Jane Birkin (1946-2023)

[Margo]

Je suis en train d'écouter Pascale Clark sur France Inter, et une nouvelle diffusion d'un titre (Elisa) tiré de l'album de reprises de Gainsbarre version arabisantes. A chaque nouveau titre que j'entends je suis bluffé alors que je n'ai jamais trop aimé le filet de voix fluet de Jane, ni les reprises de Gainsbourg (il se débrouillait très bien tout seul). Qui l'a acheté ? Est ce que tout est du même tonneau réjouissant ?

Margo-alléchée

[John Constantine]

Euh non... mais je l'avais vu en concert en février dernier à Paris avec le même répertoire - au millimètre près - que le live. C'est superbe - la version des "Dessous Chics" piano-voix est à chialer sur sa chemise - et les envolées arabisantes sur "La valse de Melody", la "Javanaise" a capella, sa générosité et la manière dont elle se met le public dans la poche font le reste. Dispo aussi en dvd, souvent en okaz chez Gibert, aussi.

[michocko]

Elle passe dans quelques jours près de chez moi (à Istres) mais je n'ais pas eue envie d'y aller.
Il parait que cet album vaut le coup, mais elle, le personnage, m'ennerve un peu avec son faux accent anglais depuis 30 ans et son côté "j'ai fait toute ma carrière sur Gainsbourg".
Sans le grand Serge, je ne crois pas qu'elle serait grand chose.

Faudra quand même que j'aille écouter cet album

[Jordan White]

Elle passe dans quelques jours près de chez moi (à Istres) mais je n'ais pas eue envie d'y aller.
Il parait que cet album vaut le coup, mais elle, le personnage, m'ennerve un peu avec son faux accent anglais depuis 30 ans et son côté "j'ai fait toute ma carrière sur Gainsbourg".
Sans le grand Serge, je ne crois pas qu'elle serait grand chose.

Faudra quand même que j'aille écouter cet album

Tu ne peux pas être plus vexant michocko concernant Jane. Elle serait très certainement peinée de lire ton message, même si je ne ne pense pas que tu sois malhonnête. Tu n'es pas le seul à voir Jane Birkin ainsi ( cette petite anglaise à l'accent "inventé"). Je rappelle que c'est sa langue maternelle et qu'elle parle très bien le français, couramment. Elle a accompagné Serge Gainsbourg pendant assez longtemps pour qu'on lui colle l'image de " femme à Gainsbourg", incapable de prendre son envol, de chanter ou de faire des choses sans lui.
Il s'est avérée qu'après la mort de Serge, personne n'est venue l'a voir pendant un certain temps. Les concerts étaient annulés, elle n'enregistrait plus, les gens se désinteressaient d'elle. Elle en a je pense beaucoup souffert, comme si aux yeux de certains elle ne méritait pas d'être artiste, et surtout d'être là où elle était, sur scène, que ce soit au plan musical ou théâtral ou au cinéma
Et puis les gens ont enlevé quelques a priori et on renoué un peu avec elle puis l'ont suivi pour elle, pour sa fraîcheur, pour sa fragilité aussi. Elle a recommencé à monter sur scène et à faire ce qu'elle sait faire avec talent : jouer la comédie et chanter.
Elle a sorti d'autres albums et surtout elle les a sorti sur son nom, ce qu'elle représentait, sur l'artiste qu'elle était, et pas sur le souvenir de son couple. Si Gainsbourg a composé ses plus beaux albums ( Baby Alone in Babylone, etc..) il n'empêche qu'aujourd'hui elle renoue avec le goût de la scène, avec la chanson et avec d'autres artistes ( collaboration avec Daho, etc..).
Et Arabesque est un album splendide, oriental et coloré, qui montre une Jane Birkin un peu plu en danger musicalement qui ose des choses. Il montre aussi que la musique de Gainsbourg ne vieillit pas quel que soit le style dans lequel elle est abordée. C'est tout simplement exceptionnel.

[michocko]

Je comprend ce que tu dis, mais je ne sent pas la sincérité chez quelqu'un qui parle depuis plus de 30 ans français et qui dit encore "LA petit garçon" !!!
Je ne crois pas au personnage, j'ai l'impression que l'on veut me prendre pour un con.

Soit c'est du pipeau et elle fait exprès, soit elle ne fait absolument aucun effort pour se donner un genre (un peu comme Van dame )

Son album est peut être excellent (avec les compos de Serges, il y a de trés grandes chances et puis elle sait s'entourer d'artistes trés compétents), ce n'est pas la qualité de celui ci que je juge, mais ces qualités artistiques à elle.

Elle ne compose pas, elle c'écris pas de texte, elle interprette juste.
J'ai moins de respect (ce qui ne veut pas dire que j'en ais pas) pour les artistes qui interprette seulement.

Jane, n'a pas une voix de chanteuse, mais plus de conteuse.
Sa voix donne une ambiance (comme Serge, Brel ou Brassens, mais eux écrivais leurs musiques) le fait qu'elle ait une voix (en dehors de l'accent) si commune et qu'elle ne soit pas la créatrice des chansons fait que je la respecte moins.

Et puis, plutôt que de faire tel un Johnny, sans savoir écrire, s'entourer de différents auteurs compositeurs, Jane elle ne limite son répertoire quasiment qu'aux musiques de Serges...
Qu'elle interprette les musiques qu'il a écrite pour elle, c'est parfaitement normal, qu'elle interprette quelques reprises en hommage à lui, ça l'est également, mais qu'elle fasse tous ces concerts (et maintenant album) sur ces compos, je trouve que ça fait beaucoup.

La tête d'affiche du Concert n'est plus "Jane birkin" mais "Serge Gainsbourg".

Pour finir sur elle, je trouve qu'elle est bien sympas, que ses chansons sont agréables à écouter, que le genre qu'elle se donne commence à être un peut trop répétitif et qu'elle s'enferme trop dans son rôle "d'ex-femme à Gainsbourg".
Bref qu'on parle plus de Birkin pour son ex mari que pour ses qualités artisitiques...
Ne serais ce pas un peut trop de bruit pour rien ?

[John Constantine]

(lu dans les inrocks) Jane B. sort un album de duos pour le 30 mars dans les bacs intitulé Rendez-vous. Générique de rêve: Gonzales aux manettes mais surtout tapis royal pour les duettistes. Alors:
- Souchon
- Chamfort
- Daho
- Manu Chao
- Miossec (reprise de Pour un flirt de Delpech)
- Paolo Conte
- Mickey 3D
- Arno

et pour les anglo-saxons, euh... Brian Molko, Beth Gibbons et Bryan Ferry (pour une cover de In Every Dream Home a Heartache, champagne Roxy Music circa 1973). Noel avant l'heure donc.

[christian]

et pour les anglo-saxons, euh... Brian Molko, Beth Gibbons et Bryan Ferry (pour une cover de In Every Dream Home a Heartache, champagne Roxy Music circa 1973). Noel avant l'heure donc.

Ahh, un petit bijou que cette chanson en forme d'ode à une poupée gonflable un chef d'oeuvre absolu du rock selon moi...

[Karras]

Jane Birkin est décédée le 16 juillet 2023. Elle avait un lien particulier avec la Bretagne ou elle avait une maison sur les bords de l'Aber Benoit.

Spoiler (cliquez pour afficher)

https://www.letelegramme.fr/france/jane ... 394914.php
https://www.letelegramme.fr/bretagne/ja ... 395233.php

Je l'avais vu il y a quatre ans aux vieilles charrues dans une version symphonique du répertoire de Gainsbourg.



Filmographie

1965 : Le Knack... et comment l'avoir (The Knack... and How to Get It) de Richard Lester – la motarde (non créditée)
1966 : Jeunes gens en colère (The Idol) de Daniel Petrie – une étudiante des beaux-arts (non créditée)
1966 : Le Gentleman de Londres (Kaleidoscope) de Jack Smight avec Warren Beatty et Susannah York – la fille exquise
1966 : Blow-Up de Michelangelo Antonioni avec Gillian Hills – la fille blonde
1968 : Wonderwall de Joe Massot – Penny Lane
1968 : Slogan de Pierre Grimblat avec Serge Gainsbourg et Juliet Berto – Evelyne
1969 : La Piscine de Jacques Deray avec Romy Schneider, Alain Delon et Maurice Ronet – Penelope
1969 : Les Chemins de Katmandou d'André Cayatte avec Serge Gainsbourg et Elsa Martinelli – Jane

1970 : Trop petit mon ami de Eddy Matalon avec Michael Dunn, Bernard Fresson et Claude Brasseur – Christine Mars / Christine Devone
1970 : Sex Power d'Henry Chapier avec Bernadette Lafont – Jane
1970 : Alba pagana d'Ugo Liberatore avec Alessio Orano – Flora Finlake
1970 : Cannabis de Pierre Koralnik avec Serge Gainsbourg – Jane Swenson
1971 : 19 filles et un marin (19 djevojaka i mornar) de Milutin Kosovac avec Serge Gainsbourg – Milja
1971 : Le Roman d'un voleur de chevaux (Romance of a Horsethief) de Abraham Polonsky avec Yul Brynner, Eli Wallach et Serge Gainsbourg – Naomi
1971 : Melody (téléfilm) de Jean-Christophe Averty sur un scénario et une musique de Serge Gainsbourg – Melody Nelson
1972 : Trop jolies pour être honnêtes de Richard Balducci avec Bernadette Lafont et Élisabeth Wiener – Christine
1973 : Don Juan 73 ou si Don Juan était une femme de Roger Vadim avec Brigitte Bardot, Robert Hossein et Mathieu Carrière – Clara
1973 : Les Diablesses (La morte negli occhi del gatto) d'Antonio Margheriti avec Hiram Keller et Serge Gainsbourg – Corringa
1973 : Projection privée de François Leterrier avec Françoise Fabian et Bulle Ogier – Kate / Hélène
1974 : Le Mouton enragé de Michel Deville avec Jean-Louis Trintignant, Romy Schneider, Jean-Pierre Cassel et Jean-François Balmer – Marie-Paule
1974 : La moutarde me monte au nez de Claude Zidi avec Pierre Richard et Claude Piéplu – Jackie Logan
1974 : Le Manoir des fantasmes (Dark Places) de Don Sharp avec Christopher Lee, Joan Collins et Herbert Lom – Alta
1974 : Comment réussir quand on est con et pleurnichard de Michel Audiard avec Jean Carmet, Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Stéphane Audran et Évelyne Buyle – Jane
1974 : Sérieux comme le plaisir de Robert Benayoun avec Isabelle Huppert – Ariane Berg
1975 : La Course à l'échalote de Claude Zidi avec Pierre Richard et Michel Aumont – Janet
1975 : Catherine et Compagnie de Michel Boisrond avec Patrick Dewaere et Jean-Claude Brialy – Catherine
1975 : Sept morts sur ordonnance de Jacques Rouffio avec Gérard Depardieu, Michel Piccoli, Michel Auclair et Marina Vlady – Jane Berg
1976 : Je t'aime moi non plus de Serge Gainsbourg avec Joe Dalessandro – Johnny
1976 : Le Diable au cœur de Bernard Queysanne avec Jacques Spiesser, Emmanuelle Riva et Philippe Lemaire – Linda
1976 : L'Amour, c'est quoi au juste ? (Bruciati da cocente passione) de Giorgio Capitani avec Aldo Maccione, Catherine Spaak — Virginia Vismara
1977 : L'Animal de Claude Zidi avec Jean-Paul Belmondo, Raquel Welch – la vedette féminine (participation)
1978 : Melancoly Baby de Clarisse Gabus avec Jean-Louis Trintignant, Jean-Luc Bideau – Olga
1978 : Mort sur le Nil (Death on the Nile) de John Guillermin avec Bette Davis, Peter Ustinov et Maggie Smith – Louise Bourget
1979 : Au bout du bout du banc de Peter Kassovitz avec Victor Lanoux et Georges Wilson – Peggy

1980 : La Fille prodigue de Jacques Doillon avec Michel Piccoli – Anne
1981 : Egon Schiele, enfer et passion (Egon Schiele - Exzesse und Bestrafung) d’Herbert Vesely (de)
1981 : Rends-moi la clé de Gérard Pirès avec Jacques Dutronc et Guy Marchant – Catherine
1982 : Meurtre au soleil (Evil Under the Sun) de Guy Hamilton avec Peter Ustinov – Christine Redfern
1983 : L'Ami de Vincent de Pierre Granier-Deferre avec Philippe Noiret et Jean Rochefort – Marie-Pierre
1983 : Circulez y'a rien à voir de Patrice Leconte avec Michel Blanc – Hélène Duvernet
1983 : L'Amour par terre de Jacques Rivette avec Géraldine Chaplin – Emily
1984 : La Pirate de Jacques Doillon avec Andrew Birkin, Maruschka Detmers et Laure Marsac – Alma
1984 : Le Garde du corps de François Leterrier avec Gérard Jugnot et Sami Frey – Barbara Penning
1985 : Le Neveu de Beethoven de Paul Morrissey avec Nathalie Baye et Mathieu Carrière – Joanna
1985 : Dust de Marion Hänsel avec Trevor Howard et John Matshikiza – Magda
1985 : Souvenirs secrets (Leave All Fair) de John Reid avec John Gielgud et Féodor Atkine – Marie / Katherine Mansfield
1986 : La Femme de ma vie de Régis Wargnier – Laura
1987 : Comédie ! de Jacques Doillon avec Alain Souchon – Elle
1987 : Kung-Fu Master d'Agnès Varda avec Charlotte Gainsbourg, Lou Doillon et Mathieu Demy – Mary-Jane
1988 : Jane B. par Agnès V. d'Agnès Varda avec Alain Souchon, Jean-Pierre Léaud et Philippe Léotard – elle-même (portrait)
1987 : Soigne ta droite de Jean-Luc Godard – la cigale

1990 : Daddy nostalgie de Bertrand Tavernier avec Dirk Bogarde – Caroline
1991 : La Belle Noiseuse de Jacques Rivette avec Michel Piccoli, Emmanuelle Béart et Marianne Denicourt – Liz
1995 : Noir comme le souvenir de Jean-Pierre Mocky avec Sabine Azéma et Jean-François Stévenin – Caroline
1995 : Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma d'Agnès Varda avec Catherine Deneuve – celle qui dit « radin »
1997 : On connaît la chanson d'Alain Resnais (scénario de et avec Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri) et aussi André Dussollier, Lambert Wilson et Sabine Azéma – Jane
1998 : La fille d'un soldat ne pleure jamais (A Soldier's Daughter Never Cries) de James Ivory avec Leelee Sobieski et Virginie Ledoyen – Mrs Fortescue
1999 : The Last September de Deborah Warner avec Michael Gambon, Maggie Smith, Fiona Shaw et Lambert Wilson – Francie Montmorency

2001 : Ceci est mon corps de Rodolphe Marconi avec Louis Garrel, Annie Girardot – Louise Vernet
2001 : Reines d'un jour de Marion Vernoux avec Karin Viard, Sergi López, Hélène Fillières, Clémentine Célarié et Victor Lanoux – Jane
2002 : Merci Docteur Rey de Andrew Litvack avec Stanislas Merhar, Dianne Wiest, Jerry Hall, Vanessa Redgrave et Bulle Ogier – Pénélope
2003 : Mariées mais pas trop de Catherine Corsini avec Émilie Dequenne, Pierre Richard, Jérémie Elkaïm et Clovis Cornillac – Renée
2006 : Boxes de Jane Birkin avec Jane Birkin, Géraldine Chaplin, Michel Piccoli, Natacha Régnier et Lou Doillon – Anna
2006 : La Tête de maman de Carine Tardieu avec Pascal Elbé, Kad Merad, Karin Viard et Jane Birkin – Jane Birkin (elle-même)
2009 : 36 vues du pic Saint-Loup de Jacques Rivette – Kate

2010 : Thelma, Louise et Chantal de Benoît Pétré – Nelly
2011 : Si tu meurs, je te tue d'Hiner Saleem – Louise
2012 : Venir au monde (Venuto al mondo) de Sergio Castellitto – psy
2013 : Haewon et les hommes (hangeul : 누구의 딸도 아닌 해원 ; RR : Nugu-ui ttal-do anin Haewon) de Hong Sang-soo – elle-même
2013 : Quai d'Orsay de Bertrand Tavernier – Molly Hutchinson
2016 : La Femme et le TGV57 de Timo von Gunten (court-métrage) – Elise

2021 : Jane par Charlotte de Charlotte Gainsbourg

Discographie

Albums studio
1969 : Jane Birkin – Serge Gainsbourg (SG)
1973 : Di Doo Dah (SG)
1975 : Lolita Go Home
1978 : Ex fan des sixties (SG)
1983 : Baby Alone in Babylone (SG)
1987 : Lost Song (SG)
1990 : Amours des feintes (SG)
1996 : Versions Jane (SG)
1998 : À la légère
2004 : Rendez-vous
2006 : Fictions
2008 : Enfants d'hiver
2017 : Birkin / Gainsbourg : le symphonique
2020 : Oh ! Pardon tu dormais…

Albums en public
1987 : Jane Birkin au Bataclan (SG)
1992 : Je suis venue te dire que je m'en vais… (concert au Casino de Paris)
1996 : Intégral Olympia
2000 : Jane en concert au Japon
2002 : Arabesque
2009 : Au Palace
2012 : Jane Birkin Sings Serge Gainsbourg Via Japan
2022 : Oh ! pardons tu dormais... le concert

[odelay]

Il y a eu vraiment un avant et un après Je t’aime moi non plus (le film). Après ce film, elle n’a pas bossé pendant deux ans au cinéma et quand elle est revenu c’est par un film Hollywoodien via un second rôle, Mort sur le Nil. Elle a cessé d’être la petite nana anglaise rigolote. Je pense que c’était voulu mais également que c’était subi, il y a dû avoir un manque de propositions interessantes, le cinéma n’a plus trop su quoi faire avec elle jusqu’à ce qu’elle rencontre Doillon qui lui a apporté une nouvelle voie. Je pense aussi qu’elle a sans doute payé le côté radical du film de Gainsbourg.

[cinéfile]

A l'annonce de sa mort, la scène qui m'ait directement revenue en tête est celle entre Bacri et elle dans On Connaît La Chanson. Une scène d'autant plus mémorable que c'est l'unique apparition de JB dans le film, il me semble. Et quelle apparition ! Un moment très émouvant où elle fait un playback sur Quoi.

[Lionel]

Il y a eu vraiment un avant et un après Je t’aime moi non plus (le film). Après ce film, elle n’a pas bossé pendant deux ans au cinéma et quand elle est revenu c’est par un film Hollywoodien via un second rôle, Mort sur le Nil. Elle a cessé d’être la petite nana anglaise rigolote. Je pense que c’était voulu mais également que c’était subi, il y a dû avoir un manque de propositions interessantes, le cinéma n’a plus trop su quoi faire avec elle jusqu’à ce qu’elle rencontre Doillon qui lui a apporté une nouvelle voie. Je pense aussi qu’elle a sans doute payé le côté radical du film de Gainsbourg.

Mort sur le Nil, malgré la présence de grandes stars hollywoodienne, est un film anglais