afaparis a écrit :Ouahh j'ai été étonné de voir un film aussi mal foutu, aussi mal réalisé (plans de coupe inutiles, problèmes de rythme, de continuité, musique envahissante, interprétation décalée...).
Franchement il faut vraiment être inconditionnel de Mann pour ne pas être abasourdi devant un tel ratage qui fait passer n'importe quel western d'André de Toth pour un chef d'œuvre absolu du 7e art!
Parmi les moments d'anthologie qui auraient pu me faire mourir de rire si je n'avais été si consterné il y a l'explication finale où tout ce petit monde s'exprime en français devant le sachem à une vitesse que n'aurait pas renié Groucho Marx et la course poursuite et règlement de comptes qui suit, scènes dont le comique involontaire inspira Christophe Gans pour l'essentiel de son Pacte des Loups...
afaparis a écrit :Ouahh j'ai été étonné de voir un film aussi mal foutu, aussi mal réalisé (plans de coupe inutiles, problèmes de rythme, de continuité, musique envahissante, interprétation décalée...).
Franchement il faut vraiment être inconditionnel de Mann pour ne pas être abasourdi devant un tel ratage qui fait passer n'importe quel western d'André de Toth pour un chef d'œuvre absolu du 7e art!
Parmi les moments d'anthologie qui auraient pu me faire mourir de rire si je n'avais été si consterné il y a l'explication finale où tout ce petit monde s'exprime en français devant le sachem à une vitesse que n'aurait pas renié Groucho Marx et la course poursuite et règlement de comptes qui suit, scènes dont le comique involontaire inspira Christophe Gans pour l'essentiel de son Pacte des Loups...
Bah c'est un peu à l'image de la grande majorité de ses films, pour moi. Carrément surestimé le bonhomme pour ma part. Même si j'avoue que sont style (celui de The Insider) en a influencé pas mal (souvent repris mécaniquement et de manière désincarnée, influence qui devient bien souvent relou du coup), notamment dans les séries. Mais Heat et The Insider sont de grands films.
Si la vie réelle est un chaos, en revanche une terrible logique gouverne l'imagination.
Ôtez le mensonge vital à un homme moyen, vous lui ôtez le bonheur, du même élan.
afaparis a écrit :Ouahh j'ai été étonné de voir un film aussi mal foutu, aussi mal réalisé (plans de coupe inutiles, problèmes de rythme, de continuité, musique envahissante, interprétation décalée...).
Franchement il faut vraiment être inconditionnel de Mann pour ne pas être abasourdi devant un tel ratage qui fait passer n'importe quel western d'André de Toth pour un chef d'œuvre absolu du 7e art!
Parmi les moments d'anthologie qui auraient pu me faire mourir de rire si je n'avais été si consterné il y a l'explication finale où tout ce petit monde s'exprime en français devant le sachem à une vitesse que n'aurait pas renié Groucho Marx et la course poursuite et règlement de comptes qui suit, scènes dont le comique involontaire inspira Christophe Gans pour l'essentiel de son Pacte des Loups...
Bah c'est un peu à l'image de la grande majorité de ses films, pour moi. Carrément surestimé le bonhomme pour ma part. Même si j'avoue que sont style (celui de The Insider) en a influencé pas mal (souvent repris mécaniquement et de manière désincarnée, influence qui devient bien souvent relou du coup), notamment dans les séries. Mais Heat et The Insider sont de grands films.
Je préfère quand tu parles de Nolan, tu es plus convaincant !
Moi aussi. J'aime pas trop de toute façons les critiques négatives en général, je préfère la passion de l'engouement que font ressentir les bonnes critiques, et qui donnent envie de voir n'importe quel film.
Si la vie réelle est un chaos, en revanche une terrible logique gouverne l'imagination.
Ôtez le mensonge vital à un homme moyen, vous lui ôtez le bonheur, du même élan.
Sympatique découverte sur grand écran pour ce Mann assez impersonnel, ponctué par quelques fulgurances et un climax réussi. Belle photo et belles batailles filmés en plan large (surtout celle de la clairière) qui servent une histoire un peu lisse et dont mann a du mal à tirer des émotions. Gros point noir : La musique !
Ah oui ? Ca je ne savais pas ! C'est un peu comme avec la musique du Professionnel alors ! Utiliser une musique de film à tire-larigot devrait être interdit !
Je viens de le découvrir cet après-midi, et j'avoue être plutôt désappointé. La réalisation du grand Michael Mann n'a pas son pareil pour concocter des plans de toute beauté, pris dans un rythme extrêmement rapide qui culmine lors d'un climax formellement époustouflant (maîtrise du cadre, de l'espace, du temps, soutenue par une envolée musicale lyrique quoique légèrement répétitive). Mais l'ensemble laisse curieusement un goût de superficiel, d'inachevé : les transitions entre les scènes sont souvent abruptes, comme si Mann avait laissé sur la table de montage 40 bonnes minutes qui auraient peut-être ralenti l'allure de l'ensemble, mais auraient aidé à la cohérence d'un film qui semble en l'état inabouti. Malgré une introduction et une conclusion inspirées, Mann filme son histoire de façon consensuelle, presque impersonnelle, du moins sans le génie qui caractérise bon nombre de ses polars. Même les acteurs, qui pourtant livrent souvent d'impressionnantes compositions chez Mann, paraissent ici effacés : Daniel Day-Lewis, acteur éblouissant s'il en est, ne brille pas particulièrement ; Madeleine Stowe est bien mise en valeur, mais comme la totalité des personnages, campe une figure que le script n'a pas pris le temps de fouiller. La musique est belle, mais dès que le thème principal se faisait entendre, je revoyais des images funestes de boîtes à chaussures et de coups de téléphone de banquier.
Un film d'aventures honorable et classieux, donc, s'inscrivant dans la droite lignée des épopées historiques flamboyantes que Hollywood sait si bien façonner, mais avant tout un Mann mineur et relativement décevant, car bien trop désincarné et expéditif.