Wolfgang Petersen (1941-2022)
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Wolfgang Petersen (1941-2022)
EDIT DE LA MODERATION:
Vous pouvez consulter les topics consacrés aux films du réalisateur
Troubles (1991)
Troie (2004)
Poséidon (2006)
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L'histoire sans fin de Wolfgang Petersen
Un calvaire sans nom. Toujours aussi laid, ennuyeux et lourdingue 20 ans après.
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Troubles (1991)
Troie (2004)
Poséidon (2006)
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L'histoire sans fin de Wolfgang Petersen
Un calvaire sans nom. Toujours aussi laid, ennuyeux et lourdingue 20 ans après.
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C'est bien quand on est gosse, genre 10-12 ans, avec l'ouverture du livre dans les premières minutes, et le vol au dessus de je sais plus quoi à dos du chien géant. Revoir ça plus tard, avec les années écoulées c'est pas génial. Reste peut-être la musique et encore....Jeremy Fox a écrit :L'histoire sans fin de Wolfgang Petersen
Un calvaire sans nom. Toujours aussi laid, ennuyeux et lourdingue 20 ans après.
- Jeremy Fox
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Jordan White a écrit :C'est bien quand on est gosse, genre 10-12 ans, avec l'ouverture du livre dans les premières minutes, et le vol au dessus de je sais plus quoi à dos du chien géant. Revoir ça plus tard, avec les années écoulées c'est pas génial. Reste peut-être la musique et encore....Jeremy Fox a écrit :L'histoire sans fin de Wolfgang Petersen
Un calvaire sans nom. Toujours aussi laid, ennuyeux et lourdingue 20 ans après.
Ca se voit que tu ne l'a pas revu. La musique de Giorgio Moroder est abominable
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Euh c'est la chanson-titre "The Neverdending Story" qui m'ait restée en mémoire, la Bo de Moroder, pff.;;;;Jeremy Fox a écrit :Jordan White a écrit :
C'est bien quand on est gosse, genre 10-12 ans, avec l'ouverture du livre dans les premières minutes, et le vol au dessus de je sais plus quoi à dos du chien géant. Revoir ça plus tard, avec les années écoulées c'est pas génial. Reste peut-être la musique et encore....
Ca se voit que tu ne l'a pas revu. La musique de Giorgio Moroder est abominable
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Je l'ai acheté 1 € et ne l'ai toujours pas regardé. C'est si lamentable ? Il me semble que ça m'amusait étant petit. Faut que je vois ça !Jordan White a écrit :Euh c'est la chanson-titre "The Neverdending Story" qui m'ait restée en mémoire, la Bo de Moroder, pff.;;;;Jeremy Fox a écrit :
Ca se voit que tu ne l'a pas revu. La musique de Giorgio Moroder est abominable
De toute façon, comme disait Lionel Hutz, L'histoire sans fin, c'est avant tout l'un des plus grands cas de publicité mensongère !
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Sur les conseils de Swan je suis en train (non, c'est une blague, je suis à mon bureau, warf warf warf) de lire le roman... Et malheureusement, l'image du gros clébard moche me revient en tête quand le splendide Dragon Blanc est évoqué dans le roman ! Ça coûtait si cher que ça, de dresser un dragon, pour qu'ils prennent un clebs à la place ?Jeremy Fox a écrit :L'histoire sans fin de Wolfgang Petersen
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Falkor ruuuuules !!Susie Derkins a écrit :Sur les conseils de Swan je suis en train (non, c'est une blague, je suis à mon bureau, warf warf warf) de lire le roman... Et malheureusement, l'image du gros clébard moche me revient en tête quand le splendide Dragon Blanc est évoqué dans le roman ! Ça coûtait si cher que ça, de dresser un dragon, pour qu'ils prennent un clebs à la place ?Jeremy Fox a écrit :L'histoire sans fin de Wolfgang Petersen
Un calvaire sans nom. Toujours aussi laid, ennuyeux et lourdingue 20 ans après.
PS : sérieusement, ce film a bercé mon enfance....la scène où le cheval meurt me faisait pleurer à chaque fois. Quant à la chanson, je l'adorais.
Puis j'ai tenté de revoir le film il y a 1 an...et franchement, c'est une catastrophe en carton-pâte.
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Revu Outbreak (Wolfgang Petersen) hier soir.
Ce film me fait toujours autant triper. Passionnant de bout en bout, bien flippant grâce à une intrigue particulièrement bien fichue, il est servi par une belle brochette d'acteurs employés pas du tout à contre-emploi mais qui font bien leur boulot : Dustin Hoffman est sympa, Rene Russo casse-berloche, Kevin Spacey flegmatique, Donald Sutherland ignoble, Morgan Freeman fait la gueule, etc. Bref, c'est comme ça qu'on les aime.
Un très bon film catastrophe assez burné dans la mesure où il s'attaque ouvertement à l'armée et ses recherches dans le domaine de l'armement biologique, sujet délicat s'il en est (oui, oui, même les gentils en fabriquent !). Le traitement, à défaut d'être très fin s'avère très efficace.
Alors certes, on pourra bien entendu regretter
Ce film me fait toujours autant triper. Passionnant de bout en bout, bien flippant grâce à une intrigue particulièrement bien fichue, il est servi par une belle brochette d'acteurs employés pas du tout à contre-emploi mais qui font bien leur boulot : Dustin Hoffman est sympa, Rene Russo casse-berloche, Kevin Spacey flegmatique, Donald Sutherland ignoble, Morgan Freeman fait la gueule, etc. Bref, c'est comme ça qu'on les aime.
Un très bon film catastrophe assez burné dans la mesure où il s'attaque ouvertement à l'armée et ses recherches dans le domaine de l'armement biologique, sujet délicat s'il en est (oui, oui, même les gentils en fabriquent !). Le traitement, à défaut d'être très fin s'avère très efficace.
Alors certes, on pourra bien entendu regretter
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Poseidon (2006)
Du bel ouvrage. Wolfgang Petersen à compris le sens de l'expression "film d'action", c'est à dire, ne pas prendre 3H pour exposer un fait et immerger directement (c'est le cas) le spectateur dans l'histoire. 1H38 ca me va très bien. Le film commence tout de suite et ca j'apprécie. Les effets spéciaux sont très réussis, j'étais scotché lors de la scène de la vague.
Pour le reste, une belle brochette d'acteur vient compléter le tableau de ce film efficace.
Du bel ouvrage. Wolfgang Petersen à compris le sens de l'expression "film d'action", c'est à dire, ne pas prendre 3H pour exposer un fait et immerger directement (c'est le cas) le spectateur dans l'histoire. 1H38 ca me va très bien. Le film commence tout de suite et ca j'apprécie. Les effets spéciaux sont très réussis, j'étais scotché lors de la scène de la vague.
Pour le reste, une belle brochette d'acteur vient compléter le tableau de ce film efficace.
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- un ramassis de clichés comme je n'en avais pas vu depuis longtempsFrank Bannister a écrit :Poseidon (2006)
Du bel ouvrage. Wolfgang Petersen à compris le sens de l'expression "film d'action", c'est à dire, ne pas prendre 3H pour exposer un fait et immerger directement (c'est le cas) le spectateur dans l'histoire. 1H38 ca me va très bien. Le film commence tout de suite et ca j'apprécie. Les effets spéciaux sont très réussis, j'étais scotché lors de la scène de la vague.
Pour le reste, une belle brochette d'acteur vient compléter le tableau de ce film efficace.
- des effets spéciaux ratés (hormis le plan d'ouverture)
- une musique imbuvable (super jeu de mots)
- une fin nanar
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Je dois dire que je rejoins ton avis à propos de la plupart des points que tu cites. La seul différence est que le film ne m'a pas vraiment fait 'marée' (haha).Ratatouille a écrit :- un ramassis de clichés comme je n'en avais pas vu depuis longtempsFrank Bannister a écrit :Poseidon (2006)
- des effets spéciaux ratés (hormis le plan d'ouverture)
- une musique imbuvable (super jeu de mots)
- une fin nanarMais ce film étant au final plus nanar que navet, j'avoue m'être bien marré quand même.
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J'ai été le voir au ciné quand il est sorti et il est rare que j'ai envie de sortir de la salle avant la fin... (et pas seulement parce que toute cette eau me donnait envie d'aller aux toilettes...).
Bref, ça m'a un peu ennuyé (et du coup j'ai bazardée la K7 sur laquelle j'avais enregistré le 'Poseidon' de 1971 )
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Wolfang Petersen
Tout d'abord un avis personnel par rapport à ce que j'ai pu voir de lui, bien que n'ayant pas encore fureté de côté des 80's, ce dont je n'ai aucune envie pour le moment : je le trouve bien meilleur qu'un réal comme Ridley Scott qui m'apparaît être avant tout un illustrateur (au visuel bien souvent surchargé à mon goût). Je n'échange pas deux barils de Troie contre trois plans de Gladiator.
Petersen n'a pas tant réalisé de films que cela. Il a tourné des épisodes de Tatort pour la télé allemande. Jürgen Procknow a été pendant les années 70 son acteur fétiche. C'est lui qu'on retrouve dans Die Konsequenz de 1977 puis dans Das Boot, le Bateau en 1981, considéré comme le chef-d'oeuvre de Wolfgang Petersen et un des modèles si ce n'est le modèle du film dans le genre, vingt huit ans avant U-571 ou l'indigent Abîmes de Twohy.
1984 ou l'année de L'histoire sans fin. En évoquant ce film, je touche à un mythe pour beaucoup : film d'enfance, découverte du fantastique et de Limahl chanteur de Kajagoogoo. Gros succès, mais aujourd'hui il me fait tout de même mal : il a à mes yeux très mal vieilli et l'histoire devient vite poussive, de même que la réalisation.
Cependant le film reçoit une pluie de récompenses en Allemagne (c'était le cas pour les deux précédents films).
Enemy Mine en 1985 est son oeuvre suivante, avec Dennis Quaid et Louis Gossett Jr. Je ne l'ai jamais vu, mais il doit y avoir des fans dans le coin.
Suivent Shattered en 1991 avec Tom Beranger et Bob Hoskins. Dans la ligne de mire en 1993 avec Clint Eastwood, Alerte en 1996 (son seul nanar pour moi avant En pleine Tempête) avec Dustin Hoffman, Morgan freeman, et Renee Russo.
Vient alors le malheureux En Pleine Tempête, avec un George Clooney et un Mark Wahlberg jamais aussi mal à l'aise devant des vagues de dix mètres en CGI. Un moment de solitude difficile à partager.
Puis le miracle, Troie en 2004, extraordinaire péplum (là où à mon sens toujours, Ridley Scott se louvoie dans la reconstitution toc avec son Gladiator, monument d'ennui surfait à tous les niveaux).
Pour une fois j'apprécie Brad Pitt, raffole d'Eric Bana et trouve Orlando Bloom bien plus agréable et correct que dans Kingdom of Heaven.
Oui les films ont peu de points communs, mais Petersen s'en sort mieux avec les sujets épiques que son homologue anglais.
Un film d'aventures grisant, parfaitement exécuté.
Poséidon arrive en 2006 comme la confirmation : il progresse de films en films, surtout par rapport aux deux derniers qui devancent de très loin les autres sauf Le Bateau. Un morceau de bravoure entraînant, sans temps morts, avec des personnages faussement lisses apparaissent de plus en plus attachants au fil de l'histoire. Du grand cinéma spectaculaire et populaire, complètement boudé aux U.S.A où c'est un flop. Pourtant en 1h30 l’affaire est pliée, alors que la durée des films d’action tourne aujourd’hui davantage dans les 2H30-3H.
Wolfgang Petersen ou le yes-man qui courbe l'échine et accepte tout ?
Pour moi, un très bon artisan au sens noble du terme.
Petersen n'a pas tant réalisé de films que cela. Il a tourné des épisodes de Tatort pour la télé allemande. Jürgen Procknow a été pendant les années 70 son acteur fétiche. C'est lui qu'on retrouve dans Die Konsequenz de 1977 puis dans Das Boot, le Bateau en 1981, considéré comme le chef-d'oeuvre de Wolfgang Petersen et un des modèles si ce n'est le modèle du film dans le genre, vingt huit ans avant U-571 ou l'indigent Abîmes de Twohy.
1984 ou l'année de L'histoire sans fin. En évoquant ce film, je touche à un mythe pour beaucoup : film d'enfance, découverte du fantastique et de Limahl chanteur de Kajagoogoo. Gros succès, mais aujourd'hui il me fait tout de même mal : il a à mes yeux très mal vieilli et l'histoire devient vite poussive, de même que la réalisation.
Cependant le film reçoit une pluie de récompenses en Allemagne (c'était le cas pour les deux précédents films).
Enemy Mine en 1985 est son oeuvre suivante, avec Dennis Quaid et Louis Gossett Jr. Je ne l'ai jamais vu, mais il doit y avoir des fans dans le coin.
Suivent Shattered en 1991 avec Tom Beranger et Bob Hoskins. Dans la ligne de mire en 1993 avec Clint Eastwood, Alerte en 1996 (son seul nanar pour moi avant En pleine Tempête) avec Dustin Hoffman, Morgan freeman, et Renee Russo.
Vient alors le malheureux En Pleine Tempête, avec un George Clooney et un Mark Wahlberg jamais aussi mal à l'aise devant des vagues de dix mètres en CGI. Un moment de solitude difficile à partager.
Puis le miracle, Troie en 2004, extraordinaire péplum (là où à mon sens toujours, Ridley Scott se louvoie dans la reconstitution toc avec son Gladiator, monument d'ennui surfait à tous les niveaux).
Pour une fois j'apprécie Brad Pitt, raffole d'Eric Bana et trouve Orlando Bloom bien plus agréable et correct que dans Kingdom of Heaven.
Oui les films ont peu de points communs, mais Petersen s'en sort mieux avec les sujets épiques que son homologue anglais.
Un film d'aventures grisant, parfaitement exécuté.
Poséidon arrive en 2006 comme la confirmation : il progresse de films en films, surtout par rapport aux deux derniers qui devancent de très loin les autres sauf Le Bateau. Un morceau de bravoure entraînant, sans temps morts, avec des personnages faussement lisses apparaissent de plus en plus attachants au fil de l'histoire. Du grand cinéma spectaculaire et populaire, complètement boudé aux U.S.A où c'est un flop. Pourtant en 1h30 l’affaire est pliée, alors que la durée des films d’action tourne aujourd’hui davantage dans les 2H30-3H.
Wolfgang Petersen ou le yes-man qui courbe l'échine et accepte tout ?
Pour moi, un très bon artisan au sens noble du terme.
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