Minuit à Paris (Woody Allen - 2011)
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Re: Minuit à Paris (Woody Allen - 2011)
Bien vu, j'ai également beaucoup pensé à Manhattan au début.
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Re: Minuit à Paris (Woody Allen - 2011)
Je suis comme Anorya: j'aime beaucoup cette affiche
L'aspect autobiographique dont parle Strum est probablement ce qui m'a le plus intéressé dans le film: je ne partage pas forcément les mêmes intérêts culturels que le cinéaste mais j'ai aimé cette digression très personnelle où il profite d'une morale intéressante (mais trop bien martelée, dommage) pour se pencher sur ses rêves et ses passions. Sans être un inconditionnel de Woody Allen ni un spécialiste de son oeuvre il est évident qu'il se fait plaisir depuis quelques années, profite des occasions pour conjuguer travail et récréation en quelque sorte (et la remarque de Strum sur l'exil européen d'un réalisateur qui n'a plus vraiment sa place dans l'industrie du cinéma US est très bien vue, je n'y avais pas pensé). Pour moi MIDNIGHT IN PARIS est une récréation réussie, l'occasion pour Woody Allen de filmer ses idoles, ses mentors, ses références en même temps que rendre hommage à Paris, ville qu'il semble hautement estimer et considérer comme le symbole de la culture artistique. Le film déborde d'un amour puissant pour la France et Paris, impression qu'on ne remarque pas du tout il me semble dans ses excursions anglaises, et un peu plus dans son apparté espagnol (mais il s'agit plus d'une question d'ambiance, de ressenti). Si Allen avait déjà joué avec Paris comme capitale de l'Amour (TOUT LE MONDE DIT I LOVE YOU), l'aspect culturel de cette nouvelle escapade semble beaucoup plus l'inspirer et lui convenir.
Strum a aussi raison quand il dit que Woody Allen ne film pas Paris: le réalisateur filme en fait son propre Paris, un Paris fantasmé, idéalisé. Si certains s'offusquent de l'imagerie appuyée de carte postale, beaucoup n'ont visiblement pas relevé que Gil se fait sévèrement tâcler dès les premières répliques (par la fiancée ou ses parents - voués à la mésentente) à propos de l'extase permanente dans laquelle il est immergé depuis son arrivée. Woddy Allen voit cette ville comme Gil, son alter-ego: il propose une vision de Paris dans la très belle introduction, la met immédiatement à nette distance de la réalité en se l'appropriant à travers son personnage. Ce regard assumé se retrouve aussi dans les choix de décors (touristiques) du film, du musée Rodin aux Puces de St Ouen, ou par les nombreuses allusions amoureuses envers cette ville-symbole (qui d'autre qu'un idéaliste fou de Paris prendrait réellement plaisir à y déambuler sous la pluie?).
Le plaisir personnel du réalisateur à jouer avec ses auteurs/créateurs fétiches en font une oeuvre attachante, gentiment amusante, cohérente et même complémentaire avec le travail du cinéaste. On est évidemment loin des grandes réussites de Woddy Allen mais cette légèreté assumée et réconfortante procure un charme loin d'être désagréable.
Concernant le casting je n'ai pas grand chose à redire. Owen Wilson est plutôt à son aise, à ma grande surprise. Carla Bruni est une guest presque discrète. C'est surtout sur le casting français sur lequel j'aurais quelques remarques à faire. Par exemple je ne trouve pas Léa Seydoux tellement intéressante, elle semble manquer de consistance (même pour un si petit rôle). Surpris aussi de voir Gad Elmaleh: je ne suis pas tout à fait convaincu par son jeu et ses postures, d'une part, mais je trouve aussi son personnage complètement inexploité (il semble être une excuse pour le dernier point d'humour du film - et pas le plus réussi). Cela aurait été une belle occasion pour Woddy Allen de renouer peut-être avec son humour d'antan, mais cela confirme aussi que le Allen des décennies passées n'a plus les mêmes intérêts aujourd'hui...
L'aspect autobiographique dont parle Strum est probablement ce qui m'a le plus intéressé dans le film: je ne partage pas forcément les mêmes intérêts culturels que le cinéaste mais j'ai aimé cette digression très personnelle où il profite d'une morale intéressante (mais trop bien martelée, dommage) pour se pencher sur ses rêves et ses passions. Sans être un inconditionnel de Woody Allen ni un spécialiste de son oeuvre il est évident qu'il se fait plaisir depuis quelques années, profite des occasions pour conjuguer travail et récréation en quelque sorte (et la remarque de Strum sur l'exil européen d'un réalisateur qui n'a plus vraiment sa place dans l'industrie du cinéma US est très bien vue, je n'y avais pas pensé). Pour moi MIDNIGHT IN PARIS est une récréation réussie, l'occasion pour Woody Allen de filmer ses idoles, ses mentors, ses références en même temps que rendre hommage à Paris, ville qu'il semble hautement estimer et considérer comme le symbole de la culture artistique. Le film déborde d'un amour puissant pour la France et Paris, impression qu'on ne remarque pas du tout il me semble dans ses excursions anglaises, et un peu plus dans son apparté espagnol (mais il s'agit plus d'une question d'ambiance, de ressenti). Si Allen avait déjà joué avec Paris comme capitale de l'Amour (TOUT LE MONDE DIT I LOVE YOU), l'aspect culturel de cette nouvelle escapade semble beaucoup plus l'inspirer et lui convenir.
Strum a aussi raison quand il dit que Woody Allen ne film pas Paris: le réalisateur filme en fait son propre Paris, un Paris fantasmé, idéalisé. Si certains s'offusquent de l'imagerie appuyée de carte postale, beaucoup n'ont visiblement pas relevé que Gil se fait sévèrement tâcler dès les premières répliques (par la fiancée ou ses parents - voués à la mésentente) à propos de l'extase permanente dans laquelle il est immergé depuis son arrivée. Woddy Allen voit cette ville comme Gil, son alter-ego: il propose une vision de Paris dans la très belle introduction, la met immédiatement à nette distance de la réalité en se l'appropriant à travers son personnage. Ce regard assumé se retrouve aussi dans les choix de décors (touristiques) du film, du musée Rodin aux Puces de St Ouen, ou par les nombreuses allusions amoureuses envers cette ville-symbole (qui d'autre qu'un idéaliste fou de Paris prendrait réellement plaisir à y déambuler sous la pluie?).
Le plaisir personnel du réalisateur à jouer avec ses auteurs/créateurs fétiches en font une oeuvre attachante, gentiment amusante, cohérente et même complémentaire avec le travail du cinéaste. On est évidemment loin des grandes réussites de Woddy Allen mais cette légèreté assumée et réconfortante procure un charme loin d'être désagréable.
Remarque très intéressante: je parierais que tu es dans le vrai. Je ne suis pas assez retors pour imaginer cela du premier chef mais j'avais remarqué ce plan fessier étrangement long pour ce qu'il a à raconter. Analysé de la sorte je ne vois finalement que cette explication. La canaille...Strum a écrit :Allen ne semble avoir choisi Rachel McAdams que pour avoir le plaisir de la voir déambuler en robes légères ou se pencher sur un coffre de voiture
Concernant le casting je n'ai pas grand chose à redire. Owen Wilson est plutôt à son aise, à ma grande surprise. Carla Bruni est une guest presque discrète. C'est surtout sur le casting français sur lequel j'aurais quelques remarques à faire. Par exemple je ne trouve pas Léa Seydoux tellement intéressante, elle semble manquer de consistance (même pour un si petit rôle). Surpris aussi de voir Gad Elmaleh: je ne suis pas tout à fait convaincu par son jeu et ses postures, d'une part, mais je trouve aussi son personnage complètement inexploité (il semble être une excuse pour le dernier point d'humour du film - et pas le plus réussi). Cela aurait été une belle occasion pour Woddy Allen de renouer peut-être avec son humour d'antan, mais cela confirme aussi que le Allen des décennies passées n'a plus les mêmes intérêts aujourd'hui...
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Re: Minuit à Paris (Woody Allen - 2011)
Tu en conviendras d'ailleurs comme moi que ça manque de Rhinocéros. Un petit peint en haut à droite pour égayer, ce serait bien, je sais pas...Nestor Almendros a écrit :Je suis comme Anorya: j'aime beaucoup cette affiche
Sinon bel avis Nestor.
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Re: Minuit à Paris (Woody Allen - 2011)
J'ai vu et vraiment beaucoup aimé. Je dirais même que ce film est un tour de force: arriver à distraire autant avec un discours qui m'a paru si profond, si actuel, j'ai trouvé ça fantastique.
Par contre, pour la première fois depuis au moins douze ans, je suis arrivé en retard à la séance (5 min de retard). Je suis arrivé quand le jeune couple est dans sa chambre d'hôtel. Que s'est-il passé auparavant?
Par contre, pour la première fois depuis au moins douze ans, je suis arrivé en retard à la séance (5 min de retard). Je suis arrivé quand le jeune couple est dans sa chambre d'hôtel. Que s'est-il passé auparavant?
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Re: Minuit à Paris (Woody Allen - 2011)
Pas grand chose, en ce qui concerne l'intrigue. Tu as surtout manqué la séquence d'ouverture : de très belles images de Paris. Le côté la plus "carte postale" du film. Et encore : les images sont plus belles que bien des cartes postales.
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Re: Minuit à Paris (Woody Allen - 2011)
je l'ai vu hier et j'ai bien aimé le film. Parisienne jusqu’à il y a deux semaines, j'ai adoré la manière dont il filme la ville que j'ai traversé de bout en bout depuis l'adolescence avec un plaisir et une admiration sans borne. Certes Paris ne se limite pas à la vision de Woody Allen, mais c'est aussi Paris. Et je dois avouer que moi aussi, j'aime Paris sous la pluie et sans parapluie ( moins le rhume qui suis en général mais bon... ).
J'ai trouvé les acteurs excellents surtout Owen Wilson. Le voyage dans le temps version vip m'a séduite en bon fantasme de fangirl que je suis parfois .
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Re: Minuit à Paris (Woody Allen - 2011)
Ce serait quand même dommage que ma propension à écrire de longues critiques fasse cet effet...Anorya a écrit :Bon, c'est toujours décourageant de passer après Strum, surtout pour faire une mini chronique peu détaillée. [/justify]
Sinon, un rhinocéros sur l'affiche façon éléphants sur les reliures Hetzel de Jules Vernes cela aurait pu être pas mal effectivement.
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Re: Minuit à Paris (Woody Allen - 2011)
Mais aussi le repas entre Owen Wilson, sa fiancée et ses parents (et du coup les retrouvailles avec leurs amis). J'aime beaucoup cette introduction des personnages avec la maladresse d'Owen Wilson vis-à-vis de son républicain de beau-père.riqueuniee a écrit :Pas grand chose, en ce qui concerne l'intrigue. Tu as surtout manqué la séquence d'ouverture : de très belles images de Paris. Le côté la plus "carte postale" du film. Et encore : les images sont plus belles que bien des cartes postales.
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Re: Minuit à Paris (Woody Allen - 2011)
OK. Mais c'est dommage de rater ce début "carte postale", qui introduit bien un thème important du film : l'hommage à Paris. Surtout qu'on ne reverra pas vraiment de telles images par la suite.
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Re: Minuit à Paris (Woody Allen - 2011)
Pour ma part, je trouve que tu n'as pas raté grand chose. Le film décolle vraiment à partir du premier "voyage".Ouf, milk soup a écrit :J'ai vu et vraiment beaucoup aimé. Je dirais même que ce film est un tour de force: arriver à distraire autant avec un discours qui m'a paru si profond, si actuel, j'ai trouvé ça fantastique.
Par contre, pour la première fois depuis au moins douze ans, je suis arrivé en retard à la séance (5 min de retard). Je suis arrivé quand le jeune couple est dans sa chambre d'hôtel. Que s'est-il passé auparavant?
J'en déduis que par contre moi...Nestor a écrit :Remarque très intéressante: je parierais que tu es dans le vrai. Je ne suis pas assez retors pour imaginer cela du premier chef mais j'avais remarqué ce plan fessier étrangement long pour ce qu'il a à raconter. Analysé de la sorte je ne vois finalement que cette explication. ...
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Re: Minuit à Paris (Woody Allen - 2011)
Ah.
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Re: Minuit à Paris (Woody Allen - 2011)
Bon j'avoue aussi que le film passe comme une lettre à la poste chez moi donc je me sens pas le besoin non plus d'écrire beaucoup je trouve, c'est pas aussi complexe que ces précédentes oeuvres...Strum a écrit :Ce serait quand même dommage que ma propension à écrire de longues critiques fasse cet effet...Anorya a écrit :Bon, c'est toujours décourageant de passer après Strum, surtout pour faire une mini chronique peu détaillée. [/justify]
Sinon, un rhinocéros sur l'affiche façon éléphants sur les reliures Hetzel de Jules Vernes cela aurait pu être pas mal effectivement.
Et sinon c'est pas parce qu'il y a Carla qu'il faut mettre un Rhinocéros bling-bling plein de dorure et gravé à même l'affiche, rhoo !
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Re: Minuit à Paris (Woody Allen - 2011)
Pas plus séduit que ça au départ, il a suffi d'un avis dythirambique du Major pour que j'aille voir ce film hier soir (où on était seulement deux dans la salle, un pote et moi), et qui m'a beaucoup plu, comme la plupart des Woody récents.
Pourtant, je dois dire qu'au départ, ça démarrait plutôt mal, avec cette vision très carte postale de Paris, mais dés l'apparition des personnages, on sait qu'on débarque dans un Paris version Woody Allen, là on l'on peut croiser un beau-père républicain, un guide pédant, et des personnages culturels historiques dont un Salvador Dali éructant "Rhinocéros" à tout bout de champ. Pour moi, Allen filme une vision de Paris idéalisée à son image, là où l'art et la culture y avaient une place très importante (avec de savoureux personnages d'Heminghway, Fitzgerald, Bunuel, Dali...). Dailleurs, la partie "fantasmée" est ce que préfère du film, c'est assez drôle (avec AdrienBrody qui ressucite sous nos yeux), avec des acteurs tous épatants (Marion Cotillard pourrait être nominée à l'Oscar du meilleur second rôle).
Concernant ce dernier point, si Allen donne le meilleur rôle de sa carrière à Gad Elmaleh (4 plans, dont 2 à contre-jour, et 1 seul où il parle, c'est supportable), il n'a pas pu faire de miracles avec Léa Seydoux, très mauvaise quand elle veut se la jouer glamour, comme à la dernière scène du film. Et confirme encore qu'Owen Wilson est génial (pas toujours, quoiqu'en disent certains ).
Pourtant, je dois dire qu'au départ, ça démarrait plutôt mal, avec cette vision très carte postale de Paris, mais dés l'apparition des personnages, on sait qu'on débarque dans un Paris version Woody Allen, là on l'on peut croiser un beau-père républicain, un guide pédant, et des personnages culturels historiques dont un Salvador Dali éructant "Rhinocéros" à tout bout de champ. Pour moi, Allen filme une vision de Paris idéalisée à son image, là où l'art et la culture y avaient une place très importante (avec de savoureux personnages d'Heminghway, Fitzgerald, Bunuel, Dali...). Dailleurs, la partie "fantasmée" est ce que préfère du film, c'est assez drôle (avec AdrienBrody qui ressucite sous nos yeux), avec des acteurs tous épatants (Marion Cotillard pourrait être nominée à l'Oscar du meilleur second rôle).
Concernant ce dernier point, si Allen donne le meilleur rôle de sa carrière à Gad Elmaleh (4 plans, dont 2 à contre-jour, et 1 seul où il parle, c'est supportable), il n'a pas pu faire de miracles avec Léa Seydoux, très mauvaise quand elle veut se la jouer glamour, comme à la dernière scène du film. Et confirme encore qu'Owen Wilson est génial (pas toujours, quoiqu'en disent certains ).
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Re: Minuit à Paris (Woody Allen - 2011)
Je ne m'étonne qu'à moitié de la réaction française sur l'aspect "carte postale" qui déplait visiblement à beaucoup. Hier encore, sur Europe 1, j'ai entendu une pseudo-critique casser le film sur cet argument (les clichés dans le film, tout ça...). Même si je n'ai pas suradoré le film, je pense qu'on ne l'a pas compris si l'on ne fait que s'attacher à cette vision "carte postale" réductrice qui, tout simplement, ne correspond pas au goût des français et à leur culture, ce qui semble logique: les américains ont-ils eu la même réaction avec MANHATTAN, film qui ne nous choquait pas, nous français avec cette vision exotique et fantasmée de New York?.
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Re: Minuit à Paris (Woody Allen - 2011)
Robert Altman avait détruit Manhattan pour ces raisons précises...
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