Y aurait-il parmi vous un ou une spécialiste de la défunte collection de DVD "Série Noire" éditée (donc) pendant les années 2000 par Studio Canal, réunissant des films adaptés de titres de la désormais septuagénaire collection de Gallimard, dont les jaquettes reproduisaient par ailleurs la mythique livrée noire et or.
J'ai pour ma part dressé une première liste réunissant les opus suivants :
1) « Touchez pas au grisbi » Jacque Becker
2) « Angel Heart » Alan Parker
3) « Dernier domicile connu » José Giovanni
4) « Chair de poule » Julien Duvivier
5) « Eva » Joseph Losey
6) « J'ai épousé une ombre » Robin Davis
7) « On ne meurt que deux fois » Jacques Deray
« Pierrot le fou » Jean-Luc Godard9) « Un nommé La Rocca » Jacque Becker
10) « Another day in paradise » Larry Clark
11) « Le Doulos » Jean-Pierre Melville
12) « Made in USA » Jean-Luc Godard
13) « Baxter » Jérôme Boivin
14) « Espion lève-toi » Yves Boisset
15) « Miss Shumway jette un sort » Clare Peploe
16) « Pile ou face » Robert Enrico
17) « Le Ruffian » José Giovanni
18) « Série noire » Alain Corneau
19) « Mille milliards de dollars » Henri Verneuil
20) « Dernier domicile connu » José Giovanni
21) « Le Trou » Jacque Becker
22) « Polar » Jacques Bral
En existerait-il d'autres ?
En outre, amis et amies collectionneurs et collectionneuses de DVD des années 2000, si la collection a été initiée en 2001 ainsi que l'atteste le test de Ronny Chester sur DVDCLASSIK à propos du titre inaugural « Touchez pas au grisbi », quand s'est-elle éteinte ? En 2004 comme le suggérerait peut-être la chronique "CLASSIK" de Ronny Chester quant aux "Trois Jours du Condor" ?
Par avance, érudits et érudites archivistes de la galette argentée, merci
...ou alors très ...noire, Patrick Dewaere y est touchant en écorché s'acharnant à survivre dans un environnement très glauque, mais il faut dire que la chance n'est pas de son coté, c'est sur 
) de James Hadley Chase, Clare Peploe (Missus Bertolucci) en garde l'originalité de ton. Si la trame de base est on ne peut plus "série noire" (une jeune assistante de magicien qui s'apprête à épouser un homme politique pour mener la grande vie doit y renoncer quand ce dernier tue accidentellement son mentor. Détenant une preuve accablante de sa culpabilité, elle s'enfuit pour le Mexique, où un détective vétéran de WW2 est chargé de la pister), la construction, le ton et les intérêts manifestes de la réalisatrice l'en éloignent considérablement. J'en veux pour exemple que le film s'attarde assez longuement sur un personnage atypique: un Jack Russell, arborant parfois un sombrero pour chiens, qui entre autres choses avale un mexicain littéralement transformé en saucisse ( 
), ou bien se met à invectiver les invités d'un mariage en espagnol. Rajoutez à cela que les deux personnages principaux, la jeune arriviste Bridget Fonda, et le détective minable interprété par un Russell Crowe jeunot, passent le plus clair de leur temps à se chamailler comme un vieux couple de screwball, qu'on y ajoute un Jim Broadbent obsédé par l'acquisition d'un remède secret développé par une ancienne tribu mexicaine, ou encore des tours de magie qui émaillent l'ensemble à intervalles réguliers.