J'ai eu le cas moi même quand j'ai écrit pour HCFR un texte sur quelques films de Pierre Etaix. La 1ere version était incompréhensible, mais en plus, c'était tellement froid et tordu que ça donnait absolument pas envie : ça partait dans tous les sens, je parlais de trucs et je revenais ensuite sur des trucs discutés plus tôt. J'ai relu plusieurs fois le texte la tête entre les mains (et c'est pas confortable comme position, pour lire sur PC ), avant de le retravailler complètement et de revenir à quelque chose de plus simple (et encore c'est loin d'être parfait, c'est potable, on dira).
Donc je me dis : comment on peut écrire des éditos comme ça et se dire "en 1ere page, les lecteurs vont adorer, ça va trop leur donner envie de lire la suite" ?
Ca donne envie, assurément.Ann Harding a écrit :Surtout qu'il a plus de 300 pages de ce même verbiage....
Heureusement qu'il reste des mecs comme Dumont, Garnier et co.
Dumont, son livre sur Borzage est enchanteur (même si les résumés des scénarios des films de 6 pages, au bout d'un moment, ça fait un peu remplissage, même si je comprends et apprécie parfaitement leur utilité afin de mieux comprendre les thèmes discutés par Dumont). C'est clair, facile à lire, et vu l'épaisseur du pavé, ça m'a agréablement surpris.