Ralentir... Danger!

[phenryl]

Exemple de ralenti qui rend une sc^ne magnifique : dans il était une fois en Amérique quand le plus jeune garçon se fait tuer dans la rue, l'émotion est à son paroxysme et le contraste avec la réaction violente et instinctive de Noodles donne de l'ampleur à la scêne!

[NUTELLA]

Bref un ralenti,c'est plutot bon quand c'est en accéléré...

[Kurwenal]

j'a... doooor.... rrrre... leeees... rrraaaa.... leeeeen..... tiiiiiiiiis !

Vous croyez que c'est facile d'être sérieux avec des gens pareils

[Jake Scully]

oops,il se fait tard!
bon alors...chez De Palma?

Bah y a le topic sur Carrie qui est d'ailleurs la genèse de ce topic.

[Bob Harris]

j'a... doooor.... rrrre... leeees... rrraaaa.... leeeeen..... tiiiiiiiiis !

Vous croyez que c'est facile d'être sérieux avec des gens pareils

Honnêtement, je ne savais pas quoi répondre.

Comme tous les codes de mise en scène, tout dépend de son utilisation.

Le plus beau ralenti de l'histoire du cinéma est peut-être celui du flash-back de "il était une fois dans l'ouest", mais il y en a tellement d'autres....

[Jake Scully]

Le top 5 des meilleurs ralentis que je connaisse:

- L'arrivée de De Niro dans le bar sur Jumping Jack Flash des Rolling Stones, dans Mean Streets de Martin Scorsese;
- La fuite de Gillian dans Furie de Brian De Palma;
- La bagarre entre Dustin Hoffman et un villageois à la fin des Chiens de Paille de Sam Peckinpah;
- Le générique de Reservoir Dogs de Quentin Tarantino;

et...

- Le seau de sang dans Carrie de Brian De Palma.

[Invité]

J'aime bien. Ca doit être du au fait que j'aimais bien L'homme qui valait trois milliard... Sûrement.

[Colqhoun]

Le ralenti le plus insupportable:

Le pacte des loups: tout le film. Si on vire les ralentis (qui sont placés partout et n'importe comment), au final, on a un film de 20min.

[Troma]

Hormis Peckinpah et son "disciple" Woo qui maximise cette technique, je ne goute pas trop aux ralentis. Ah, oui, il n'y a peut être pas assez de ralentis dans MI2 !!!

[Jordan White]

L'un des derniers ralentis qui m'ait impressionné c'est celui à 360 degrés de Buffalo 66 dans le final

[Colqhoun]

Pour ma part, le plus beau ralenti que je connaisse reste celui de Lost Highway lorsque Patricia Arquette sort de la voiture de Mr. Eddy dans le garage où bosse Balthazar Getty sur le morceau magnifique de Lou Reed: THIS MAGIC MOMENT.

en fait, c'est ma séquence préférée du film. Un pur moment de magie..

[Alex Blackwell]

J'aime rarement le procédé (cf. les chiens de paille) qui peut toutefois être utilisé de manière assez subtile et servir à brouiller les cartes: les visions désolées des champs de bataille de Ran par exemple (ralenti ou pas d'ailleurs).

Il s'agit à mon avis de faire en sorte que le ralenti ne semble pas procéder d'une volonté du réalisateur mais reflète au contraire la conscience d'un protagoniste, par exemple.

[Flol]

- La fuite de Gillian dans Furie de Brian De Palma

Un des plus beaux ralentis qu'il m'ait été permis de voir.
Sinon comme beaucoup d'entre vous, tant que ce procédé n'est pas sur-utilisé, j'aime assez.
Et il faut aussi que ce ralenti ait un sens et qu'il ne soit pas là que pour faire joli ou cool (ex : les derniers Woo, The Patriot, Le Pacte des Loups...).

[Melmoth]

J'aime moi aussi les ralentis (bien utilisés évidemment) temps de suspension finalement assez apte à rendre compte d'une réalité physique (toutes les minutes ne se vivent pas à la même vitesse).
Par contre je trouve assez vilains les ralentis "saccadés"

[-Kaonashi-]

Pour prendre deux exemples récents : dans Hero, les ralentis pourrissent le film, il en devient chant assez rapidement, et on a l'impression qu'il dure 3 plombes. Dans Elephant, le ralenti intervient à quelques courtes occurrences, et c'est génial.

De là à se faire un avis catégorique sur la question, il y a un pas que je me refuse de franchir.