Mervyn LeRoy (1900-1987)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- AtCloseRange
- Mémé Lenchon
- Messages : 25703
- Inscription : 21 nov. 05, 00:41
Gypsy - Mervyn LeRoy (1962)
Ce sont les derniers feux de la comédie musicale mais j'ai marché à fond. Une Natalie Wood est au sommet de sa beauté (malheureusement, elle ne la révélera que dans la dernière partie), Rosalind Russel y est excellente en mère haute en couleur cherchant désespérément à se réaliser dans la carrière artistique de ses enfants et Karl Malden égal à lui-même.
On peut regretter la réalisation un peu statique de LeRoy mais c'est un régal pour les yeux. Musicalement, même s'il n'y a pas véritablement de chanson "mémorable", le score est dans l'ensemble réussi et avec un très beau final de Rosalind Russel.
Ce sont les derniers feux de la comédie musicale mais j'ai marché à fond. Une Natalie Wood est au sommet de sa beauté (malheureusement, elle ne la révélera que dans la dernière partie), Rosalind Russel y est excellente en mère haute en couleur cherchant désespérément à se réaliser dans la carrière artistique de ses enfants et Karl Malden égal à lui-même.
On peut regretter la réalisation un peu statique de LeRoy mais c'est un régal pour les yeux. Musicalement, même s'il n'y a pas véritablement de chanson "mémorable", le score est dans l'ensemble réussi et avec un très beau final de Rosalind Russel.
- Sybille
- Assistant opérateur
- Messages : 2163
- Inscription : 23 juin 05, 14:06
- Miss Nobody
- heureuse d'être contente
- Messages : 9571
- Inscription : 23 oct. 05, 16:37
- Localisation : Quelque part ailleurs
-
- Accessoiriste
- Messages : 1697
- Inscription : 11 sept. 06, 00:45
- Localisation : Quelque part entre ici et ailleurs...
- Contact :
Je suppose que ça n'étonnera personne si je dis que pour moi aussi, c'est pareil...Miss Nobody a écrit :Sybille a écrit : J'avais très envie de l'acheter à l'annonce de sa parution en dvd Warner, avant de laisser cette idée de côté, mais maintenant je me pose à nouveau la question devant ton avis positif...Argh... Pareil.

(Mes deux 'doubles' m'ont déjà devancée...)
- AtCloseRange
- Mémé Lenchon
- Messages : 25703
- Inscription : 21 nov. 05, 00:41
Il y a quelques commentaires un peu moins élogieux que moi dans un autre topic notamment sur la performance vocale de Rosalind Russel. Même si ce n'est pas une "grande" chanteuse, je ne trouve jamais que c'est gênant.Judyline a écrit :Je suppose que ça n'étonnera personne si je dis que pour moi aussi, c'est pareil...Miss Nobody a écrit :Argh... Pareil.
![]()
(Mes deux 'doubles' m'ont déjà devancées...)
Le DVD Z1 est de toute beauté. Dans les bonus, on voit Karl Malden chanter sur 2 morceaux qui ont été coupés et je me demande si ce n'est pas la seule et unique fois au cinéma.
- AtCloseRange
- Mémé Lenchon
- Messages : 25703
- Inscription : 21 nov. 05, 00:41
Petit détail intriguant: la jeune soeur de Natalie Wood dans le film est la future Morgan Brittany qui a pas mal squatté les écrans télé dans les années 80, notamment dans "Dallas" (voir sa fiche imdb pour remettre un visage sur ce nom: http://www.imdb.com/name/nm0110115/).AtCloseRange a écrit :Il y a quelques commentaires un peu moins élogieux que moi dans un autre topic notamment sur la performance vocale de Rosalind Russel. Même si ce n'est pas une "grande" chanteuse, je ne trouve jamais que c'est gênant.Judyline a écrit : Je suppose que ça n'étonnera personne si je dis que pour moi aussi, c'est pareil...![]()
(Mes deux 'doubles' m'ont déjà devancées...)
Le DVD Z1 est de toute beauté. Dans les bonus, on voit Karl Malden chanter sur 2 morceaux qui ont été coupés et je me demande si ce n'est pas la seule et unique fois au cinéma.
- Sybille
- Assistant opérateur
- Messages : 2163
- Inscription : 23 juin 05, 14:06

Gypsy / Gypsy Vénus de Broadway
Mervyn LeRoy (1962) :
Comédie musicale à la mode des années 60, "Gypsy" privilégie de beaucoup le chant à la danse (la place de celle-ci est en effet presque inexistante, et de toute façon limitée). Les passages chantés sont justement très réussis. Le plus souvent loin d'être mélodieux, mis à part peut-être le "Little Lamb" murmuré par Natalie Wood, ils sont en tout cas remplis de l'aplomb et de la verve que leur insuffle la plus que dynamique Rosalind Russell. L'histoire elle-même, sorte de drame tragicomique, est intéressante à suivre et rarement ennuyeuse. Le film possède une atmosphère visuelle assez particulière, qui retient immédiatement l'attention, avec beaucoup de nuances de brun, de rouge et autres couleurs plutôt ternes. Natalie Wood, de nouveau flanquée d'une mère tyrannique au temps de la Dépression américaine, n'a qu'un rôle somme toute restreint, mais dans lequel elle démontre beaucoup de talent, passant avec assurance de la jeune femme enfantine et délicate à un personnage de "strip-teaseuse" des plus sophistiqués. 7/10
- AtCloseRange
- Mémé Lenchon
- Messages : 25703
- Inscription : 21 nov. 05, 00:41
East Side, West Side - Mervyn LeRoy
Un film un peu difficile à cerner qui bifurque pendant un court moment dans le policier alors qu'on avait plutôt affaire précédemment à une étude de moeurs. La distribution ets impressionnante mais c'est surtout le couple Van Heflin-Barabra Stanwyck qui domine l'ensemble. Bizarement, c'est une des premières fois où je trouve James Mason assez fade.
Bancal donc mais pas inintéressant.
Un film un peu difficile à cerner qui bifurque pendant un court moment dans le policier alors qu'on avait plutôt affaire précédemment à une étude de moeurs. La distribution ets impressionnante mais c'est surtout le couple Van Heflin-Barabra Stanwyck qui domine l'ensemble. Bizarement, c'est une des premières fois où je trouve James Mason assez fade.
Bancal donc mais pas inintéressant.
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
-
- Déçu
- Messages : 25271
- Inscription : 12 oct. 04, 00:42
- Localisation : dans les archives de Classik
PRISONNIER DU PASSE (RANDOM HARVEST)
Un mélodrame un peu long peut-être mais qui, au final s'avère relativement prenant. La première partie, idyllique, n'hésite pas dans la facilité scénaristique, avec cette jeune femme débordante d'énergie et très vite prévenante. La suite, bien que sans grandes surprises, garde sous le coude quelques rebondissements relativement surprenants et une dernière partie qui joue avec les nerfs du spectateurs. C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Greer Garson, déjà croisé il y a quelques temps dans MRS MINIVER (tourné 2-3 ans avant celui-ci). A noter que le scénario est inspiré du même auteur que GOOBYE MR CHIPS, que j'aime énormément.
Il y a un truc qui m'a assez impressionné, bizarrement c'est sur ce film que je le remarque: c'est la qualité du travail sur les décors. Tout est fait en studio, et pourtant même sur des scènes très courtes, les décors sont imposants et faits avec précision (les extérieurs campagnards par exemple). Un bon exemple de l'usine MGM...
Beau master pour le dvd Warner, au passage.
Je poste également certains avis encore plus enjoués d'autres forumeurs:
Un mélodrame un peu long peut-être mais qui, au final s'avère relativement prenant. La première partie, idyllique, n'hésite pas dans la facilité scénaristique, avec cette jeune femme débordante d'énergie et très vite prévenante. La suite, bien que sans grandes surprises, garde sous le coude quelques rebondissements relativement surprenants et une dernière partie qui joue avec les nerfs du spectateurs. C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Greer Garson, déjà croisé il y a quelques temps dans MRS MINIVER (tourné 2-3 ans avant celui-ci). A noter que le scénario est inspiré du même auteur que GOOBYE MR CHIPS, que j'aime énormément.
Il y a un truc qui m'a assez impressionné, bizarrement c'est sur ce film que je le remarque: c'est la qualité du travail sur les décors. Tout est fait en studio, et pourtant même sur des scènes très courtes, les décors sont imposants et faits avec précision (les extérieurs campagnards par exemple). Un bon exemple de l'usine MGM...
Beau master pour le dvd Warner, au passage.
Je poste également certains avis encore plus enjoués d'autres forumeurs:
Majordome (le 22 avril 2006) a écrit :Prisonnier du passé (Random Harvest - Mervin LeRoy)
enregistré sur TCM
Tout d'abord, belle copie pour ce film qui permet de redécouvrir ce très bon acteur qu'est Ronald Colman. Un mélo convaincant traité comme un film à suspense et porté par ses deux acteurs principaux (Greer Garson a une très belle personnalité, c'est une actrice qui a du "chien" comme on disait en un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre)
Un homme a perdu la mémoire, et aidé par une femme dont il tombe amoureux, il redémarre une seconde existence, simple mais faite d'espoir et de bonheur. Hélas, suite à un accident, il retrouve sa mémoire précédente et occulte ces trois années de son autre vie. Mais si la fortune et la renommée sont au programme de sa première existence, le bonheur et l'amour ont déserté, et rien, absolument rien, ne semble pouvoir l'aider à retrouver le souvenir de ce bonheur perdu, même pas la femme qui l'aime.
Ce qui est extraordinaire dans la composition de Colman, c'est qu'on a toujours le sentiment qu'il y a bien deux êtres qui habitent ce personnage, le deuxième résistant de toutes ses forces pour ne pas disparaitre sous le premier... l'acteur exprime celà avec une finesse et un regard perdu de "beau gosse triste" extrèmement touchant.
LeRoy réussi à éviter les écueils de ce mélo en le transformant quasiment en film à suspense. Les occasions de stimuler cette mémoire défaillante se multiplie et pourtant, au plus grand désespoir du spectateur, rien n'y fait. Cet animal n'a pas le moins souvenir, la moindre lueur, et le temps passe inexorablement !
On souffre avec Greer Garson mais le film ne sombre quasi jamais dans le pathos... grâce, certainement, à une musique que sait se faire mesurée, et une certaine retenue du réalisateur qui transcrit bien l'environ so british du film.
Deux heures admirables pour ce joli film rare à la tv.
Tom Peeping (le 3 février 2005) a écrit :Random Harvest (1942) de Mervyn LeRoy.
Le DVD Z1 (excellente qualité de son et d'image) fait partie de la série de films Warner que les internautes avaient pu choisir (en mettant de côté Lust for Life, Greed et quelques autres...). Au moins, ça m'a permis de découvrir ce film que je ne connaissais que de titre. Random Harvest est un "women's picture" de la plus pure tradition : un mélodrame en noir et blanc qui accumule une suite de situations hautement invraisemblables.
Ronald Colman (très bon) a perdu la mémoire de son nom et de son passé pendant la Guerre de 14, s'échappe de l'asile anglais où il est soigné, rencontre une bonne fille altruiste et chanteuse de vaudeville (Greer Garson) qu'il épouse. Ils vivent dans une petite maison de campagne au bord d'une petite rivière avec un petit pont. Péripétie mélodramatique : il se fait renverser par un taxi... et retrouve sa mémoire d'avant la guerre (tout en perdant sur le champ celle de son mariage). Il repart alors dans sa bourgeoise et richissime famille natale en oubliant complètement Garson. Elle se met à sa recherche, le retrouve des années plus tard devenu un homme d'affaires à succès en ville, apprend la sténo et réussit à se faire engager comme sa secrétaire de direction. Elle va essayer de lui faire retrouver la mémoire de leur bonheur passé, selon les directives d'un psychiatre, mais sans lui provoquer de choc psychologique dommageable...
Le film, qui est dirigé sans imagination par LeRoy, est un véritable catalogue du vocabulaire visuel du mélodrame hollywoodien classique : pleurs et pluie, nappe à carreaux sur les tables, maison à la campagne, fenêtres et miroirs, pasteurs et psychiatres, cheveux et maquillage impeccables même en accouchant, musique omniprésente, retournement brusque des personnages face ou dos à la caméra, fin lyrique à souhait... Un régal pour l'amateur mais un cauchemar pour celui qui n'apprécie pas ce genre de cinéma tombé depuis longtemps en désuétude. Pour ma part, j'ai beaucoup aimé Colman et surtout Garson (splendide comme toujours, c'est vraiment la Meryl Streep de son temps) et l'outrance assumée du scénario mais Random Harvest aurait gagné, tant qu'on y était, à un peu plus de délire dans la réalisation. Pas du niveau des mélos de Joan Crawford ou de Now, Voyager qui reste toujours insurpassé. 6/10.
-
- Doublure lumière
- Messages : 625
- Inscription : 7 janv. 07, 20:48
-
- Assistant(e) machine à café
- Messages : 107
- Inscription : 15 févr. 08, 09:55
Re: Mervyn Le Roy
« La valse dans l‘ombre » a pour prologue la visualisation d’un amour perdu restauré sur un pont Londonien à l’Automne d’une vie.
Une passion simple, rapide dissoute prématurément par un minutage implacable adapté à un conflit guerrier sans pitié pour des cœurs fragiles dominés par des procédures de disciplines exagérées, un emploi rare et d’éventuels potentiels d’expansions sentimentales contrées par des départs précipités.
Une fausse nouvelle transforme un être pur en créature frivole dans l’incapacité d’assumer sa dignité devant un retour inespéré.
Le mélodrame n’a jamais été aussi somptueux que dans cette palette à deux couleurs aux décors Londoniens soignés. Un contenu magnifique qu’il faut absorber dans toute une procédure soumise aux contraintes d’un concept passant du rire aux larmes en osant interpeller une production cinématographique moderne ayant pris trop de distances avec ces thèmes considérés comme désuets.
Aurions nous le cœur sec ?
La lumière s’atténue, la dernière valse n’est plus qu’une ombre déclenchant un double regard s’achevant sur un baiser formatant espoirs et craintes dans un réalisme d’époque gangrène d’un épilogue tragique.
La faim mène vers des extrêmes que des regrets tenaces une fois la quiétude retrouvée ne peuvent plus effacer.
Vivian Leigh et Robert Taylor emblèmes de toute une génération de spectateurs ayant versée des tombereaux de larmes devant un inexorable enchaînement tragique que l’on sent s’amplifier de minutes en minutes sont magnifiques.
Il ne manque plus qu’une scène de balcon pour rendre tout cela shakespearien.
Le leitmotiv musical est poignant, désespéré, il semble de par son titre laisser une seconde chance dans un autre monde à deux protagonistes brisés par le cours de l’histoire, victimes de la folie des hommes ne pouvant rester en paix qu’a court terme.
Une passion simple, rapide dissoute prématurément par un minutage implacable adapté à un conflit guerrier sans pitié pour des cœurs fragiles dominés par des procédures de disciplines exagérées, un emploi rare et d’éventuels potentiels d’expansions sentimentales contrées par des départs précipités.
Une fausse nouvelle transforme un être pur en créature frivole dans l’incapacité d’assumer sa dignité devant un retour inespéré.
Le mélodrame n’a jamais été aussi somptueux que dans cette palette à deux couleurs aux décors Londoniens soignés. Un contenu magnifique qu’il faut absorber dans toute une procédure soumise aux contraintes d’un concept passant du rire aux larmes en osant interpeller une production cinématographique moderne ayant pris trop de distances avec ces thèmes considérés comme désuets.
Aurions nous le cœur sec ?
La lumière s’atténue, la dernière valse n’est plus qu’une ombre déclenchant un double regard s’achevant sur un baiser formatant espoirs et craintes dans un réalisme d’époque gangrène d’un épilogue tragique.
La faim mène vers des extrêmes que des regrets tenaces une fois la quiétude retrouvée ne peuvent plus effacer.
Vivian Leigh et Robert Taylor emblèmes de toute une génération de spectateurs ayant versée des tombereaux de larmes devant un inexorable enchaînement tragique que l’on sent s’amplifier de minutes en minutes sont magnifiques.
Il ne manque plus qu’une scène de balcon pour rendre tout cela shakespearien.
Le leitmotiv musical est poignant, désespéré, il semble de par son titre laisser une seconde chance dans un autre monde à deux protagonistes brisés par le cours de l’histoire, victimes de la folie des hommes ne pouvant rester en paix qu’a court terme.
Dernière modification par Jipi le 21 avr. 08, 15:44, modifié 1 fois.
Chaque individu a le devoir de se réaliser par l'esprit dans le contexte historique de son époque.
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 18203
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
Re: Mervyn Le Roy
Ce film passe en ce moment sur le satellite. Je vais essayer de revoir ce mélodrame bouleversant, d'une beauté rare et à la mise en scène raffinée.

Mother, I miss you

-
- Assistant(e) machine à café
- Messages : 107
- Inscription : 15 févr. 08, 09:55
Re: Mervyn Le Roy
Bonjour WatkinssienWatkinssien a écrit :Ce film passe en ce moment sur le satellite. Je vais essayer de revoir ce mélodrame bouleversant, d'une beauté rare et à la mise en scène raffinée.
Oui sur TCM je l'ai vu aujourd'hui à la mi journée. Il reste trois diffusions
jeudi 24 avril 2008 à 13:40
mardi 29 avril 2008 à 09:45
vendredi 2 mai 2008 à 13:20
Chaque individu a le devoir de se réaliser par l'esprit dans le contexte historique de son époque.
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 18203
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
Re: Mervyn Le Roy
Merci pour ton intérêt Jipi !
Malheureusement, je ne pourrais pas le voir !
Tant pis.

Malheureusement, je ne pourrais pas le voir !

Tant pis.

Mother, I miss you

-
- Assistant(e) machine à café
- Messages : 107
- Inscription : 15 févr. 08, 09:55
Re: Mervyn Le Roy
Franchement abonne toi si tu peux à TCM (2 Euros 30 par mois) ça vaut le coup.Watkinssien a écrit :Merci pour ton intérêt Jipi !![]()
Malheureusement, je ne pourrais pas le voir !![]()
Tant pis.
Chaque individu a le devoir de se réaliser par l'esprit dans le contexte historique de son époque.