C'est ce qui m'a gêné (et interrogé) dans cette séquence. Et tu viens d'accélérer une réponse possible à mon interrogation : je crois bien, effectivement, que c'est mis en scène (c'est trop cadré, avec changement d'axe, etc.., pour être honnête).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
C'est ce qui m'a gêné (et interrogé) dans cette séquence. Et tu viens d'accélérer une réponse possible à mon interrogation : je crois bien, effectivement, que c'est mis en scène (c'est trop cadré, avec changement d'axe, etc.., pour être honnête).
Ce qui ne veut pas dire que ce soit malhonnête : c'est pour moi plutôt un jeu. D'ailleurs j'ai oublié de mettre l'adjectif ludique pour ce dernier film.
Jeremy Fox a écrit :Ce qui ne veut pas dire que ce soit malhonnête : c'est pour moi plutôt un jeu.
Oui, sauf que l'émotion d'Agnès Varda est montrée. Si c'est un jeu, d'où vient sa réelle émotion? Je me suis senti un peu manipulé à ce moment d'un film que j'ai beaucoup apprécié, par ailleurs.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Jeremy Fox a écrit :Ce qui ne veut pas dire que ce soit malhonnête : c'est pour moi plutôt un jeu.
Oui, sauf que l'émotion d'Agnès Varda est montrée. Si c'est un jeu, d'où vient sa réelle émotion? Je me suis senti un peu manipulé à ce moment d'un film que j'ai beaucoup apprécié, par ailleurs.
Il y a un peu de ça effectivement. Mais où s'arrête la réalité, ça fait partie d'une petite mise en abime qui peut effectivement s'avérer déstabilisante.
C'est ce qui m'a gêné (et interrogé) dans cette séquence. Et tu viens d'accélérer une réponse possible à mon interrogation : je crois bien, effectivement, que c'est mis en scène (c'est trop cadré, avec changement d'axe, etc.., pour être honnête).
Ce qui ne veut pas dire que ce soit malhonnête : c'est pour moi plutôt un jeu. D'ailleurs j'ai oublié de mettre l'adjectif ludique pour ce dernier film.
C'est ce qui fait de ce film un vrai film, poétique et quelque-peu superficiel. Libre à chacun d'imaginer le hors-champ et les non-dits. Varda nous montre ce qu'elle veut nous montrer et dans l'ordre qu'elle a voulu (par exemple, pour la serveuse à l'ombrelle on se rend compte qu'il s'est passé un certain temps entre un premier passage dans le village et un second où celle-ci raconte les conséquences de la photo).
Pour Godard, c'est effectivement particulièrement ambigu.
On a pas l'impression qu'elle joue (contrairement à la pseudo dispute) mais on peut imaginer que ses émotions sont réelles et en même qu'est ce qui nous dit que Godard ne les a pas rejoint au bord du Lac par la suite. Ou bien elle est simplement déçu et triste qu'il ai refusé de passer devant la caméra. Aurait-il pu être assez mufle pour faire faire des kilomètres à une octogénaire et la laisser à la porte ?
Thaddeus a écrit :
Le bonheur
C’est quoi, le bonheur ? À chacun sa conception, et la cinéaste en filme une hypothèse d’une aveuglante clarté. Le bonheur de François, époux comblé, père de deux enfants adorables, c’est la plénitude inaltérable des promenades et des pique-niques dominicaux, la robe fleurie de sa jolie et aimante épouse, la chaleur d’un entourage bienveillant, un ravissement utopique au quotidien, du jaune, du bleu, du vert, du violet plein les yeux. C’est une suite d’instantanés chromatiques et impressionnistes, un jardin d’Éden qu’illumine encore davantage le surgissement inespéré d’un deuxième amour. Et lorsque soudain la tragédie éclate, c’est tout juste si elle est perçue dans l’harmonie bucolique qui aussitôt se recompose. Un poème au-delà de la morale, sourdement cruel, tranquillement scandaleux, presque tétanisant de beauté. 5/6
+ 100
En ajoutant Mozart comme autre personnage principal, un bonheur de tous les instants pour les amateurs de documents sociologiques sur les années 60 et une plus que charmante Marie-France Boyer. Je viens d'intégrer le film dans mon top 100.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Je vais m'empresser, du coup, de voir Le Bonheur pour le faire concourir ce mois-ci
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Alexandre Angel a écrit :Bon, toute la filmo, quoi
Quasi ; d'ailleurs je réfléchis à la faire entrer dans mon top 30 réa
Je n'irai pas jusque là. Pour m'être fait son intégrale il y a 3 ou 4 ans, il y a quelques films qui m'ont laissé de marbre : Sans toit ni loi, Jacquot de Nantes, Les créatures, Lions Love...
En revanche je rajoute quelques pièces sur Kung-fu Master, Du côté de la côte, l'extraordinaire les dites cariatides, Ô saisons ô chateaux, t'as de beaux escaliers tu sais
Joshua Baskin a écrit : Jacquot de Nantes, Les créatures, Lions Love...
En revanche je rajoute quelques pièces sur Kung-fu Master, Du côté de la côte, l'extraordinaire les dites cariatides, Ô saisons ô chateaux, t'as de beaux escaliers tu sais
Bref, Agnès Varda, c'est bien.
Vu aucun de ceux là ; quelques bonheurs en perspective. Par contre j'ai toujours adoré Sans toit ni loi.