Mon vieux Cinefil31, ce qui suit pourrait t'intéresser
(et si ça intéresse quelqu'un d'autre ; tant mieux !)
Commissaire Juve a écrit :
Chose étonnante : cette année, le secteur du "film classique" a été assez vivant en Suède. Surtout grâce à l'éditeur Studio S qui s'est mis à sortir pas mal de titres restaurés [edit : "restaurés" est de trop (voir plus bas)] et bien encodés (il y a même eu un Blu-ray du "Pensionnat Paradis")...
Le père Noël est passé et j'ai pu inspecter les 14 classiques à grande vitesse :
- les 6 films du coffret Pilsner n°2
- les 3 Alice Babs
- Tänk om jag gifter mig med prästen
- les 4 Sickan Carlsson (édités par la Svensk Filmindustri).
Il y a quelques jours, je disais que "Studio S" s'était mis à sortir pas mal de films "restaurés"... ouh lala ! Quelle imprudence de ma part !
Le coffret Pilsner n°1 -- avec ses copies restaurées -- pouvait laisser penser que l'éditeur s'était décidé à ne sortir que du beau, que du bon, mais c'était une illusion !
Ainsi, j'ai constaté ce soir que mes 14 nouvelles acquisitions offraient -- globalement -- une qualité d'image comparable à ce que proposent les "Gaumont à la demande", les René Chateau pas trop restaurés ou les LCJ retravaillés avec des moufles (genre : correction gamma excessive). On a des pétouilles, des scories, des griffures, des hautes lumières plus ou moins malmenées, des noirs plus ou moins lessivés. Trois quatre masters sont même à la ramasse. Le coffret Pilsner n°2 est franchement décevant. Idem pour les 4 Sickan Carlsson (à part le film de 1956 -- "Le Septième ciel" -- qui est en couleur, bien défini, et qui nous offre des images intéressantes de Stockholm à la fin des années 50).
Dans le lot, le master le plus décevant est celui de
Örnungar / Les Aiglons (1944) qui est tout gris, sous-ex.
Le visuel de
En trallande jänta (1942) n'est pas génial. Mais des trois films, c'est le plus intéressant musicalement parlant (même s'il commence par une séance assez incongrue de yodel, on a deux bonnes chansons de swing).
Sången om Stockholm (1947) est plein de musique, mais ça donne plutôt dans un répertoire de "vieux" (pour l'époque), pas de swing à l'horizon. Enfin
Örnungar (1944), côté musique, c'est régime sec. On a une chanson swing au tout début et puis pfuiiit !
Enfin, tous les films sont sous-titrés en suédois (et c'est déjà ça de pris).