Heat (Michael Mann - 1995)
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
J'ai revu la dernière moitié du film hier soir. Pffffiou. Il vieillit terriblement bien, ce film. Truc de fou. Entre la le braquage+fusillade, le face à face De Niro-Pacino, le final, etc., bon sang c'est de la belle ouvrage!
Ce qui m'a sauté aux yeux, c'est l'état physique de Val Kilmer et son visage boursouflé, qui fait écho à l'état psychologique de son personnage.
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
surtout sa dernière scène avec Ashley Judd...quelle métamorphose!Ouf Je Respire a écrit : ↑28 août 20, 09:54Ce qui m'a sauté aux yeux, c'est l'état physique de Val Kilmer et son visage boursouflé, qui fait écho à l'état psychologique de son personnage.
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
Vu que c'est Mann, il du se renseigner pour savoir quelle tete aurait un type qui vient de se faire tirer dessus et opérer clandestinement dans la journée.Ouf Je Respire a écrit : ↑28 août 20, 09:54 Ce qui m'a sauté aux yeux, c'est l'état physique de Val Kilmer et son visage boursouflé, qui fait écho à l'état psychologique de son personnage.
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
La dernière fois que j'ai vu Heat (il y a bien 10 ans maintenant), j'ai été frappé par le fait que le film soit aussi proche dans sa structure et dans la relation établit avec les personnages avec Le cercle rouge.
Je savais que Mann s'en était inspiré mais nous sommes quand même assez proche du remake avec la préparation du casse, la traque Bourvil-Delon/Pacino-De Niro, le trio Delon-Montant-Volonte/De Niro-Voight-Kilmer, la séquence pivot du casse (véritable travail d'orfèvre dans les deux cas et de manière radicalement différente) et ses conséquences qui conduisent le flic et le truand, après un long jeu du chat et de la souris, dans un cercle rouge final, dans les deux cas.
Je savais que Mann s'en était inspiré mais nous sommes quand même assez proche du remake avec la préparation du casse, la traque Bourvil-Delon/Pacino-De Niro, le trio Delon-Montant-Volonte/De Niro-Voight-Kilmer, la séquence pivot du casse (véritable travail d'orfèvre dans les deux cas et de manière radicalement différente) et ses conséquences qui conduisent le flic et le truand, après un long jeu du chat et de la souris, dans un cercle rouge final, dans les deux cas.
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
A la sortie française du film il disait que tout le monde lui parlait de Melville mais qu'il n'avait pas vu ses films et le seul film de référence auquel il pensait pour "Heat" était "le point de non retour" de Boorman.
Pour Mann "Heat" est surtout inspiré d'une histoire vraie datant de 1963, celle du détective Chuck Adamson...:
https://www.lesinrocks.com/1996/02/21/c ... hael-mann/
Heat s'inspire d'une histoire vraie. Quel type de recherches avez-vous effectuées avant de tourner le film ?
J'ai pris modèle sur deux flics en particulier : l'un s'appelle C. Adamson, l'autre travaille pour la DEA (Drug Enforcement Agency, l'équivalent américain de la brigade des stupéfiants). Hanna est donc un personnage réaliste. C. Adamson, détective à Chicago, est l'un de mes meilleurs amis. Il a fait la connaissance du vrai Neil McCauley en 1963 avant de l'abattre durant un vol à main armée. Peu de temps avant, ils s'étaient vus dans un café et avaient discuté un bon bout de temps ensemble. Les motivations d'Adamson au cours de cette discussion étaient strictement d'ordre professionnel, il s'agissait pour lui de glaner n'importe quelle information aussi insignifiante fût-elle : la manière dont McCauley tient sa tasse de café, les prisons qu'il a fréquentées, des petits détails sur sa vie privée. Il peut vous donner un élément d'information qui, trois mois plus tard, vous sera très utile pour anticiper ses faits et gestes. C'est exactement ce qui se produit dans le film (voir photo). De Niro dit à Pacino, sans même faire attention, "J'ai une femme dans ma vie." Un peu plus tard, lorsque De Niro déclenche l'alarme dans l'hôtel, Pacino aperçoit une fille seule dans une voiture et il devine intuitivement qu'il s'agit de la compagne de McCauley. Pour revenir à la réalité, Adamson, lors de sa rencontre avec le vrai McCauley, m'avait dit être fasciné par sa discussion avec lui alors qu'il ne s'attendait pas à trouver un type aussi passionnant et, très vite, leur conversation avait tourné autour du fait que l'un des deux allait fatalement tuer l'autre.
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
Il me semblait pourtant que Melville était un cinéaste ayant influencé Michael Mann (entres autres) ; peut-être justement je me souvenais de textes critiques les rapprochant plutôt que d'interviews propres du réalisateur.
Ceci-dit, je trouve que les correspondances entre Heat et Le cercle rouge (y compris dans leur durée de film fleuve) sont assez nombreuses et étonnantes.
Ceci-dit, je trouve que les correspondances entre Heat et Le cercle rouge (y compris dans leur durée de film fleuve) sont assez nombreuses et étonnantes.
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
Il y a clairement des passerelles entre Mann et Melville*, mais je crois avoir lu que le premier n'est contre toute attente pas spécialement fan du second. Mais de façon générale Mann est très peu dans la référence cinéphilique même inconsciente, sa méthode repose avant tout sur une énorme documentation pendant la préparation de ses films.
* J'ai tendance à penser que Melville occupe une telle place dans le cinéma policier (notamment un certain travail de synthèse de ses grandes figures et un travail sur l'abstraction) qu'il est quelque part inévitable pour ses successeurs, qu'ils soient dans la continuation (notamment en Asie avec Woo et To) ou le contrepied (Tarantino, même s'il s'en défendrait probablement).
* J'ai tendance à penser que Melville occupe une telle place dans le cinéma policier (notamment un certain travail de synthèse de ses grandes figures et un travail sur l'abstraction) qu'il est quelque part inévitable pour ses successeurs, qu'ils soient dans la continuation (notamment en Asie avec Woo et To) ou le contrepied (Tarantino, même s'il s'en défendrait probablement).
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
Je ne connaissais pas ce podcast. Beaucoup d'intervenants impressionnants et pas mal de petites pépites et anecdotes à aller pêcher, même (et surtout) si l'on connait bien le film.
Merci Manny
Au passage, dans l'épisode avec Del Toro, on apprend que le documentaire que ce dernier comptait consacrer à Mann aurait dû se tourner en 2020, mais que la pandémie a stoppé net le projet.
Merci Manny
Au passage, dans l'épisode avec Del Toro, on apprend que le documentaire que ce dernier comptait consacrer à Mann aurait dû se tourner en 2020, mais que la pandémie a stoppé net le projet.
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
J'ai peut-être mal compris, mais il me semblait que c'était un livre d'entretiens entre Del Toro, Mann et George Miller?
Del Toro avait initié le projet à Lyon fin 2017 quand il avait rencontré Mann.
- Roilo Pintu
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
J'ai toujours compris également que ce projet concernait un livre d'entretiens.
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
S'il y a peut être un peu de Melville, un peu de cinéma Hong-Kongais...il y a surtout la patte d'Edward Bunker.
L'histoire de Heat pour moi c'est Aucune Bête aussi Féroce...c'était déjà lui dans le Récidiviste....
Le personnage de Jon Voight....c'est Edward Bunker.
Edward Bunker ..c'est aussi Danny Trejo...son voisin et ami de prison.
C'est a mon avis le grand oublié et celui qui aura le plus influencé les grands polars films des années 80, 90...City Of Crime ..c'est du Edward Bunker aussi....
Bunker...éducation d'un malfrat....aucune bête aussi Féroce.....
Il y a des petits détails clins d'œil sur lui dans tout le film...quand de Niro apporte un verre d'eau a Eady c'est juste un détail mais il entoure le verre dans une serviette et en prison ..c'était une façon de montrer son respect admiration a un autre détenu..ne pas le laisser se mouiller les doigts avec le verre...ce qui montre aussi que le personnage de De Niro comme celui de James Caan dans Thief...est et restera un prisonnier.
L'histoire de Heat pour moi c'est Aucune Bête aussi Féroce...c'était déjà lui dans le Récidiviste....
Le personnage de Jon Voight....c'est Edward Bunker.
Edward Bunker ..c'est aussi Danny Trejo...son voisin et ami de prison.
C'est a mon avis le grand oublié et celui qui aura le plus influencé les grands polars films des années 80, 90...City Of Crime ..c'est du Edward Bunker aussi....
Bunker...éducation d'un malfrat....aucune bête aussi Féroce.....
Il y a des petits détails clins d'œil sur lui dans tout le film...quand de Niro apporte un verre d'eau a Eady c'est juste un détail mais il entoure le verre dans une serviette et en prison ..c'était une façon de montrer son respect admiration a un autre détenu..ne pas le laisser se mouiller les doigts avec le verre...ce qui montre aussi que le personnage de De Niro comme celui de James Caan dans Thief...est et restera un prisonnier.
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
Mann a d'ailleurs participé à l'écriture du "Récidiviste", même s'il n'est pas crédité au générique me semble-t-il.majorsenta a écrit : ↑12 mars 21, 11:09il y a surtout la patte d'Edward Bunker.
L'histoire de Heat pour moi c'est Aucune Bête aussi Féroce...c'était déjà lui dans le Récidiviste....
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Re: Heat (Michael Mann - 1995)
Oui, oui. ..il en parlait sur le commentaire audio du laserdisc de Thief.mannhunter a écrit : ↑12 mars 21, 20:48Mann a d'ailleurs participé à l'écriture du "Récidiviste", même s'il n'est pas crédité au générique me semble-t-il.majorsenta a écrit : ↑12 mars 21, 11:09il y a surtout la patte d'Edward Bunker.
L'histoire de Heat pour moi c'est Aucune Bête aussi Féroce...c'était déjà lui dans le Récidiviste....
Et dans le Récidiviste....qui est ce que l'on voit faire un des truands ? Le grand Edward Bunker !
Toujours lui.....le Récidiviste un très grand film.
Je dois bien avouer qu'à un certain moment je n'en pouvais plus de Heat...je l'avais trop vu.
Au cinéma...en laserdisc Ntsc...en DVD...en blu-ray...
Je ne pouvais plus...et puis ...la façon de filmer le braquage que l'on revoyait jusqu' a la nausée dans tous les films de braquage.
Et puis avoir lu Aucune Bête aussi Féroce... m'a réconcilié...
Je n'avais pas vu ...pas trouvé le point commun de tous les films que j'aimais....ces polars années 80...90...avec les truands de los Angeles... qui replongent...
Et les officiers de probation ...qui arnaquent...volent...