Le film est nommé, cette année, meilleur film de tous les temps par un panel de 1639 professionnels. Mérité ?
Il traine sur mes étagères depuis un bout de temps, c'est peut-être l'occasion...
Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles (Chantal Ackerman - 1975)
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Re: Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles (Chantal Ackerman - 1975)
Ce n'est absolument pas mérité.Karras a écrit : ↑1 déc. 22, 22:07 Le film est nommé, cette année, meilleur film de tous les temps par un panel de 1639 professionnels. Mérité ?
Il traine sur mes étagères depuis un bout de temps, c'est peut-être l'occasion...
Le film d'Ackerman est un classique, audacieux, provocant, lent, long, assommant.
Je vois mal ce film aussi influent que beaucoup d'autres qui lui succèdent. Mais bon...
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cinephage
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Re: Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles (Chantal Ackerman - 1975)
Je pense un peu biaisé le top qui a place ce film en tête, comme il en a été discuté dans le topic idoine. Néanmoins, c'est une oeuvre majeure, féministe, mais aussi formaliste et rude, et tant mieux si ce micro-évènement cinéphile est l'occasion de le faire découvrir aux curieuses et curieux.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles (Chantal Ackerman - 1975)
Jeremy Fox a écrit : ↑27 nov. 23, 07:52 Antoine nous parle du désormais fameux Jeanne Dielman, 23 quai du commerce 1080 Bruxelles.
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Re: Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles (Chantal Ackerman - 1975)
Les captures twitter sur Akerman à propos du temps devant un film m'ont fait repenser à Jeanne Dielman.
Il y a peu, j'en ai parlé à un gars, puis son pote nous rejoint. On lui parle du synopsis, je lui montre quelques commentaires élogieux. Il ne répond pas, puis soupire brusquement d'un air affligé en lâchant : "Pourquoi l'humanité imagine ce genre de choses ?".
Jusque-là, j'étais habitué aux remarques sur la longueur. Au début, c'était le cas avec ce film, puis brusquement, j'ai senti comme une accélération. C'était étrange.
L.R
Il y a peu, j'en ai parlé à un gars, puis son pote nous rejoint. On lui parle du synopsis, je lui montre quelques commentaires élogieux. Il ne répond pas, puis soupire brusquement d'un air affligé en lâchant : "Pourquoi l'humanité imagine ce genre de choses ?".
Jusque-là, j'étais habitué aux remarques sur la longueur. Au début, c'était le cas avec ce film, puis brusquement, j'ai senti comme une accélération. C'était étrange.
L.R
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Re: Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles (Chantal Ackerman - 1975)
Pour l'année 2023, sur les films à l'affiche + reprise au cinéma, il y a pas à hésiter, c'est le plus beau et le plus douloureux film que j'ai vu. Le travail sur le temps, l'espace, l’aliénation sociale et sa photographie font un cas à part, un film hors du temps, hors des modes, une leçon de cinéma dans son aspect "less is more". C'est un film scruté à la loupe, mathématique.