Pareil !gnome a écrit :


Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Huum, voilà le genre de truc qui m'énerve !-Kaonashi Yupa- a écrit :Après cette période, en gros, Noel Burch considère le cinéma japonais comme perverti par le modèle occidental (américain avant tout), moins purement japonais, et donc beaucoup moins intéressant. Par exemple, les films de Mizoguchi (chapitre 20, que j'ai relu en diagonale il y a quelques semaines) des années 50 sont d'après lui de bons films mais pas ses meilleurs, pas les plus intéressants.
Reste cool k-chank-chan a écrit :Merci bien.![]()
Huum, voilà le genre de truc qui m'énerve !-Kaonashi Yupa- a écrit :Après cette période, en gros, Noel Burch considère le cinéma japonais comme perverti par le modèle occidental (américain avant tout), moins purement japonais, et donc beaucoup moins intéressant. Par exemple, les films de Mizoguchi (chapitre 20, que j'ai relu en diagonale il y a quelques semaines) des années 50 sont d'après lui de bons films mais pas ses meilleurs, pas les plus intéressants.
Qu'est-ce qu'un "film japonais" ? En quoi les films d'après-guerre serait "moins japonais" ?
Je déteste ça. Je trouve ça nul. Dans ce cas, pourquoi ne pas dire ( ? ) : le cinéma est une invention occidentale, les japonais qui font dans l'art cinématographique sont des artistes moins japonais que les autres...
Rhaaa lala !!
Mizoguchi, il adaptait les aventures de Arsène Lupin en 1923, et il se gavait sûrement de films de tout horizon, comme Ozu, kurosawa et les autres. Ozu, avant guerre, il faut voir les films qu'il réalisait. Il était très influencé par les films de gangsters et les comédies qui venaient d'amérique. Il adorait Lubitsch, et Citizen Kane deviendra en 41 son film préféré. Pourtant, il n'a jamais été plus japonais que dans sa dernière période. Kinugasa, en réalisant une page folle en 1926, il était forcément influencé par le cinéma d'occident. Cette influence est inévitable. Elle était là avant la guerre, elle est là depuis l'après-guerre. Et depuis la découverte de Rashômon, les occidentaux sont eux-même influencé par le cinéma japonais. Mais ça n'a rien de grave, de malsain, ou autre. Ce n'est pas pour autant du cinéma impur.
Alors les films japonais d'après-guerre serait moins japonais ? Les amants crucifiés, en quoi est-ce moins japonais que Pauvres humains et ballons de papier de Sadao Yamanaka ?
Enfin je ne comprends pas... Ca me gave. Aux chiottes Noël Burch !
Que je ne ferai pas...joe-ernst a écrit :Un mauvais achat...