Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?

[murphy]

Cher DVD Classik,

Hier soir, avant le film du dimanche soir diffusé exceptionnellement un lundi soir, j'ai pu voir au Cinéma You Tube la bande-annonce du dernier film "La vie pour de vrai" avec les acteurs Danny Boon et Kad Merad qui se retrouvent dans cette comédie 20 ans après le succès du box office "Bienvenue chez les Ch'tis". Le film est (à nouveau) une comédie qui s'annonce (à nouveau) être assez lourdingue. D'ailleurs, la diffusion de la BA n'a provoqué aucun rire dans la salle (j'étais, il est vrai, le seul spectateur. Les gens ne vont plus au cinéma : smiley "triste". Ma machine à écrire ne fait toujours pas les smileys, je continue de les taper à la main).

Pourtant, Danny Boon semble être un cinéphile assez pointu. Pourquoi réalise t'il des films qu'il n'irait pas voir lui-même au cinéma ? Je l'avais croisé l'année dernière au vidéo-club de Cormainville et il m'avait donné bonne impression. L'homme avait conversé avec le gérant, il affichait des goûts surs et parlait de ses films de chevet avec une belle éloquence cinéphilique. Il était reparti avec des VHS de Billy Wilder et des comédies italiennes des années 50. Comment peut on avoir des goûts si sûr et proposer au public des films aussi peu attrayants ? Les autres clients du magasin, ce jour là, partageaient mon interrogation : Comment peut on avoir une telle culture cinématographique et de tels bons goûts et jouer dans de si gros navets (à quelques exceptions près) ? Le gars a l'air super cool en plus.

Toutefois, son choix de casting féminin sauve littéralement la bande annonce par la seule présence de la lumineuse Charlotte Gainsbourg qui me laisse rêveur et songeur depuis que ma professeur de français m'avait littéralement trainé avec une bande d'adolescents boutonneux au cinéma voir "L'effrontée". Eternel remerciement à cette enseignante. Depuis, je la suis. J'ai vu toutes ses bande-annonces et j'ai même colorié son cœur à ses disques dans Spotify. Je l'avais croisé un matin devant la porte d'entrée de son appartement dans sa cage d'escalier, ce fut une brève (elle semblait pressé) mais belle rencontre.
Dans cette BA, elle y est absolument radieuse et ça fait plaisir de la voir aussi heureuse, Elle avait l'air complètement déprimé dans la bande annonce de son précédent film "Les passagers de la nuit" (du coup, j'avais mis 0/10) . Ma note pour cette "Vie pour de vrai" est donc de 10/10 que je faxe dès ce matin à Karras.

Ce soir, afin de rentabiliser ma carte d'abonnement au Cinéma TCM, j'irai voir "Matewan" de John Sayles dont j'espère trouver un jour la bobine de son film "Passion Fish".

Caresses & bises à l'œil, m.

[Telmo]

Un téléfilm, premier rôle vedette de Tom Hanks apparemment, dispo sur Amazon prime (copie propre, VOST)

Spoiler (cliquez pour afficher)

Ce téléfilm assez peu connu aujourd'hui inspira sans doute Mireille Dumas pour Bas les Masques et son évocation des prétendus ravages du jeu de rôle.

[Alibabass]

Le filmeur du soir sera Alain Cavalier avec l'Amitie.

[Flol]

Alors pardon, mais tu l'as vu où et comment celui-là ?

[Boba Fett 69]

Un téléfilm, premier rôle vedette de Tom Hanks apparemment, dispo sur Amazon prime (copie propre, VOST)

Spoiler (cliquez pour afficher)

Longue séquence dans la tour sud des Twin Towers, et notamment sur la plateforme à son sommet.

[Addis-Abeba]

[Papus]

J'allais écrire "m'enfin, regarde plutôt celui de Hathaway!!", et puis j'ai vu la bande annonce et maintenant je suis carrément jaloux. Je regarde ça asap.

[Addis-Abeba]

J'allais écrire "m'enfin, regarde plutôt celui de Hathaway!!", et puis j'ai vu la bande annonce et maintenant je suis carrément jaloux. Je regarde ça asap.

Le Hataway je l'ai vu il y a un siècle, j'en garde un bon souvenir, il faudrait que le revois à l'occasion
Content que ma proposition te donne envie de voir cette version.

[murphy]

Ce soir, afin de rentabiliser ma carte d'abonnement au Cinéma TCM, j'irai voir "Matewan" de John Sayles dont j'espère trouver un jour la bobine de son film "Passion Fish"

Ce matin, au Wondercash, j'ai trouvé la trilogie en BR du Parrain que je n'ai jamais regardé.
Ce samedi soir donc : LE PARRAIN - Demain Dimanche : LE PARRAIN II - Lundi férié : LE PARRAIN III - C'est trop ?

Oui, c'était trop. Au final, vu seulement le premier en trois visionnages charcutés. Je suis mûr pour la série conseillé par Manuma. Mr Moine m'envoie les enregistrements VHS par Concorde depuis sa retraite dorée en Floride. Mme Kondo me les transmet à ma nouvelle adresse par drone. Visionnage programmé pour Noël.

Pour Matewan, vu en une seule fois et sans entracte. John Sayles rentre dans mon TOP 400 réalisateurs et Coppola sort.

Ce soir, j'ouvre à Cormainville mon propre cinéma, le C&BAO. Le TCM ferme à la fin du mois, le OCS lui a déjà baissé le rideau plusieurs mois. Mon seul concurrent est le précaire Paramount Moins qui a rouvert après fermeture d'une dizaine de jours, il tiendra pas longtemps.
Au programme du C&BAO tous les mercredis, le ciné-club du mercredi, avec pour commencer un cycle "Pré-Code" (j'ai racheté les bobines à la Warner Bros).
Tu es invité. Amène le fromage, j'apporte le vin.
J'ai choisi pour cette première le film Female conseillé par AtCloseRange dans la section "classik".



C&BAO, m.

[TheGentlemanBat]

Alors pardon, mais tu l'as vu où et comment celui-là ?

Alors petit rafraîchissement de mémoire vu que tu m'avais déjà questionné dans le topic achat y'a quelques semaines, c'est le blu-ray UK paru chez Artificial Eye. Et correction plus qu'utile, comme pour Berberian Sound Studio acheté chez le même éditeur où je l'avais déjà eu un peu mauvaise, les soit disant sous-titres anglais annoncés sur la fiche de Blu-ray.com et au verso de la jaquette sont là en fait uniquement lorsque ça parle étranger (ici l'italien je crois quand le personnage interprété par Makis Papadimitriou partage avec nous ses pensées intimes, ce qui représente même pas un quart des dialogues, assez nombreux). Bon après si on a un niveau correct, grâce à la diction et l'accent prononcé de certaines comédiennes, on arrive à comprendre une bonne partie de ce qu'il se dit mais niveau confort de visionnage, c'est quand même un peu chiant.

Autrement, si The Duke of Burgundy demeure pour moi le chef-d'oeuvre absolu de Peter Strickland, celui-ci m'a davantage plu que In Fabric. Visuellement parlant, c'est toujours d'une richesse folle et le travail sur le son est assez dingue, l'histoire tournant autour d'un collectif d'artistes s'installant à résidence dans une sorte d'institut dédié à la gastronomie pour une succession de performances. Quant à la teneur du film, on pourrait dire que l'absurde le dispute souvent au grotesque (la directrice du centre interprétée par une Gwendoline Christie au look très particulier en est l'illustration parfaite), rendant le spectacle orchestré par le réal' assez jubilatoire à suivre je trouve pour peu qu'on soit réceptif au menu qu'il a concocté. Un menu à base de troubles gastriques majeurs, avec tout ce que ça implique de sympa (flatulences intempestives, coloscopie live), d'agressions menées par un mystérieux groupuscule, de luttes intestines de pouvoir, d'orgies psychédéliques post-concert et évidemment d'explosions de saveurs diverses. Un vrai petit régal quoi (je lui ai mis un 7/10).

[Flol]

Autrement, si The Duke of Burgundy demeure pour moi le chef-d'oeuvre absolu de Peter Strickland, celui-ci m'a davantage plu que In Fabric. Visuellement parlant, c'est toujours d'une richesse folle et le travail sur le son est assez dingue, l'histoire tournant autour d'un collectif d'artistes s'installant à résidence dans une sorte d'institut dédié à la gastronomie pour une succession de performances. Quant à la teneur du film, on pourrait dire que l'absurde le dispute souvent au grotesque (la directrice du centre interprétée par une Gwendoline Christie au look très particulier en est l'illustration parfaite), rendant le spectacle orchestré par le réal' assez jubilatoire à suivre je trouve pour peu qu'on soit réceptif au menu qu'il a concocté. Un menu à base de troubles gastriques majeurs, avec tout ce que ça implique de sympa (flatulences intempestives, coloscopie live), d'agressions menées par un mystérieux groupuscule, de luttes intestines de pouvoir, d'orgies psychédéliques post-concert et évidemment d'explosions de saveurs diverses. Un vrai petit régal quoi (je lui ai mis un 7/10).

Merci pour ce retour !

Alors petit rafraîchissement de mémoire vu que tu m'avais déjà questionné dans le topic achat y'a quelques semaines, c'est le blu-ray UK paru chez Artificial Eye.

Hum.
Bon je suis parfaitement à l'aise avec l'anglais, mais l'absence de sous-titres me freine un peu. Je vais réfléchir un peu et reviens vers toi ASAP.

[TheGentlemanBat]

Alors normalement je devrais remettre le blu-ray d'Hinterland dans le lecteur ce soir pour cause hier de crise de somnolence à répétition (#quandçaveutpasçaveutpas) mais :

1) le mercredi, c'est jour de Top Chef (surtout qu'on en est à la fameuse guerre des restos ! ) donc pas de créneau de libre avant minuit moins le quart,
2) euh... qu'est-ce qu'ils disaient au dos de la jaquette déjà ? "Une sorte de Seven", parce que l'ambiance est résolument sombre et qu'il est question d'un tueur en série sadique (mouais, y'a comme qui dirait un fossé qui sépare les 2 films quand même), "plongé dans l'ambiance de M le Maudit" parce qu'attention, un semblant d'expressionnisme allemand semble imprégner le métrage avec son Vienne d'après guerre aux bâtiments tordus/étirés par une perspective complètement irréaliste qui leur confère un caractère menaçant. Manque de bol, le récit est d'une platitude confondante. D'où malgré des retours répétés aux chapitres précédents une envie tenace de fermer les yeux sur ce "machin" que les Inrocks, toujours présents quand il s'agit de distribuer des taquets, disent qu'il "oscille quelque part entre une imitation bon marché de Sin City et le naufrage de Vidocq",
3) Y'a Nuit de feu, un film germano-mexicain sur Arte à 23H40 ou encore mieux, Le fils du Mask sur TFX à 23H que tchi-tcha, toujours pourvoyeur de bons plans téloche, pourrait gentiment conseiller ainsi qu'évidemment juste avant l'opus original avec Jim Carrey, qu'est spleeeendide !

[Alibabass]

Alors normalement je devrais remettre le blu-ray d'Hinterland dans le lecteur ce soir pour cause hier de crise de somnolence à répétition (#quandçaveutpasçaveutpas) mais :

euh... qu'est-ce qu'ils disaient au dos de la jaquette déjà ? "Une sorte de Seven", parce que l'ambiance est résolument sombre et qu'il est question d'un tueur en série sadique (mouais, y'a comme qui dirait un fossé qui sépare les 2 films quand même), "plongé dans l'ambiance de M le Maudit" parce qu'attention, un semblant d'expressionnisme allemand semble imprégner le métrage avec son Vienne d'après guerre aux bâtiments tordus/étirés par une perspective complètement irréaliste qui leur confère un caractère menaçant.
Manque de bol, le récit est d'une platitude confondante. D'où malgré des retours répétés aux chapitres précédents une envie tenace de fermer les yeux sur ce "machin" que les Inrocks, toujours présents quand il s'agit de distribuer des taquets, disent qu'il "oscille quelque part entre une imitation bon marché de Sin City et le naufrage de Vidocq",

Le visuel est vraiment bluffant, et il y a pas mal de paradoxe dans le graphisme : ambition toute européenne qui fait pas "semblant" d'être dans l'expressionniste Allemand, c'est un mixage digital qui peux partir en sucette kitch ... et pourtant, une fois à Vienne, il y a des perspectives dans les plans qui ne fait pas "imitation bon marché de Sin City et le naufrage de Vidocq", les Inrocks abuse un peu, ou évite d'être tolérant, donc de mauvaise fois. En effet, récit assez plat, mais quand à y réfléchir, les Giallo avait des récits plats, tout comme les Poliziottesco, et les séries B. Hinterland, c'est un peu une série B le cul entre deux chaises, mais dont le visuel est bluffant. Dommage que le film soit sortie sur 10 copies (via Eurozoom) alors qu'il avait sa place largement chez Mubi/Match Factory pour une plateforme monde.

[Addis-Abeba]

[TheGentlemanBat]

Alors normalement je devrais remettre le blu-ray d'Hinterland dans le lecteur ce soir pour cause hier de crise de somnolence à répétition (#quandçaveutpasçaveutpas) mais :

euh... qu'est-ce qu'ils disaient au dos de la jaquette déjà ? "Une sorte de Seven", parce que l'ambiance est résolument sombre et qu'il est question d'un tueur en série sadique (mouais, y'a comme qui dirait un fossé qui sépare les 2 films quand même), "plongé dans l'ambiance de M le Maudit" parce qu'attention, un semblant d'expressionnisme allemand semble imprégner le métrage avec son Vienne d'après guerre aux bâtiments tordus/étirés par une perspective complètement irréaliste qui leur confère un caractère menaçant.
Manque de bol, le récit est d'une platitude confondante. D'où malgré des retours répétés aux chapitres précédents une envie tenace de fermer les yeux sur ce "machin" que les Inrocks, toujours présents quand il s'agit de distribuer des taquets, disent qu'il "oscille quelque part entre une imitation bon marché de Sin City et le naufrage de Vidocq",

Le visuel est vraiment bluffant, et il y a pas mal de paradoxe dans le graphisme : ambition toute européenne qui fait pas "semblant" d'être dans l'expressionniste Allemand, c'est un mixage digital qui peux partir en sucette kitch ... et pourtant, une fois à Vienne, il y a des perspectives dans les plans qui ne fait pas "imitation bon marché de Sin City et le naufrage de Vidocq", les Inrocks abuse un peu, ou évite d'être tolérant, donc de mauvaise fois. En effet, récit assez plat, mais quand à y réfléchir, les Giallo avait des récits plats, tout comme les Poliziottesco, et les séries B. Hinterland, c'est un peu une série B le cul entre deux chaises, mais dont le visuel est bluffant. Dommage que le film soit sortie sur 10 copies (via Eurozoom) alors qu'il avait sa place largement chez Mubi/Match Factory pour une plateforme monde.

Pour la référence à Vidocq, c'est exagéré c'est vrai, c'est quand même pas aussi mauvais que ça. Après je réajusterai peut-être mon propos une fois que j'aurai vu le supplément sur les effets spéciaux mais honnêtement, le résultat ne m'a pas soufflé perso. On voit quand même clairement que les acteurs évoluent dans du décor pour l'essentiel virtuel qui fait très peinture plaquée par moment. Ceci dit, j'ignore le budget à disposition qui ne doit sûrement pas rivaliser avec les prod' outre-Atlantique.