Jeremy Fox a écrit :Quand je revois cette liste et que j'y rajoute La Diablesse en collants roses redécouvert hier soir avec délectation, je me demande si je ne ferais pas bien de poursuivre la découverte de son œuvre. Un cinéaste souvent raillé pour lequel j'ai pour ma part beaucoup d'affection.
Difficile de comprendre l'origine de ces railleries ?
C'est vrai qu'il ne s'impose pas immédiatement dans la liste de mes réalisateurs préférés, alors qu'en fait j'ai toujours beaucoup, ou sinon pas mal, apprécié la dizaine de films que je connais de lui.
Jeremy Fox a écrit :Quand je revois cette liste et que j'y rajoute La Diablesse en collants roses redécouvert hier soir avec délectation, je me demande si je ne ferais pas bien de poursuivre la découverte de son œuvre. Un cinéaste souvent raillé pour lequel j'ai pour ma part beaucoup d'affection.
Difficile de comprendre l'origine de ces railleries ?
Souvent critiqué pour la forme qui ne serait pas du niveau des scénarios qu'il avait à disposition. Je trouve justement cette fausse nonchalance souvent assez jubilatoire, Pat and Mike en étant un des plus bels exemples.
Ou comment foutre en l'air LE mythe de la MGM en un film
Et si l'on ajoute à vos listes One hour with you, Our betters, The marrying kind et le jubilatoire It should happen to you avec Jack Lemmon et Judy Holliday, on peut en effet considérer Cukor comme un des artisans les plus consciencieux et talentueux de l'âge d'or Hollywoodien.
Tout ce qu'a tourné Cukor a définitivement disparu du résultat final d'après ce que j'ai lu. C'est un film 100% Lubitsch à priori ; et pour moi l'un de ses plus jubilatoires.
Tout ce qu'a tourné Cukor a définitivement disparu du résultat final d'après ce que j'ai lu. C'est un film 100% Lubitsch à priori ; et pour moi l'un de ses plus jubilatoires.
feb a écrit :Et ne pas oublier Dinner at Eight pour la prod MGM inimitable, pour Jean Harlow et pour John Barrymore....et pour Madge Evans un peu aussi
Celui là, il faudra que je lui redonne une chance car au final je l'avais trouvé assez pataud dans sa mise en scène et un peu trop verbieux. L'un expliquant peut être l'autre.
C'est clair que c'est assez verbeux et théatral mais l'aspect "All-star cast" comme dans Grand Hotel m'attire beaucoup. Jean Harlow irradie le film d'une sexualité presque "innocente", John Barrymore est parfait, Marie Dressler vole toutes les scènes, Billie Burke est absolument parfaite en "society woman". Bref c'est du MGM très haut de gamme, peut être moins glamour que Grand Hotel (Jean Harlow ne peut remplacer les 2 actrices du film de Goulding à elle seule) mais extrêmement bien écrit (merci Frances Marion) et réalisé. A revoir daniel