Pour ton exemple avec le cinéma, quand je programme une séance, je fais toujours des présentations, j'essaye de préparer des avant programmes sympas, des invités... Regarde le topic des fauvettes, il y a cette idée de réinventer le cinéma pour tout ce qui n'est pas de niche. Et puis entre les Gaumont Découverte, les Gaumont à la demande, les Pathé, les fims frais, les collectors manqués et le marché de l'occasion, forcément la question du sens de l'achat d'un disque se pose. Pourquoi j'achète, et je n'attends pas un passage télé ? Pourquoi je vais rajouter un titre à ma vidéothèque saturée ? Si j'utilise le DVD comme potentiel outil de travail, ça prend sens de ne pas se concentrer uniquement sur le film, mais sur son accompagnement.
Ce n'est pas un classique, mais j'en parlais plus loin : j'ai acheté il y a quelques jours Blanche de Bonvoisin. Deux chefs d'oeuvres, puis ce flm, puis plus rien. J'ai le souvenir d'extraits un peu fous que j'ai pu découvrir en zappant, mais c'est clairement un film qui l'a "grillé" et qui n'a pas eu de succès, et qui traîne une réputation de film assez faible voire médiocre. Au-delà du film, je pense avoir quelques éléments de réponse avec le double DVD, son comm audio, ses 30 minutes de scènes coupées, son doc de 70 mins réalisé par Bonvoisin, les éléments de promos de l'époque, etc. D'où achat, alors que si je n'avais eu accès qu'au film, bof-bof...
Mais je comprends qu'on s'en branle : pour un blockbuster ou un film asiatique par exemple, je m'en fous un peu, c'est vraiment le ciné gaulois qui m'intéresse pour mes textes.