Top 100 DVDClassik | Edition 2012

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Filou
Machino
Messages : 1225
Inscription : 25 févr. 04, 16:52
Localisation : A Amity Island, en train de me baigner gaiement...

Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2012

Message par Filou »

Je suis tombé un peu par hasard sur le top 150 du Major Tom :

http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... &start=255

dont j'ai beaucoup aimé les commentaires pour les 20 premiers films (et la liste de manière générale). J'ai d'ailleurs acheté de nombreux films que je n'avais pas vu grâce à cette liste. J'ai ensuite parcouru le long topic qui contient de très belles listes et cela m'a donné envie de rédiger la mienne. Je voulais faire un commentaire pour certains films, à la manière du Major, mais finalement, j'ai décidé de faire un commentaire pour chacun d'entre eux. :D

En préambule, voici mon parcours de cinéphile dans les grandes lignes :

Ma passion pour le cinéma m'est venue avec Lost Highway de David Lynch au printemps 2000 (j'avais 18 ans). Après la vision de l'oeuvre en question, je suis resté abasourdi sur mon canapé et c'est la première fois que je me suis interessé au réalisateur à proprement parlé. Pour être franc, c'était une connaissance plus âgée qui m'en avait parlé puis, par le plus heureux des hasards, le film était programmé à la télévision suisse romande assez tard dans la nuit quelques jours plus tard. Je l'ai donc enregistré et regardé un samedi matin (ou un dimanche, je ne suis plus tout à fait sûr) et c'est cette vision qui a tout déclenché. J'ai ensuite recherché puis acheté (ou copié de VHS à VHS, mais chut :D ) tous les films de sa filmographie, qui ne comportait pas encore Mulholand Dr. donc (que j'ai ensuite vu au cinéma).

De fil en aiguille, je me suis intéressé à Cronenberg, Terry Gilliam, les frères Coen, Citizen Kane, Metropolis, etc. C'était les débuts du DVD et je me suis rapidement acheté un lecteur de salon. J'ai acheté mes premières galettes alors que je n'avais pas encore le fameux appareil, j'ai regardé mes premiers DVD sur mon PC, dont la première édition zone 1 de Blue Velvet. C'est aussi à cette période que j'ai commencé à parcourir les forums, dont DeVilDead principalement. J'écumais les Cash Converters et vidéoclubs (qui avaient alors très peu de DVD mais énormément de VHS, je voyais alors largement plus de VHS que de DVD d'ailleurs) et enregistrais à tour de bras avec mon magnétoscope. Pour l'anecdote, la dernière VHS que j'ai visionné était Phantasm 2, en 2008 :D. Toujours pour l'anecdote, j'imprimais grâce à Internet les posters des films que j'avais enregistré puis les collais sur les jaquettes en carton des VHS vierges, quelle époque :D.

Je regardais de tout, du moment que c'était culte ou considéré comme un classique. Je n'avais pas beaucoup de moyens financiers, je regardais donc les films un peu au hasard, cela dépendait de ce que je trouvais. Comme je me suis interessé au cinéma dès 2000, j'ai eu la chance de suivre les sorties DVD pratiquement depuis le commencement. J'ai vécu les débuts de Carlotta, de Wild Side, feu Neo Publishing, etc. Je me souviens que j'attendais fébrilement les futures sorties Anchorbay Entertainment en espérant qu'elles contiennent une piste française, ce qui était rare. Lorsque Suspiria ou Le Limier était annoncé avec un VF, c'était la fête :D. J'ai d'ailleurs toujours cette superbe édition 3 disques de Suspiria éditée en 2001. Et dire qu'aujourd'hui, 13 ans se sont écoulés depuis ma première vision de Lost Highway…

Ma vie de cinéphile en 2013 ? Je suis célibaire et j'ai de bons moyens financiers, je peux donc acheter tous les films qui me plaisent sans me soucier de leurs coûts. Avec un boulot à 100% et pas mal de sport, je n'ai en revanche pas le temps d'en regarder beaucoup, je dois à être à 4 films en moyenne par semaine. Avec tout ce que j'achète d'occasion, je suis à environ 380 films non visionnés chez moi :D sur un total de 1400 films environ, dont 350 Blu-rays. Voilà, place à la liste maintenant. J'espère que vous aurez autant de plaisir à la lire que j'en ai eu à la rédiger. ;)


Par ordre alphabétique des titres français :

0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9

Le 3ème Homme (The Third Man, 1949) de Carol Reed :
Avec Assurance sur la mort, c'est certainement mon film noir favoris. Superbe interprétation et un décor, Vienne alors mutilée par la guerre, utilisé de manière magistrale. La scène sur la grande roue est inoubliable.

3 Samouraïs hors-la-loi (Sanbiki no Samuraï, 1964) de Hideo Gosha
Plus proche du chambara que du jidai-geki, cette variation sur le thème des Sept Samouraïs demeure l'un de mes films japonais favoris. Plus divertissant que le classique de Kurosawa (que je devrais revoir car mon souvenir est trop lointain, d'où son absence dans ce top), 3 samouraïs hors la loi représente la quintessence de tout un pan de cinéma que j'adore

A

L'Affaire Cicéron (Five Fingers, 1952) de Joseph L. Mankiewicz
J'adore le cinéma de Mankievicz que j'ai découvert avec Le Limier. Ce film là demeure mon favoris (mais il m'en reste à découvrir). Jeu de dupes, misanthropie réjouissante, tous les ingrédients qui font le sel de ses oeuvre sont là. Le personnage incarné par James Mason est jubilatoire par son absence totale de morale et les scènes de suspense marchent toujours aussi superbement.

Aguirre, la colère de Dieu (Aguirre, der Zorn Gottes, 1972) de Werner Herzog
Vu plusieurs fois, ce qui est rare pour un film que j'ai découvert après 2000. Les décors naturels, Klaus Kinski, la musique de Popol Vuh, la folie ambiante, ce film me fascine à chaque vision. La fameuse scène du "bâteau" dans les arbres est l'une des plus incroyables jamais tournées, car elle marche non seulement pour les personnages du film mais également pour le spectateur médusé.

Image

Alien, le huitième passager (Alien, 1979) de Ridley Scott
Le film de monstre le plus réussi, à l'esthétique sublime. Les décors, la créature, la musique, les acteurs, tout est parfait de bout en bout. Ce film n'aurait pu être qu'une série B passable mais Ridley Scott en a fait l'une des oeuvres les plus importantes de ces 40 dernières années. La scène de l'accouchement a sa place dans le top des scènes les plus marquantes du cinéma.

L'Ange rouge (Akai tenshi, 1966) de Yasuzo Masumura
J'ai découvert La Bête aveugle en 2003 par le biais du DVD Fantoma (toute une époque) et je m'étais pris une belle claque. Celle que m'a mis L'Ange rouge fut encore plus grande. Parmi les réalisateurs de la nouvelle vague japonaise auxquels je me suis intéressé, Masumura est celui que je préfère.

Apocalypse Now (1979) de Francis Ford Coppola
This is the end, my only friend the end. Dès le début, la couleur est annoncée : le personnage principal ainsi que le spectateur ne s'en sortiront pas indemnes. Je préfère la version courte à la version Redux, plus concise. L'un des plus grands films sur la folie.

Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia (Bring Me the Head of Alfredo Garcia, 1974) de Sam Peckinpah
Tout comme les Chiens de paille, j'ai découvert cet autre chef-d'oeuvre de Peckinpah sur grand écran lors d'une rétrospective consacrée au maître. Une énorme claque, évidemment. Le final est l'un des plus incroyables et audacieux jamais tournés.

L'Armée des ombres (1969) de Jean-Pierre Melville
Mon film favoris du maître du polar français. Dur, sans concession, le film m'a scotché à mon siège sans que je puisse ne serait-ce que penser à autre chose durant toute sa durée. J'ai été totalement absorbé et j'en suis sortis secoué mais totalement subjugué. "Et cette fois, il décida de ne pas courir".

Arrivederci Amore, ciao (2005) de Michele Soavi
Un polar à la mise en scène flamboyante, très noir et résolument européen. Malgré tout le mépris que j'ai pu éprouver pour le personnage principal, j'ai finis par le plaindre au bout du compte. Pour moi l'un des meilleurs polars de ces 30 dernières années.

Assurance sur la mort (Double Indemnity, 1944) de Billy Wilder
Le film noir le plus parfait, le plus archétypal. Malgré le classicisme de son histoire, Billy Wilder y injecte une ironie mordante typique de son cinéma. Sur un canevas aussi rabâché, Assurance sur la mort est le film le plus surprenant, le plus maîtrisé et le plus jubilatoire jamais tourné.

Avalon (2001) de Mamoru Oshii
Vu deux fois au cinéma. En plus de sa superbe photographie, Avalon a aussi pour lui l'une des plus belles partitions jamais composées pour un film. L'intrigue, complexe et passionnante, mérite amplement plusieurs visions. Parfois, ça fait du bien de devoir se plonger dans une oeuvre corps et âme pour en percer les secrets. Pour Avalon, je n'y suis toujours pas arrivé et cela rend cette oeuvre unique aussi essentielle.

B

Bad Lieutenant (1992) d'Abel Ferrara
Noir et ambigu, un film coup de poing qui a le mérite d'avoir un vrai fond. Harvey Keitel est totalement habité par son rôle. Mon favoris de Ferrara, un réalisateur qui reste une énigme totale pour moi. Comment une telle épave est capable de réaliser des films aussi intéressants ? J'adore le remake de Herzog aussi, mais pour des raisons totalement différentes.

Barry Lyndon (1975) de Stanley Kubrick
Ce récit sur la grandeur et décadence d'un parfait arriviste m'a captivée. Visuellement, c'est sublime et l'absence totale de manichéisme permet à ce chef d'oeuvre de traverser les années avec une insolence rare.

La Bataille d'Alger (La battaglia di Algeri, 1966) de Gillo Pontecorvo
A nouveau un film de guerre, genre que j'apprécie énormément. J'aime particulièrement sa construction, son absence de parti pris et ses dialogues anthologiques. La réponse du colonel Mathieu lorsqu'on lui demande ce qu'il en est de la torture est l'une des répliques les plus cinglantes de l'histoire du cinéma.

De beaux lendemains (The Sweet Hereafter, 1997) de Atom Egoyan
C'est le film par lequel j'ai découvert Egoyan et c'est toujours mon favoris parmi ceux que j'ai eu la chance de découvrir. Un récit d'une sensibilité à fleur de peau, desservi par des acteurs remarquables.

La Blessure (Cutter's Way, 1981) de Ivan Passer
L'un de ces films post Viêt Nam, post Watergate, lorsque l'Amérique pansait ses plaies et l'un des plus réussis à mes yeux. L'histoire de deux marginaux qui n'ont perdu ni leur dignité ni le sens du mot justice. Une oeuvre sur l'envers du décor, sur la facette sombre du plus puissant pays du monde que je trouve toujours aussi puissante aujourd'hui.

Blue Velvet (1986) de David Lynch
J'essaie de limiter au maximum les films d'un même réalisateur, mais pour David Lynch, je suis obligé de faire une exception tant son cinéma me plaît et ne ressemble à rien d'autre. Blue Velvet demeure l'une de ses plus grandes réussites avec sa photographie, sa musique et son ambiance si particulières. Now it's dark.

Image

Bound (1996) de Andy et Lana Wachowski
L'un des meilleurs neo-noir des années 90 et l'un de mes favoris de cette décennie. Un film torride qui ne se repose pas uniquement sur son aspect sulfureux mais qui propose une intrigue haletante qui marche toujours aussi bien, même après de multiples visions.

Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard, 1950) de Billy Wilder
L'une des plus éclatantes réussites de Billy Wilder, à la fois ironique et tragique. J'aime beaucoup les films sur Hollywood et le monde du cinéma et je pense que l'on tient là le film le plus réussi dans le genre.

Brazil (1985) de Terry Gilliam
Plus de 25 ans après sa sortie, Brazil est toujours aussi inclassable, unique et visionnaire. Une oeuvre géniale par un cinéaste qui ne l'est pas moins. C'est un passage obligé pour tout cinéphile qui se respecte. Je me suis frotté à lui il y a plus de 10 ans et je ne m'en suis toujours pas remis.

Bullit (1968) de Peter Yates
Steve McQueen est certainement l'un de mes acteurs favoris. Parmis les nombreux rôles marquants qu'il a interprété, je pense que celui du lieutenant de police Frank Bullit est celui que je préfère. Non seulement la musique est inoubliable et les scènes d'action superbement exécutées, mais en plus l'histoire est absolument captivante.

C

Les Chaussons rouges (The Red Shoes, 1948) de Michael Powell et Emeric Pressburger
Un film sur le ballet ne me tentais, à priori, pas beaucoup. Je l'ai regardé car il était cité comme l'un des classiques immanquables du cinéma. Le résultat m'a conquis de bout en bout. Cette histoire universelle touche finalement chacun d'entre nous, car nous somme tous tôt ou tard confronté à une situation un peu similaire.

Les Chiens de paille (Straw Dogs, 1971) de Sam Peckinpah
Vu au cinéma à Paris en 2001, lors d'une rétrospective Peckinpah, ce film m'a scotché au siège comme rarement une autre oeuvre a pu le faire. La montée de la tension est d'une terrible efficacité et le final est tout simplement apocalyptique

Cockfighter (1974) de Monte Hellman
J'adore le cinéma de Monte Hellman, qui est un cinéaste discret et trop rare. De ses oeuvres malheureusement peu nombreuses, je choisis ce Cockfighter, qui brosse l'un des portraits de looser les plus mémorables du cinéma, interprété brillament par Warren Oates, acteur fétiche de Peckinpah.

La Chose (The Thing, 1982) de John Carpenter
Le chef d'oeuvre de Carpenter. J'adore son cadre, l'Antartique, peu utilisé au cinéma. La scène de la prise de sang est l'une des plus efficaces jamais tournées en terme de suspense

Chungking Express (Chung Hing sam lam, 1994) de Wong Kar-wai
Découvert au cinéma, le film est resté avec moi sans me quitter pratiquement durant une semaine complète. La première partie me passionne moins, bien qu'elle possède un cachet visuel très particulier. C'est surtout la deuxième, avec son histoire d'amour, qui m'a tellement plu. J'ai très rapidement acheté le Best of de The Mamas and the Papas aussi.

Le Clan des irréductibles (Sometimes a Great Notion, 1970) de Paul Newman
Découvert l'année passée, une oeuvre atypique qui m'a totalement subjugué. A la fois témoignage de la vie des bûcherons de l'Orégon et terrible drame humain, le film est remarquablement interprété par des acteurs que j'apprécie particulièrement (dont Lee Remick). Il y a des séquences finales qui marquent à vie, celui du Clan des irréductibles en fait partie.

Image

Cobra Verde (1987) de Werner Herzog
Mon favoris du tandem Herzog/Kinski, juste après Aguirre. Un film totalement dépaysant, magnifique et unique.

D

Les Dents de la mer (Jaws, 1975) de Steven Spielberg
Plus de 30 après sa réalisation, les Dents de la mer (titre français meilleur que l'original) marche toujours aussi bien. A la fois film d'épouvante, film d'aventure et film à suspense, impossible de ne pas être angoissé lorsque les fameuses notes de piano se font entendre. Les personnages sont si attachants que je ne m'en lasserai jamais.

Le Dernier des Mohicans (The last of the Mohicans, 1992) de Michael Mann
L'un des plus beaux films d'aventure qui soit, avec une musique magnifique. Digne, poignant et superbement réalisé, c'est pour moi la plus grande réussite de Michael Mann.

Le Diable en boîte (The Stunt Man, 1980) de Richard Rush
Un film sur l'industrie du cinéma et ses artifices, injustement inédite en DVD en France. Surprenant de bout en bout, avec un Peter O'Toole retord et ambigu, c'est une perle que j'aimerais énormément revoir. Le thème principal est entêtant et inoubliable.

Dressé pour tuer (White Dog, 1982) de Samuel Fuller
Mon film favoris du grand Sam Fuller, l'un de mes réalisateurs de chevet, et un terrible plaidoyer contre le racisme. Le final est inoubliable.

E

Electra Glide in Blue (1973) de James William Guercio
Le film doit beaucoup à Easy Rider, c'est évident. Mais là où son modèle est pour moi plus intéressant pour son contexte social que pour son récit finalement assz sommaire, Electra Glide in Blue raconte une belle et passionnante histoire, avec en prime de magnifiques décors naturels.

Elle (10, 1979) de Blake Edwards
J'adore le cinéma de Blake Edwards, qui est l'un de mes réalisateurs favoris et ce film représente tout ce j'aime chez lui : un humour qui sait rester suffisamment subtile pour ne jamais sombrer dans la vulgarité la plus totale, un fond toujours intéressant et sincère, des personnages hauts en couleur mais terriblement attachants et une vision de la vie parfois désabusée mais toujours tendre et finalement positive.

L'Evadé d'Alcatraz (Escape from Alcatraz, 1979) de Don Siegel
Mon favoris du tandem Eastwood, Siegel. Si je tombe dessus par hasard, je suis obligé de le voir jusqu'à la fin tant sa construction est diabolique.

F

Le Festin nu (The Naked Lunch, 1991) de David Cronenberg
Videodrome fut un choc mais, avec le recul, je préfère le Festin nu, plus élégant visuellement. Bien qu'il n'ait que finalement peu de rapport avec le livre éponyme, cette adaptation de Cronenberg développe des thèmes chères à son auteur tout en y ajoutant des éléments biographiques tirées de la vie de Burroughs. Le résultat est brillant.

Image

Fleur Pâle (Kawaita hana, 1964) de Masahiro Shinoda
De tous les films japonais de patrimoine édités par Wild Side (je dois les avoir pratiquement tous), Fleur Pâle est certainement celui qui m'a le plus marqué. Cette errance nocturne avec ses deux marginaux que tout oppose m'a conquis de bout en bout.

French Connection (The French Connexion, 1971) de William Friedkin
Le maître étalon de tous les polars qui suivront durant les années 70 et l'un des plus réussis. The French Connection c'est aussi un formidable duo d'acteurs, dont le regretté Roy Scheider.

Full Alert (Go do gaai bei, 1997) de Ringo Lam
Un polar très noir mais terriblement humain par l'un des maîtres hongkongais du genre. Suspense à couper le souffle, histoire prenante et imprévisible, personnages ambigus, c'est l'une des plus grandes réussites du genre, tous pays confondus.

G

Ghost in the Shell (Kôkaku kidôtai, 1995) de Mamoru Oshii
J'aime beaucoup les longs métrages d'animation et Ghost in the Shell est certainement l'un de ses plus beaux représentants. L'ambiance futuriste, cette nouvelle humanité désincarnée, la profonde mélancholie qui se dégage du personnage principal sont superbement rendus. Le récit est complexe et nécessite pratiquement plusieurs visions. La musique de Kenji Kawai achève de faire de ce film un chef d'oeuvre de la science-fiction.

La Grande Illusion (1937) de Jean Renoir
J'adore les histoires d'amitié improbable et La Grande Illusion est l'un de ses plus dignes représentants. Jean Gabin a une classe incroyable. Streng verboten ! Inoubliable.

Les Guerriers de l'enfer (Who'll stop the rain, 1978) de Karel Reisz
J'aime particulièrement les films américains de la fin des années 60, début 70. Comme La Blessure, c'est une oeuvre post Viêt Nam, post Watergate, qui nous montre cette facette moins reluisante de l'Amérique. Nick Nolte y trouve l'un de ses plus beaux rôles.

Image

H

Hana-bi (1997) de Takeshi Kitano
J'ai découvert Kitano avec ce film, sur Arte. Je ne connaissais encore rien au cinéma japonais et j'ai été conquis par ce mélange de mélancholie et de tendresse, traversé par de brefs éclats de violence sèche. C'est toujours mon favoris du cinéaste/acteur à ce jour.

Un homme dans la foule (A Face in the Crowd, 1957) d'Elia Kazan
La grandeur et déchéance d'un parfait inconnu et le film de Kazan (l'un de mes réalisateurs favoris) que j'aime le plus. L'interprétation d'Andy Griffith est fantastique, le propos est fort et le tout est fort bien mis en scène.

L'Homme qui voulut être roi (The Man Who Would Be King, 1975) de John Huston
Un duo d'acteurs inoubliables pour l'un des plus grands films d'aventure jamais tourné. Le monologue lorsque Sean Connery se tient pour la première fois devant les futurs soldats que lui et Michael Cain doivent entraîner est l'un des trucs les plus drôles que j'ai jamais entendu.

Hot Spot (The Hot Spot, 1990) de Denis Hopper
Le films noir et neo-noir est l'un de mes genres favoris et The Hot Spot reste à mes yeux l'une des plus grandes réussites du genre. Délieusement ironique et amorale, tourné dans un superbe cadre rurale dans le sud des Etats-Unis et bénéficiant d'une très belle partition de Jack Nitzche, The Hot Spot mériterait d'être réhabilité, car il me semble grandement sous-estimé.

I, J, K

Il était une fois dans l'ouest (C'era una volta il West, 1968) de Sergio Leone
Le western ultime pour moi, certaines images étant gravées à jamais dans ma mémoire. La musique de Morricone est l'une des plus belles partitions jamais composée pour un film.

The Killer (Dip huet seung hung, 1989) de John Woo
L'un des chocs de mon adolescence, je ne connaissais alors pas du tout John Woo. J'aime toujours autant son côté romantique et premier degré, sa belle histoire d'amitié et ses fusillades rarement égalées.

L

La Ligne rouge (The Thin Red Line, 1998) de Terrence Malick
C'est pour moi l'un des plus beau film du monde : une superbe réflexion sur la nature huamaine et son rapport avec la nature ansi qu'un puissant plaidoyer contre la guerre. Les images des soldats jouant avec les enfants au début du métrage me donnent les larmes aux yeux à chaque fois. Et que dire de la musique si ce n'est qu'elle est d'une rare intensité.

Little Big Man (1970) de Arthur Penn
Un film aussi réussi en tant que drame qu'en tant que comédie, ce qui est suffisament rare pour être souligné. Cette histoire tragi-comique possède de si nombreux passages anthologiques qu'il serait impossible de tous les citer ici. Faye Dunaway est définitivement l'une de mes actrices préférées. "I have a wife. And four horses". "I have a horse... and four wives." Inoubliable.

Lost Highway (1997) de David Lynch
Lynch est le réalisateur qui m'a fait aimer le cinéma et ce film est le premier que j'ai vu de lui. Forcément, il se retrouve dans ce top. J'adore l'ambiance noire et bizarre, le travail fantastique sur le son ainsi la bande originale éclectique.

M

Macadam Cowboy (Midnight Cowboy, 1969) de John Schlesinger
Encore une très belle histoire d'amitié, un film dur et touchant. Rien que la musique du générique suffit à m'émouvoir. Everybody's talking at me. I don't hear a word they're saying, Only the echoes of my mind.

Image

Massacre à la tronçonneuse (The Texas Chain Saw Massacre, 1974) de Tobe Hooper
Le film d'horreur ultime pour moi, jamais égalé depuis. Tout y est : le décor cradingue, l'ambiance poisseuse et la folie ambiante contagieuse. Le remake de 2003 verse dans le gore là où l'original était tout en suggestion.

Melancholia (2011) de Lars von Trier
Je n'ai aucune sympathie pour Lars Von Trier, je n'ai pratiquement aimé aucun autre de ses films et je refuse de voir Antichrist. J'ai donné une chance à Melancholia car j'aime particulièrement les films sur la fin de monde. J'ai pris une énorme claque. Le final est d'une puissance pratiquement sans équivalence.

Mulholland Drive (Mulholland Dr. 2001) de David Lynch
Le seul film de David Lynch, l'un de mes réalisateurs favoris, que j'ai eu la chance de découvrir au cinéma et en avant première en plus. Un souvenir inoubliable bien sûr.

N

Network, Main basse sur la télévision (Network, 1976) de Sidney Lumet
"I'm mad as Hell, and I'm not going to take this anymore". Le trait peut paraître forcé mais moi je jubile à chaque instants. Le propos du film est certainement encore plus d'actualité aujourd'hui que lorsqu'il a été tourné et la férocité des dialogues est toujours aussi percutante.

No Country for Old Men - Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme (No Country for Old Men, 2007) de Joel et Ethan Coen
Découvert au cinéma, une belle claque. Pour moi le meilleur film des frères Coen, jamais leurs dialogues n'ont atteint de tels somets. Et Javier Bardem, quel méchant !

Nous avons gagné ce soir (The Set-up, 1949) de Robert Wise
J'adore le monde de la boxe (j'en ai d'ailleurs fais moi-même) et ce film est certainement l'un des meilleurs représentants du genre (avec Fat City, que j'ai faillis mettre dans ce top). Robert Ryan, aussi à l'aise en crapule qu'en héros, est parfait dans son rôle de boxeux au bout du rouleau.

O

Cet obscur objet du désir (1977) de Luis Buñuel
Impossible pour un homme de ne pas ressentir la plus profonde empathie pour Fernando Rey, malmené par une femme. Et qui n'a pas rêvé de faire comme lui et de verser de l'eau sur la tête de celle qui nous aura tant fait souffrir à un moment ou un autre de notre vie ?

Onibaba (1964) de Kaneto Shindo
Je pensais voir un film de fantômes japonais classique mais finalement, Obibaba est bien plus que cela. Une oeuvre malicieuse, superbement photographiée en noir et blanc et un récit surprenant, unique.

Image

L'Opération diabolique (Seconds, 1966) de John Frankenheimer
Plus que sa mise en scène brillante et avant-gardiste, c'est le script de ce chef d'oeuvre méconnu qui m'a totalement subjugué. Une histoire intemporelle d'un pessimisme rare dans laquelle il est impossible de ne pas se projeter.

De l'or pour les braves (Kelly's Heroes, 1970) de Brian G. Hutton
Rien que la musique du générique du début me met de bonne humeur pour toute une journée. Donald Sutherland est inoubliable et le film représente le divertissement idéal à mes yeux : à la fois drôle, rythmé et teinté d'une ironie mordante. Burning bridges lost forevermore.

P

Panic sur Florida Beach (Matinee, 1993) de Joe Dante
Joe Dante est un cinéaste que j'aime énormément. Je voulais mettre les Gremlins dans ce top mais finalement, c'est Panique sur Florida Beach qui me reste le plus en tête. Je ne saurais dire exactement pourquoi, l'âge peut-être ?

Papillon (1973) de Franklin J. Schaffner
J'adore les films d'évasion. Impossible donc de ne pas citer Papillon, l'une des plus grandes réussites du genre.

Paris, Texas (1984) de Wim Wenders
Je ne savais pas du tout de quoi parlait le film avant de le visionner. Je pensais qu'il s'agissait d'une histoire de voyage entre… Paris et le Texas ! Et quelle surprise ! Harry Dean Stanton et Dean Stockwell, deux acteurs que je trouve sous-employés, dans un même film, c'est déjà génial mais si en plus l'histoire est prenante et touchante, le film finit dans mon top 100, évidemment.

Pique-nique à Hanging Rock (Picnic at Hanging Rock, 1975) de Peter Weir
Une oeuvre étrange et atypique comme je les apprécie. C'est mon favoris de Peter Weir, que j'aime énormément en tant que cinéaste.

Les Pirates du métro (The Taking of Pelham One Two Three, 1974) de Joseph Sargent
Une perle finalement pas si connue des années 70. Suspense à couper au couteau et acteurs au meilleur de leur forme, dont Walter Matthau, absolument parfait dans son rôle à contre-emploi.

Image

Le Poison (The Lost Weekend, 1945) de Billy Wilder
Les films sur l'alcoolisme (un sujet qui me touche particulièrement) sont finalement assez rare. Le Poison est celui qui traite le sujet de la façon la plus frontale. Un film dur mais touchant, qui prouve une fois de plus que Billy Wilder est l'un de mes cinéastes favoris, toute époque et pays confondus.

Le Plongeon (The Swimmer, 1968) de Frank Perry
Un drame totalement atypique et d'une puissance rare. Plus les années passent et plus je trouve que le film me parle. Burt Lancaster y trouve l'un de ses meilleurs rôles.

Le Pont de la rivière Kwaï (The Bridge on the River Kwai, 1957) de David Lean
La performance d'Alec Guiness, dans le rôle du colonel Nicholson, est tout simplement inoubliable. J'apprécie toujours autant l'ironie de ce classique intemporel.

Portrait d'une enfant déchue (Puzzle of a Downfall Child, 1970) de Jerry Schatzberg
Un film sur les apparences et le mal-être, avec une superbe Faye Dunaway. La mise en scène m'a conquis et le propos est toujours autant d'actualité aujourd'hui, si ce n'est plus.

Q

Quai des Orfèvre (1947) de Henri-Georges Clouzot
Entre comédie et film policier, un film jubilatoire aux répliques bien senties. Le couple formé par Bertrand Blier et Suzy Delair est irrésistible de drôlerie.

Quand la panthère rose s'emmêle (The Pink Panther Strikes Again, 1976) de Blake Edwards
L'une des comédies qui me fait le plus rire, rien que penser à certains gags me donne le sourire. C'est le plus drôle des Pink Panther, le film qui m'a fait découvrir Blake Edwards.

R

Du rififi chez les hommes (1955) de Jules Dassin
L'un des plus grands films de casse, voir le plus grand.

RoboCop (1987) de Paul Verhoeven
L'ultime film de mon enfance. J'aime toujours autant grâce à ses multiples facettes : film d'action, satire, drame et plus encore. Peter Weller, un acteur plutôt discret, est parfait dans le double rôle RoboCop/Murphy et la musique de Poledouris me donne toujours des frissons. La dernière réplique du film est l'une des plus marquantes de l'histoire du cinéma à mes yeux.

Image

Rocky (1976) de John G. Avildsen
Ce film est pour moi une superbe histoire d'amour en plus d'être une oeuvre particulièrement optimiste. La morale de l'histoire est finalement que la gloire ou la fortune importent peu mais que l'amour est la seule chose qui puisse réellement apporter du bonheur. C'est touchant sans être mièvre, la musique est inoubliable et Sylvester Stallone y trouve le rôle de sa vie.

Romeo Is Bleeding (1993) de Peter Medak
L'ultime neo-noir des années 80, d'une méchanceté et d'un jusqu'au-boutisme qui forcent le respect. La musique de Mark Isham est superbe et les acteurs sont absolument parfaits, Lena Olin en tête. Avec en prime Roy Scheider, que j'apprécie énormément.

Rosemary's Baby (1968) de Roman Polanski
L'un des meilleurs films fantastiques jamais tourné, rien de moins. La paranoïa n'a pratiquement jamais été aussi bien retransmise à l'écran. Mon favoris parmis les nombreuses réussites de Polanski.

S

Le Salaire de la Peur (1953) de Henri-Georges Clouzot
J'aime beaucoup la version de Friedkin mais le film de Clouzot demeure mon favoris. Le suspense fonctionne toujours autant 60 ans après sa réalisation et les dialogues sont toujours aussi percutants.

Les Salauds dorment en paix (Warui yatsu hodo yoku nemuru, 1960) de Akira Kurosawa
Un film d'une noirceur épouvantable, qui dénonce les méfaits d'un capitalisme inhumain grandissant. L'une des oeuvres les plus pessimistes du grand Akira Kurosawa et certainement ma préférée.

De sang-froid (In Cold Blood, 1967) de Richard Brooks
Je n'ai pas lu le livre de Capote, je ne peux donc pas les comparer, mais le film m'a fait l'effet d'un électrochoc. La mise en scène est d'une précision et d'une modernité renversantes. Une oeuvre qui hante le spectateur bien après la fin du générique.

Le Seigneur des anneaux : la Communauté de l'anneau (The Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring, 2001) de Peter Jackson
Je n'en mets qu'un seul, le premier, qui reste mon favoris. Bon sang ce que j'ai aimé voir ces films au cinéma. C'est spectaculaire et touchant, les personnages sont superbement interprétés, la musique si réussie qu'elle sera réutilisée 10 ans plus tard à l'identique, l'affection que j'ai pour ce film est immense.

Les Sentiers de la gloire (Paths of Glory, 1957) de Stanley Kubrick
Je suis particulièrement client des réquisitoires contre la guerre et cette oeuvre est l'un des plus puissants que je connaisse. Les films de guerre sont plutôt longs (souvent plus de 2 heures) mais Les Sentiers de la gloire ne fait qu'à peine 90 minutes. Le film va droit à l'essentiel avec des répliques cinglantes qui sonnent le specteur tels les poings d'un boxeur professionnel.

La Sorcellerie à travers les âges (Häxan, 1922) de Benjamin Christensen
Je m'attendais à un documentaire et Haxän est bien plus que cela. Je ne pensais pas que cela allait me plaire à ce point, je me suis amusé à suivre ce "documentaire" du début à la fin. Le fait que ce soit un film muet ajoute ce sentiment de rêve éveillé si particulier. Cela m'a également donné envie de voir plus de films de cette époque que je connais finalement assez mal.

Image

Sueurs froides (Vertigo, 1958) de Alfred Hitchcock
Mon favoris de tous les films de Hitchcock.

Suspiria (1977) de Dario Argento
J'adore les films d'épouvante mais il y en a finalement assez peu que je pourrais inclure dans mon top 100. Suspiria en fait partie, de par sa musique envoutante, sa superbe mise en scène et ses images inoubliables. Je possède toujours le DVD collector sorti en 2001 par Anchor Bay.

Sword of Doom (Dai-bosatsu tôge, 1966) de Kihachi Okamoto
Mon favoris de tous les jidai-geki que j'ai pu voir, cette histoire très sombre m'a tétanisé. Tatsuya Nakadai est depuis mon acteur japonais favoris. Le final est l'un des plus marquants de toute l'histoire du cinéma.

T

Terminator (The Terminator, 1984) de James Cameron
Un autre film de mon enfance, mais que j'aime pour des raisons différentes de celles pour lesquelles je l'aimais lorsque j'étais plus jeune. Non seulement j'apprécie sa noirceur et son rythme infernal, mais surtout je trouve que c'est une très belle histoire d'amour, avec une scène de sexe parmis les plus réussie de toute l'hstoire du cinéma.

Le Train (The Train, 1964) de John Frankenheimer
Entre film de guerre, film d'action et film à suspense, Le Train est l'un des films les plus passionnants que je connaisse. Burt Lancaster est impérial dans le rôle d'un cheminot résistant.

Le Trésor de la Sierra Madre (The Treasure of the Sierre Madre, 1948) de John Huston
Un superbe classique sur la cupidité. Je trouve Humphrey Bogart au moins aussi bon en looser qu'en héros infaillible.

Image

Turkish Délices (Turks Fruit, 1973) de Paul Verhoeven
Une histoire d'amour sublime mais également d'une cruauté déchirante. Jamais la représentation de la maladie à l'écran ne m'avait autant retourné.

Twin Peaks : Les Sept Derniers Jours de Laura Palmer (Twin Peaks: Fire Walk with Me, 1992) de David Lynch
Je ne connaissais pas la série télé (je ne l'ai toujours pas regardé d'ailleurs) lorsque j'ai vu Twin Peaks: Fire Walk with Me pour la première fois. J'avoue que cette première vision m'a déconcerté mais aussi fasciné. On y trouve parmi les plus belles scènes de toute la filmographie de David Lynch et certaines sont d'une intensité rarement égalée.

U

Un, deux, trois (One, Two, Three, 1961) de Billy Wilder
Billy Wilder a un nombre impressionant de chefs d'oeuvre dans sa filmographie. Certains l'aiment chaud aurait sa place dans mon top mais je préfère ce Un, deux, trois, avec un James Cagney anthologique, des répliques qui fusent à une vitesse incroyable et qui me font rire à chaque fois.

V

Le Verdict (The Verdict, 1982) de Sidney Lumet
L'un des plus grands films de procès, que je préfère à Douze hommes en colère. Paul Newman, dans son rôle d'avocat déchu et alcoolique, est fantastique.

Les Vestiges du jour (The Remains of the Day, 1993) de James Ivory
L'une des plus belles histoires d'amour de toute l'histoire du cinéma à mes yeux. Anthony Hopkins est formidable de retenue et de sensibilité, tout comme Emma Thompson.

Le visage d'un autre (Tanin no kao, 1966) de Hiroshi Teshigahara
Dans les mains de n'importe quel autre réalisateur moins sérieux, Le Visage d'un autre aurait pu être une série B de tous les excès. Il n'en est heureusement rien. Le film, quoique exigent, est passionnant de bout en bout et sa thématique n'a en rien perdu de sa force avec les années. C'est aussi superbement mis en scène, avec des scènes d'une étrangeté stupéfiante.

Vorace (Ravenous, 1999) de Antonia Bird
Un film atypique à plus d'un titre : il se déroule durant une période peu représentée au cinéma et il ne s'agit pas d'un récit de guerre tel que le laisse le supposer les premières minutes. La musique, très particulière, participe au climat étrange de ce film décidement pas commes les autres. Ce qui m'a particulièrement séduit est son ambiance, mais je n'aimerais pas gâcher la surprise de ceux qui auraient la chance de ne pas encore l'avoir vu.

Image

W, X, Y, Z

Yakuza (The Yakuza, 1975) de Sydney Pollack
Un polar américain tourné au Japon, avec une superbe histoire d'amour torturée. Yakuza représente un peu le meilleur de deux mondes que j'aime énormément.

The Yards (2000) de James Gray
L'un des plus beaux films des années 2000 pour moi. The Yards allie une histoire classique mais solide, tout droit héritée des tragédies grecques, à une réalisation, une photographie et une interprétation époustouflantes.

Image

Un petit mot pour la fin : je ne regarde que rarement plusieurs fois le même film (mais pourquoi diable alors les collectionner ? :D ), ce n'était donc pas évident pour moi de faire un top et il est possible que si je revoyais certaines oeuvres, je les enleverais de cette liste. En l'état, elle contient tous mes coups de coeur et à coup sûr, tous les films qui m'ont le plus marqués en 13 ans de cinéphilie.
Dernière modification par Filou le 16 mai 13, 16:46, modifié 1 fois.
Avatar de l’utilisateur
Père Jules
Quizz à nos dépendances
Messages : 16894
Inscription : 30 mars 09, 20:11
Localisation : Avec mes chats sur l'Atalante

Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2012

Message par Père Jules »

Et un de plus ! :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Demi-Lune
Bronco Boulet
Messages : 14958
Inscription : 20 août 09, 16:50
Localisation : Retraité de DvdClassik.

Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2012

Message par Demi-Lune »

Père Jules a écrit :Et un de plus ! :mrgreen:
J'ai d'ailleurs oublié de te dire que depuis, j'avais édité mon Top. :D

Belle présentation, Filou :wink:
Avatar de l’utilisateur
Père Jules
Quizz à nos dépendances
Messages : 16894
Inscription : 30 mars 09, 20:11
Localisation : Avec mes chats sur l'Atalante

Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2012

Message par Père Jules »

Demi-Lune a écrit :
Père Jules a écrit :Et un de plus ! :mrgreen:
J'ai d'ailleurs oublié de te dire que depuis, j'avais édité mon Top. :D
J'ai intégré ta liste il y a une semaine, c'est bon ;)
Avatar de l’utilisateur
Demi-Lune
Bronco Boulet
Messages : 14958
Inscription : 20 août 09, 16:50
Localisation : Retraité de DvdClassik.

Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2012

Message par Demi-Lune »

Père Jules a écrit :
Demi-Lune a écrit : J'ai d'ailleurs oublié de te dire que depuis, j'avais édité mon Top. :D
J'ai intégré ta liste il y a une semaine, c'est bon ;)
J'ai enlevé Un Américain à Paris pour remettre Mulholland Drive, que j'avais dû scandaleusement évincer pour faire rentrer un autre film. :oops:
Avatar de l’utilisateur
Thaddeus
Ewok on the wild side
Messages : 6143
Inscription : 16 févr. 07, 22:49
Localisation : 1612 Havenhurst

Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2012

Message par Thaddeus »

C'est un scandale, en effet !
Mais, mais... Ça veut dire qu'il est sur un siège éjectable, là ; tes prochaines entrées vont le faire sortir en priorité. :cry:

Sinon très beau post Filou, bien agréable à lire. :wink:
Avatar de l’utilisateur
Jack Carter
Certains l'aiment (So)chaud
Messages : 30177
Inscription : 31 déc. 04, 14:17

Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2012

Message par Jack Carter »

Filou a écrit : La Blessure (Cutter's Way, 1981) de Ivan Passer
L'un de ces films post Viêt Nam, post Watergate, lorsque l'Amérique pansait ses plaies et l'un des plus réussis à mes yeux. L'histoire de deux marginaux qui n'ont perdu ni leur dignité ni le sens du mot justice. Une oeuvre sur l'envers du décor, sur la facette sombre du plus puissant pays du monde que je trouve toujours aussi puissante aujourd'hui.

Les Guerriers de l'enfer (Who'll stop the rain, 1978) de Karel Reisz
J'aime particulièrement les films américains de la fin des années 60, début 70. Comme La Blessure, c'est une oeuvre post Viêt Nam, post Watergate, qui nous montre cette facette moins reluisante de l'Amérique. Nick Nolte y trouve l'un de ses plus beaux rôles.

Image

merci pour le coup de projecteur pour ces deux films meconnus ou mesestimés du cinema US de ces quarante dernieres années, que je n'hesite pas à considerer comme de tres grands films !

Père Jules, Rick, je vous conseille ces deux films sans hesitation ! (je ne les conseille pas à Demi-Lune, il a des gouts de chiottes :mrgreen: :wink: )

et puis, Tuesday Weld dans le film de Reisz, c'est une plu-value qui ne se refuse pas :oops:
Image
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
Avatar de l’utilisateur
Rick Blaine
Charles Foster Kane
Messages : 24077
Inscription : 4 août 10, 13:53
Last.fm
Localisation : Paris

Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2012

Message par Rick Blaine »

Je prends note de ces deux films. :D
Filou
Machino
Messages : 1225
Inscription : 25 févr. 04, 16:52
Localisation : A Amity Island, en train de me baigner gaiement...

Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2012

Message par Filou »

Demi-Lune a écrit :
Père Jules a écrit :Et un de plus ! :mrgreen:
J'ai d'ailleurs oublié de te dire que depuis, j'avais édité mon Top. :D

Belle présentation, Filou :wink:
Thaddeus a écrit :C'est un scandale, en effet !
Mais, mais... Ça veut dire qu'il est sur un siège éjectable, là ; tes prochaines entrées vont le faire sortir en priorité. :cry:

Sinon très beau post Filou, bien agréable à lire. :wink:
Merci Demi-Lune et Thaddeus. :wink:
Chrislynch
Doublure lumière
Messages : 705
Inscription : 17 déc. 05, 09:05
Localisation : Inland Empire
Contact :

Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2012

Message par Chrislynch »

Thaddeus a écrit :C'est un scandale, en effet !
Mais, mais... Ça veut dire qu'il est sur un siège éjectable, là ; tes prochaines entrées vont le faire sortir en priorité. :cry:
Pq autant de pessimisme ? Il est dans une bonne phase. Aveugle, il a vu la lumière ! Image

Je vois même la possibilité qu'il puisse apprécier Twixt :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54619
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2012

Message par Flol »

Rick Blaine a écrit :Je prends note de ces deux films. :D
Je prends note aussi. Parce qu'il n'y a pas de raison que ça ne plaise qu'à Père Jules et à toi.
Et je me note également Sometimes a Great Notion et Cutter's Way.
Sinon, un top 100 avec présentation autobiographique, commentaires et photos...chapeau bas, Filou. :o
Avatar de l’utilisateur
ed
Le Cary de l'hypoténuse
Messages : 24411
Inscription : 19 janv. 06, 15:33
Localisation : Californie, années 50

Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2012

Message par ed »

Ratatouille a écrit :
Rick Blaine a écrit :Je prends note de ces deux films. :D
Je prends note aussi. Parce qu'il n'y a pas de raison que ça ne plaise qu'à Père Jules et à toi.
Et je me note également Sometimes a Great Notion et Cutter's Way.
Tu feras gaffe en relisant tes notes, tu as mis deux fois le même titre
Me, I don't talk much... I just cut the hair
Image
Filou
Machino
Messages : 1225
Inscription : 25 févr. 04, 16:52
Localisation : A Amity Island, en train de me baigner gaiement...

Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2012

Message par Filou »

Ratatouille a écrit :
Rick Blaine a écrit :Je prends note de ces deux films. :D
Je prends note aussi. Parce qu'il n'y a pas de raison que ça ne plaise qu'à Père Jules et à toi.
Et je me note également Sometimes a Great Notion et Cutter's Way.
Sinon, un top 100 avec présentation autobiographique, commentaires et photos...chapeau bas, Filou. :o
Merci Ratatouille, ça me fait plaisir. :D
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54619
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2012

Message par Flol »

ed a écrit :
Ratatouille a écrit : Je prends note aussi. Parce qu'il n'y a pas de raison que ça ne plaise qu'à Père Jules et à toi.
Et je me note également Sometimes a Great Notion et Cutter's Way.
Tu feras gaffe en relisant tes notes, tu as mis deux fois le même titre
C'est parce que je sens que je vais avoir du mal à le comprendre en 1 seule fois.
(c'est pas la 1ère que tu me grilles mes inattentions, toi :lol:)
Avatar de l’utilisateur
Demi-Lune
Bronco Boulet
Messages : 14958
Inscription : 20 août 09, 16:50
Localisation : Retraité de DvdClassik.

Re: Top 100 DVDClassik | Edition 2012

Message par Demi-Lune »

Thaddeus a écrit :C'est un scandale, en effet !
Mais, mais... Ça veut dire qu'il est sur un siège éjectable, là ; tes prochaines entrées vont le faire sortir en priorité. :cry:
Non, pas nécessairement... cette affaire de Top 100 est très complexe, c'est un casse-tête permanent. Pour ne pas sur-représenter certains réalisateurs qui me sont très chers, j'ai parfois tendance à soustraire progressivement certains de leurs films que je cite en priorité et abondamment (et qui figurent pourtant parmi mes favoris et me sont essentiels), pour offrir une liste un peu plus diversifiée et inclure des titres qui méritent eux aussi pleinement leur place, mais pour lesquels mon attachement n'est pas aussi symbiotique. Je reste cohérent avec mes goûts mais essaie aussi de raisonner en termes de représentativité... à tort ou à raison. Par exemple, j'ai dû délaisser un de mes films favoris, French Connection (parce que le polar à la Friedkin est déjà représenté par Police fédérale Los Angeles) pour citer le remake de Nosferatu de Herzog, que j'adore. Le Lynch était un peu dans le même cas de figure ; pour Lynch il y avait Lost Highway et Elephant Man... mais bon, je te rassure, les choses sont rentrées dans l'ordre, et pour longtemps. :D
Répondre