec la créature afin de sauver sa mère malade, voire mourante. Cette dernière va ingérer un insecte qui va complètement la changer... elle est possédée par une sorte de démon et émet des sons à la grudge. Sauf que pour arriver ne serait-ce que là, il faut attendre 45 mn et ce n'est pas franchement passionnant (par sûr que ça le soit après d'ailleurs).