Dany Robin (1927-1995)
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Re: Dany Robin (1927-1995)
J’ai reçu hier une pub Pschitt de 1957 avec Dany Robin... un truc acheté 1,80 euros que je compte bien encadrer (va falloir que je me trouve un cadre 40 x 60... et un passe-partout).
Après recherche, je m’aperçois qu’il y avait eu toute une campagne avec diverses comédiennes de l’époque :
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Jeanne Moreau
Danielle Delorme
http://lesdurocasseriesdepierlouim.blog ... -pour.html
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Re: Dany Robin (1927-1995)
Très sympas ces pubs. J'aime beaucoup celle avec Geneviève Page...Commissaire Juve a écrit :J’ai reçu hier une pub Pschitt de 1957 avec Dany Robin... un truc acheté 1,80 euros que je compte bien encadrer (va falloir que je me trouve un cadre 40 x 60... et un passe-partout).
Après recherche, je m’aperçois qu’il y avait eu toute une campagne avec diverses comédiennes de l’époque :
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Re: Dany Robin (1927-1995)
Ouais, elle est mignonne, mais ça lui fait un gros derrière.
Perso, au début, je pensais que la pub ne concernait "que" Dany Robin. Et comme il y a la mention "le drink de l'homme qu'elle aime"... comme elle a souvent tourné avec François Périer... j'en avais déduit que c'était un jeu de mot entre le nom de la boisson et le nom du comédien, et qu''ils sortaient ensemble à l'époque.
Mais non. En fait, François Périer était avec "toutes" ces comédiennes ! Ah ben, dis donc !
Perso, au début, je pensais que la pub ne concernait "que" Dany Robin. Et comme il y a la mention "le drink de l'homme qu'elle aime"... comme elle a souvent tourné avec François Périer... j'en avais déduit que c'était un jeu de mot entre le nom de la boisson et le nom du comédien, et qu''ils sortaient ensemble à l'époque.
Mais non. En fait, François Périer était avec "toutes" ces comédiennes ! Ah ben, dis donc !
Dernière modification par Commissaire Juve le 8 juin 13, 02:32, modifié 1 fois.
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Re: Dany Robin (1927-1995)
Spéciale dédicace au Commissaire "Ragots" Juve
Au fait : Périer, c'était un 1/2 sec ou un 1/2 doux
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Re: Dany Robin (1927-1995)
Jobastre !
Ah mince ! Je viens de m'apercevoir que François Périer n'avait qu'un "r".
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A propos de l'Etau (A.Hitchcock, 1969)
'tain, j'espère que le perruquier de ce film continue de purger sa peine dans cette fameuse mine de sel de Sibérie dont le nom m'échappe.
ça passe en ce moment sur ARTE... Non seulement Alfred était "transparence-addict" (pour le pire et pour... le pire), mais il savait aussi affubler les comédiennes d'épouvantables moumoutes !Federico a écrit :Une ravissante et plutôt fine actrice.
Toujours très jolie (malgré sa coiffure assez "space") dans son dernier film, hélas un des plus oubliables Hitchcock :
'tain, j'espère que le perruquier de ce film continue de purger sa peine dans cette fameuse mine de sel de Sibérie dont le nom m'échappe.
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Re: Dany Robin (1927-1995)
Commissaire Juve a écrit :Non seulement Alfred était "transparence-addict" (pour le pire et pour... le pire), mais il savait aussi affubler les comédiennes d'épouvantables moumoutes !
'tain, j'espère que le perruquier de ce film continue de purger sa peine dans cette fameuse mine de sel de Sibérie dont le nom m'échappe.
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Une histoire d'amour (1951)... pour bientôt (chouette !) chez LCJ Editions (dommage !). Espérons que le master sera potable.
Dernière modification par Commissaire Juve le 9 juin 14, 20:45, modifié 1 fois.
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Re: Dany Robin (1927-1995)
"Une histoire d'amour"... citation d'Audiard (si "juste") :
Votre mari n'est pas un assassin. Il ne sera pas inculpé, rassurez-vous. Ni lui, ni personne d'ailleurs. La stupidité congénitale n'est pas prévue dans le code. Aucune loi n'interdit aux imbéciles d'avoir des enfants. Alors vous êtes tranquille.
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Le coin tranquille (Robert Vernay, 1957)
Découvert cet aprèm... Robert Vernay, c'est l'auteur du "Père Goriot" (1945), de deux versions du Comte de Monte-Cristo (dont celle avec Jean Marais), de "Fantômas contre Fantômas" (1949) et de chefs-d'oeuvre comme "Emile l'Africain" (1948... celui-là, je le "veux"... en BLU même), "Sur le banc" (1955) ou "Les carottes sont cuites" (1956).
Le coin tranquille : Deux couples d'amis décident d'aller camper, ils se perdent dans la forêt (l'un avec la compagne de l'autre et inversement), un orage éclate pendant la nuit, le couple Louis Velle / Dany Robin trouve refuge chez un vieux paysan sourdingue (Noël Roquevert), ils passent une nuit de folie (au sens propre comme au sens figuré), et, le jour suivant, tout part en vrille...
C'est un vaudeville bruyant, épuisant et heureusement très court (78 minutes). Si l'on ne tient pas le cap des 20 premières minutes, c'est foutu. Après, il y a des moments tendres, très sympas (entre Louis Velle et Dany Robin). Enfin la machine à délirer se remet en marche. Noël Roquevert en fait des kilotonnes (incroyable !), Jacques Jouanneau, Jess Hahn et Amarande font beaucoup de bruit, et le spectateur fait cette tête :
Certains vont penser "navet" et je dis non. Le film a une certaine tenue. Rien à voir -- par exemple -- avec "Le don d'Adèle" (Emile Couzinet, 1950), "Bertrand coeur de Lion" (Robert Dhéry, 1951) ou un film vulgaire et mal écrit comme "Coup dur chez les mous" (Jean Loubignac, 1956). C'est simplement un gentil nanar.
Pour l'anecdote : à un moment, le réal s'est amusé à faire un travelling circulaire (les comédiens essayant de s'attraper autour d'une table). La première fois, ça passe plutôt bien et c'est sympa. La seconde, il est préférable de ne pas regarder vers le bas du cadre. (Dommage)
Perso, je l'ai acheté pour Dany Robin. DVD LCJ Editions de bonne facture.
Découvert cet aprèm... Robert Vernay, c'est l'auteur du "Père Goriot" (1945), de deux versions du Comte de Monte-Cristo (dont celle avec Jean Marais), de "Fantômas contre Fantômas" (1949) et de chefs-d'oeuvre comme "Emile l'Africain" (1948... celui-là, je le "veux"... en BLU même), "Sur le banc" (1955) ou "Les carottes sont cuites" (1956).
Le coin tranquille : Deux couples d'amis décident d'aller camper, ils se perdent dans la forêt (l'un avec la compagne de l'autre et inversement), un orage éclate pendant la nuit, le couple Louis Velle / Dany Robin trouve refuge chez un vieux paysan sourdingue (Noël Roquevert), ils passent une nuit de folie (au sens propre comme au sens figuré), et, le jour suivant, tout part en vrille...
C'est un vaudeville bruyant, épuisant et heureusement très court (78 minutes). Si l'on ne tient pas le cap des 20 premières minutes, c'est foutu. Après, il y a des moments tendres, très sympas (entre Louis Velle et Dany Robin). Enfin la machine à délirer se remet en marche. Noël Roquevert en fait des kilotonnes (incroyable !), Jacques Jouanneau, Jess Hahn et Amarande font beaucoup de bruit, et le spectateur fait cette tête :
Certains vont penser "navet" et je dis non. Le film a une certaine tenue. Rien à voir -- par exemple -- avec "Le don d'Adèle" (Emile Couzinet, 1950), "Bertrand coeur de Lion" (Robert Dhéry, 1951) ou un film vulgaire et mal écrit comme "Coup dur chez les mous" (Jean Loubignac, 1956). C'est simplement un gentil nanar.
Pour l'anecdote : à un moment, le réal s'est amusé à faire un travelling circulaire (les comédiens essayant de s'attraper autour d'une table). La première fois, ça passe plutôt bien et c'est sympa. La seconde, il est préférable de ne pas regarder vers le bas du cadre. (Dommage)
Perso, je l'ai acheté pour Dany Robin. DVD LCJ Editions de bonne facture.
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Re: Dany Robin (1927-1995)
Elle et moi (Guy Lefranc, 1952)
Guy Lefranc avait commencé brillamment avec Une histoire d'amour (voir ci-dessus). Il a aussi réalisé Knock, Capitaine Pantoufle (qui vaut mieux que ce qu'on croit), quelques drames que je n'ai pas vus (il y a un Chantage -- avec Raymond Pellegrin et Magali Noël -- qui m'a l'air bien intéressant) et... une jolie quantité de nanars, voire -- disons-le -- de navets.
Malheureusement, Elle et moi est un curieux mélange de nanar et de navet. Dany Robin y est jolie comme un cœur (c'est un festival : elle change dix fois de tenue, dix fois de coiffure, elle est vraiment craquante), François Périer est tel qu'en lui-même, Audiard est dans les parages... mais le film est d'une bêtise sans nom !
Les comédiens n'en font pas des "caisses", mais des "conteneurs". Ce film est un porte-conteneurs géant d'humour pénible, de trucs sidérants qu'on ne pensait voir que dans les Fernandel les plus lourdingues.
Le réal ne nous épargne rien. On a même Lud Germain (vous savez, l'inoubliable "Fétiche", le "moricaud" -- j'emploie l'expression du film -- de L'Auberge rouge) qui vient faire un numéro affligeant de cannibale. On a de la peine pour lui. A tout prendre, je le préfère en Bimbo dans Emile l'Africain (avec Fernandel justement).
Bref : même en étant super fan de Dany Robin (c'est mon cas), c'est vraiment une épreuve. SI vous voulez la découvrir commencez par Une histoire d'amour. Là, vous passerez un vrai bon moment.
EDIT (cinq mois plus tard) : j'ai revu le film, il est toujours aussi bête... mais, par certains côtés, il finit par être "attachant".
EDIT : après avoir vu Storm in a teacup (1937), je me dis que ce film est peut-être un essai de screwball comedy à la française. On aime... ou pas.
Pour la qualité du DVD : c'est par ici.
Guy Lefranc avait commencé brillamment avec Une histoire d'amour (voir ci-dessus). Il a aussi réalisé Knock, Capitaine Pantoufle (qui vaut mieux que ce qu'on croit), quelques drames que je n'ai pas vus (il y a un Chantage -- avec Raymond Pellegrin et Magali Noël -- qui m'a l'air bien intéressant) et... une jolie quantité de nanars, voire -- disons-le -- de navets.
Malheureusement, Elle et moi est un curieux mélange de nanar et de navet. Dany Robin y est jolie comme un cœur (c'est un festival : elle change dix fois de tenue, dix fois de coiffure, elle est vraiment craquante), François Périer est tel qu'en lui-même, Audiard est dans les parages... mais le film est d'une bêtise sans nom !
Les comédiens n'en font pas des "caisses", mais des "conteneurs". Ce film est un porte-conteneurs géant d'humour pénible, de trucs sidérants qu'on ne pensait voir que dans les Fernandel les plus lourdingues.
Le réal ne nous épargne rien. On a même Lud Germain (vous savez, l'inoubliable "Fétiche", le "moricaud" -- j'emploie l'expression du film -- de L'Auberge rouge) qui vient faire un numéro affligeant de cannibale. On a de la peine pour lui. A tout prendre, je le préfère en Bimbo dans Emile l'Africain (avec Fernandel justement).
Bref : même en étant super fan de Dany Robin (c'est mon cas), c'est vraiment une épreuve. SI vous voulez la découvrir commencez par Une histoire d'amour. Là, vous passerez un vrai bon moment.
EDIT (cinq mois plus tard) : j'ai revu le film, il est toujours aussi bête... mais, par certains côtés, il finit par être "attachant".
J'ai pensé aux Papa, maman... , mais je ne crois pas qu'on puisse les comparer à "Elle et moi". Les Le Chanois sont plus fins, plus tendres. "Elle et moi", c'est du toc-toc-badaboum avant l'heure.Cathy a écrit :
Elle et moi est un film charmant dans la tradition des films français de cette époque, un film sur un jeune couple. François Perier est très séduisant en époux et Dany Robin charmante, nous sommes dans les films à la "Papa, maman etc.", et toutes ces petites comédies françaises. Il y avait eu aussi Mon phoque et moi avec François Perier et naturellement un phoque qui faisait irruption dans la vie du héros.
EDIT : après avoir vu Storm in a teacup (1937), je me dis que ce film est peut-être un essai de screwball comedy à la française. On aime... ou pas.
Pour la qualité du DVD : c'est par ici.
Dernière modification par Commissaire Juve le 22 janv. 17, 02:51, modifié 2 fois.
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Re: Dany Robin (1927-1995)
Je cherche des critiques d'époque. Pour l'instant, je n'ai trouvé que trois lignes dans "La Gazette de Lausanne" du 26 janvier 1953.
J'adore le "à la charge"De charmants interprètes (François Périer, Dany Robin), de jolies idées cinématographiques rendent très agréable "Elle et moi", vaudeville tout de même un peu à la charge par instants.
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Re: Dany Robin (1927-1995)
Oui, c'est original. Si ça se trouve, utilisé comme ça, si ce n'est pas un truc démodé, c'est une expression typiquement suisse (et même peut-être une expression suisse démodée !).
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? (pensée shadok)
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Re: Dany Robin (1927-1995)
Un euphémisme pour "lourdingue", oui.
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Re: Dany Robin (1927-1995)
Le film est en tête de gondole à la Fnac. Au fait, De Funes y apparait combien de minutes (ou de secondes) ?