"Le film qui m'a fait le plus peur? TERREUR SUR LA LIGNE, de Fred Walton. Même si le film s'essouffle sur la longueur, les vingt premières minutes sont les plus flippantes que j'ai jamais vues. Le concept est un peu éventé aujourd'hui mais
lorsque la police annonce à l'héroïne que le psychopathe qui la harcèle au téléphone appelle en fait de la maison où elle se trouve, bon sang...Cette réplique , "L'appel provient de votre domicile", m'a empêché de dormir pendant au moins quatre ans."
J'ai découvert le film sur le tard ('doit y avoir 5 ou 6 ans seulement) et j'avais été assez impressionné par le script. Très classe, précis et détaillé dans l'analyse du psychopathe et de sa descente. Je ne m'attendais pas du tout à un film psychologique "sérieux" et d'aussi haute tenue, vu les critiques et la réputation du film. Visiblement, le film a mal été vendu ou survendu et en a beaucoup souffert mais il vaut bien mieux que le vulgaire shocker qu'on a bien voulu décrire. Il vaut même beaucoup plus que ça. Pour moi, c'est un véritable classique du psycho-movie au même titre que Maniac, Henry, Seul contre tous, Schizophrenia, Tony, Hercule & Sherlock ou Mauvais esprit.
Et je dois même avouer que, plus que les 20 premières minutes, c'est toute la suite du film qui m'a réellement emballée.
A noter que l'intro du film a suffisamment marqué les esprits au point de devenir une référence dans la pop culture. Une pub américaine s'est même inspirée de la bête pour un spot avec leur mascotte (un pingouin psychopathe, oui oui, c'est même culte là bas). J'avoue avoir eu les pétoches gamin, pas avec le film de Fred Walton (découvert ado) mais avec cette put... de pub (diffusée lors des émissions de Canal pompant Culture Pub avec Jérôme Bonaldi).
Dou bi dou bi dou... Brrrrrrr.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Kevin95 a écrit :J'avoue avoir eu les pétoches gamin, pas avec le film de Fred Walton (découvert ado) mais avec cette put... de pub (diffusée lors des émissions de Canal pompant Culture Pub avec Jérôme Bonaldi.
Moi, c'est en voyant la qualité de l'image que j'ai eu les foies.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Torrente a écrit :J'ai découvert le film sur le tard ('doit y avoir 5 ou 6 ans seulement) et j'avais été assez impressionné par le script. Très classe, précis et détaillé dans l'analyse du psychopathe et de sa descente. Je ne m'attendais pas du tout à un film psychologique "sérieux" et d'aussi haute tenue, vu les critiques et la réputation du film. Visiblement, le film a mal été vendu ou survendu et en a beaucoup souffert mais il vaut bien mieux que le vulgaire shocker qu'on a bien voulu décrire. Il vaut même beaucoup plus que ça. Pour moi, c'est un véritable classique du psycho-movie au même titre que Maniac, Henry, Seul contre tous, Schizophrenia, Tony, Hercule & Sherlock ou Mauvais esprit.
Et je dois même avouer que, plus que les 20 premières minutes, c'est toute la suite du film qui m'a réellement emballée.