Burt Reynolds (1936-2018)

[Supfiction]

Burt is back.

Les Bootlegers de Joseph Sargent (BQHL - BR - 25/05/23)

Synopsis : Incarcéré pour contrebande d’alcool frelaté, Gator McKlusky s’évade après avoir appris la mort de son jeune frère, assassiné par le shérif Connors. Repris, il accepte l’offre que lui font les agents fédéraux : une remise de peine contre des preuves qui feront justement tomber Connors, un homme corrompu jusqu’à l’os. Une bonne occasion de se venger en toute légalité. Flanqué de Watson, un pilote de stock-car, McKlusky infiltre, à ses risques et périls, l’organisation de distillateurs clandestins contrôlée par le shérif et sa bande.

[innaperfekt_]

Heat (1986)

Polar noir aux petits oignons dessiné sur mesure pour Reynolds. C'est pas du grand cinéma mais c'est du très bon divertissement. Film à la production complètement chaotique (Altman aurait dû réaliser, et ça aurait surement donné autre chose). Burt aurait agressé Dick Richards sur le plateau et le film a engendré pas moins de 5 réalisateurs à la suite, dont Reynolds lui-même. Il en reste un néo-noir saupoudré de tatane joliment orchestrée. Y a du jazz pendant 1h15 et le film dure 1h40. Pure scène de vengeance féministe très jouissive à la clef et malheureusement, un final en happy ending beaucoup trop convenu.

[manuma]

Un des meilleurs Burt Reynolds de la période 80, terminé par le téléaste Jerry Jameson, il me semble. Son remake de 2015, pourtant également écrit par William Goldman, a bien du mal à soutenir la comparaison.

[innaperfekt_]

Un des meilleurs Burt Reynolds de la période 80, terminé par le téléaste Jerry Jameson, il me semble. Son remake de 2015, pourtant également écrit par William Goldman, a bien du mal à soutenir la comparaison.

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Le personnage de Reynolds avance dès les premières minutes avec une forme de noirceur et de fatalisme, que j'étais vraiment persuadé qu'il fonçait droit vers la mort, en l'acceptant d'ailleurs. Mais le script le sauve non seulement lui mais aussi son side kick adorable formidablement interprété par Peter MacNicol, alors qu'il se prend une rafale d'uzi dans le bide. Vraiment une fin décevante, tu trouves pas ?

[manuma]

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Ben, ce que je n'ai pas aimé dans le remake de 2015, outre le jeu limité de Jason Statham face à celui de Reynolds, c'est que, justement, l'excellent sidekick de l'intrigue ne meurt pas... parce que j'étais justement persuadé qu'il y passait dans la version de Reynolds, tellement c'en est presque logique !!
Du coup, tu viens un peu de m’esquinter le souvenir de la version Richards et cie

Sinon d'accord avec toi, dommage de ne pas être allé jusqu'au bout dans cette noirceur, car l'on tenait alors un grand néo-noir eighties, plus qu'un excellent Reynolds...

[manuma]

THE CREW (2000)



Comédie mafieuse produite par Barry Sonnenfeld, dont on sent un peu la patte, sur un quatuor de retraités du gangstérisme qui reprennent du service. On cite évidemment allégrement, et malheureusement sans beaucoup d'imagination, Scorsese et Goodfellas. Ca manque d'alchimie entre les acteurs, qui font le job, mais sans avoir l'air de s'amuser plus que ça. Ce qui est tout de même rageant lorsqu'on a sous la main des pros de la comédie comme Reynolds et Dreyfuss. Et puis, comme il s'agit d'une production Touchstone, on essaie de rester léger dans l'ambiance, en dépit des péripéties impliquant quelques morts violentes et une panoplie de personnages peu recommandables, pour un résultat forcément bancal, en plus donc d'être un brin paresseux. Bref, déception, de mon côté.