OSS 117 se déchaine : André Hunebelle 1963
A l'image de la chanson du générique parmi les plus ridicules entendues jusqu'ici, le degré zéro du cinéma de divertissement. Acteurs tous aussi mauvais les uns que les autres, mise en scène amorphe et scénario sans intérêt. Nul ! Si, un demi-point pour les paysages de Bonifacio.
Banco à Bangkok pour OSS 117 : André Hunebelle 1964
Le premier avait probablement récolté un certain succès pour que le suivant de la franchise passe en scope couleurs. Ceci étant dit, la bêtise du scénario n'a d'égal une fois de plus que la nullité de la mise en scène et de l'interprétation ainsi que l'intense ennui que la vision du film nous procure. Pas même de fantaisie, de dépaysement ou de charme ; du navet franchouillard pur et dur ! Puisque je suis bon prince, j'attribue à nouveau un demi point pour les beaux yeux de Dominique Willms. Dire qu'il m'en reste trois à voir
Furia à Bahia pour OSS 117 : André Hunebelle - 1965
Suis-je devenu à ce point maso pour m'être infligé trois films d'André Hunebelle à la suite ?! On ne m'y reprendra plus. Toujours aussi mal joué (Hunebelle y fait exprès, ce n'est pas possible autrement), aussi mal écrit, aussi mal dialogué, aussi mal réalisé ; n'ayons pas peur des mots (et là je parle pour moi car la série a ses amateurs ; il suffit d'aller lire les commentaires des internautes sur Amazon), aussi bête, aussi nul et aussi chiant ! Reste la poitrine de Mylène Demongeot ainsi que de très belles images du Brésil ; mais pour ça mieux vaut regarder n'importe quel documentaire sur le pays. L'avance rapide est quand même un bienfait pour ce genre de films car au delà d'une heure ce n'est plus guère possible, tout du moins en ce qui me concerne.
Mais encore une fois Bluray magnifique.
Pas de roses pour OSS 117 : André Hunebelle et Renzo Cerrato - 1968
Après un soupçon d'embellie avec l'arrivée de Michel Boisrond à la barre (et la présence de Terence Young au scénario), le retour d'André Hunebelle aux manettes (en coréalisation avec un cinéaste italien et Jean-Pierre Desagnat) refait tomber la franchise dans le pire du cinéma français de divertissement. Trois cinéastes pour réaliser un pareil nanard, ça laisse songeur en tout cas ! A signaler l'une des prestations les plus ridicules de Curd Jurgens. En revanche, la belle Luciana Paoluzzi (
Opération Tonnerre) réussit à rehausser le film durant une trentaine de minutes. C'est bien la seule à ne pas jouer faux.