Vu les deux premiers Specials.
Vraiment sympa de retrouver David Tennant dans le rôle, ainsi que le duo parfait qu'il forme avec Catherine Tate (Donna Noble).
Surtout le second se déroulant à bord d'un mystérieux vaisseau spatial perdu à la lisière de l'Univers.
Sinon, on est sur BBC, où l'entrisme woke est puissant. Les militants ne désarment pas.
Donc dans le premier épisode, on a la fille de Donna, métisse et non-binaire.
Et dans le second, Isaac Newton, sous son légendaire pommier, nous apparaît sous des traits d'un acteur de type antillais…
Mais bon, ce n'est pas une surprise dans cette série, qui est par essence "progressiste"…
Conclusion de l'arc dans le troisième Special, samedi, avec à son terme l'arrivée du 15e Docteur.
AustinSix a écrit : ↑4 déc. 23, 12:48
Vu les deux premiers Specials.
Vraiment sympa de retrouver David Tennant dans le rôle, ainsi que le duo parfait qu'il forme avec Catherine Tate (Donna Noble).
Surtout le second se déroulant à bord d'un mystérieux vaisseau spatial perdu à la lisière de l'Univers.
Sinon, on est sur BBC, où l'entrisme woke est puissant. Les militants ne désarment pas.
Donc dans le premier épisode, on a la fille de Donna, métisse et non-binaire.
Et dans le second, Isaac Newton, sous son légendaire pommier, nous apparaît sous des traits d'un acteur de type antillais…
Mais bon, ce n'est pas une surprise dans cette série, qui est par essence "progressiste"…
Conclusion de l'arc dans le troisième Special, samedi, avec à son terme l'arrivée du 15e Docteur.
D'accord sur la qualité divertissante de ces deux épisodes avec le retour momentané de Tennant et Tate.
Pour le wokisme, disons que Doctor Who est effectivement la seule série des années 2000 à prôner le mélange des genres, des races bien avant que le mot "woke" existe sans jamais en faire un discours en soi.
Sans faire un débat sur le wokisme (on n'est pas chez Valeurs actuelles, soyons sérieux), que ce soit chez Doctor Who ou ailleurs (la BBC, mais même Hollywood ou la France), c'est généralement toujours la même chose : l'écriture, à laquelle tu vas appliquer une grille de lecture. Je prends souvent l'exemple du reboot de Jumanji, sorti il y a quelques années. Impossible de ne pas y appliquer une grille sur la transidentité. Or, l'écriture est brillante, et personne ne s'en est offusqué à ma connaissance. La jupe de Karen Gillian, oui. La comparaison avec le précédent, certes. Mais ça, je ne l'ai jamais entendu.
Le problème dans bon nombre de productions, c'est quand cette grille est la seule chose qui apparaît. Les premières saisons de Doctor Who ont pas mal de sous-entendus, notamment via le personnage de Jack Harkness. Aucun souci. Martha Jones, compagne noire, ou Mickey ? Pas de problème. On ne résume pas les personnages à leurs orientations. Et le CV de Russell T Davies (Queer as folk, It's a sin, Banana, Cucumber, Years and years...) montre que l'homosexualité, plus largement l'orientation sexuelle est présente et questionnée dans ses créations, ce qui se ressent dans Doctor Who. Donc on ne peut pas dire que ça soit nouveau.
Or, quand le même personnage de Jack est de retour le temps de quelques épisodes sous l'ère Chibnall c'est fascinant : il n'est plus qu'une image creuse. Je serai incapable de dire à quoi il servait, hormis un vague souvenir d'une vacuité totale et gênante. L'ère Chibnall c'est des moyens hallucinants, mais un cahier des charges qui n'est plus seulement le squelette des récits, mais son entièreté. Quand c'est comme ça, c'est très rare que ça n'arrive à convaincre. Trop factice, artificiel, et ça prend des allures de trac.
Je n'ai pas encore vu ces 3 épisodes spéciaux, j'attends de les voir avec ma fille. J'en attends beaucoup, mais le peu que j'ai vu (le mini-épisode avec la genèse des Daleks) semble avoir retrouvé l'esprit de cette série. Alors certes, l'idée d'aller retrouver les personnages doudous est un peu facile, mais ne boudons pas notre plaisir, surtout que ça permet de boucler la boucle avant un nouveau (nouveau) départ dès l'épisode de Noel, qui annoncera la troisième ère du Doctor.
Je redécouvre tous les acteurs débutants qui ont joué dans cette série avant d'etre connu : Carey Mulligan, Gemma Chan, Andrew Garfield, Daniel Kaluuya et surtout Karen Gillan. Et ca sans compter les innombrables guets star le temps d'un épisode.
« Quand des hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. »
