Tu le dis avec d'autres mots mais il s'agit bien et principalement de nostalgie. Nostalgie qui a un rôle prépondérant dans la cinéphilie. Si on faisait un sujet là-dessus on s'en rendrait vite compte. L'envie de revenir en arrière, de célébrer des époques que parfois on a même pas vécu. Comparer ce qui se faisait avant et maintenant, avoir un amour indéfectible pour le cinéma de genre, le western, le film noir, telle ou telle décennie...Addis-Abeba a écrit :Ce n'est pas spécialement de la nostalgie des 80's, il faut bien comprendre si je prend mon cas (et je suis pas le seul), que c'est juste que je trouve ces films toujours cent fois meilleur que les daubes qui sortent de nos jours, c'est tout, c'est très simple, c'est pas être nostalgique.primus a écrit :J'ai défendu quelques casseroles (Gwendoline, Spermula...). Un truc qui n'a jamais fonctionné avec moi, à l'époque ou maintenant c'est l'horreur grand guignol, sauvent fauchée. Là je pousse le curseur assez loin niveau rejet. Je comprends bien la nostalgie d'un certain cinéma des 80's.
Je n'ai pas revu Razorback depuis une éternité, j'adore son ambiance, je n'ai aucun, mais alors aucun doute sur le fait qu'il va toujours me plaire , je verrai plus de défauts que dans ma jeunesse, mais c'est normal, rien de grave.
Tu es conquis par ce cinéma là, tu veux le rester, donc oui ça continuera à te plaire. Dans cette nostalgie il y a plein de motivations plus ou moins conscientes qui sont intéressantes à comprendre, pour se comprendre. C'est pour moi, un des intérêts du cinéma. Ce qu'il apporte comme compensations, comme refus d'une réalité, comme retour idéalisé en arrière. Je ne suis fermé définitivement à rien. L'ambiance du cinéma dont nous parlons ne me plait pas plus que la période (1980-88 en gros) à laquelle elle renvoie, dont j'ai des souvenirs assez clairs. Il y avait déjà à l'époque cette jouissance entre potes de partager des nanars en VHS, d'en faire des soirées, des communautés, des articles dans la presse spécialisée... Je pense que c'est une nostalgie de tout ça qui fait qu'il y a encore un public déterminé pour acheter et défendre toutes ces sorties récentes. Et pour le marché du support physique c'est évidemment une bonne nouvelle. J'aime aussi du cinéma bancal, qui charme par ses défauts. Le choix est vaste.