Le plan séquence
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Cadreur
- Messages : 4015
- Inscription : 25 avr. 03, 16:11
- Localisation : Lille 59
Le plan séquence
j'ai cherché et j'ai trouvé pleins de topics sur les plans (le plus beau, le plus difficile...) mais rien sur cette spécialité
voilà je le fais par le biais de cette News sur un film selectionné à la quinzaine des réalisateurs
Le film "PVC-1" réalisé par le Colombien d'origine grecque Spiros Stathoulopoulos. Ce dernier raconte une "histoire très forte, poignante, inspirée d'un fait divers, en un seul plan-séquence de 100 minutes", explique M. Père.
voilà je le fais par le biais de cette News sur un film selectionné à la quinzaine des réalisateurs
Le film "PVC-1" réalisé par le Colombien d'origine grecque Spiros Stathoulopoulos. Ce dernier raconte une "histoire très forte, poignante, inspirée d'un fait divers, en un seul plan-séquence de 100 minutes", explique M. Père.
Mon site: http://mondialcinema.com
- Boubakar
- Mécène hobbit
- Messages : 52283
- Inscription : 31 juil. 03, 11:50
- Contact :
- cinephage
- C'est du harfang
- Messages : 23921
- Inscription : 13 oct. 05, 17:50
Roy Andersson est un maître en la matière.
Michael Haneke également (code inconnu en compte deux particulièrement marquants).
Paul Thomas Anderson est également un adepte inspiré du plan séquence.
Michael Haneke également (code inconnu en compte deux particulièrement marquants).
Paul Thomas Anderson est également un adepte inspiré du plan séquence.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
-
- Electro
- Messages : 882
- Inscription : 6 févr. 07, 09:57
- Ouf Je Respire
- Charles Foster Kane
- Messages : 25914
- Inscription : 15 avr. 03, 14:22
- Localisation : Forêt d'Orléans
Gerry
Elephant
Les Harmonies Werckmeister
Elephant
Les Harmonies Werckmeister
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Ouf Je Respire
- Charles Foster Kane
- Messages : 25914
- Inscription : 15 avr. 03, 14:22
- Localisation : Forêt d'Orléans
Halloween 1
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Ouf Je Respire
- Charles Foster Kane
- Messages : 25914
- Inscription : 15 avr. 03, 14:22
- Localisation : Forêt d'Orléans
La Corde.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
-
- Assistant opérateur
- Messages : 2609
- Inscription : 3 sept. 03, 13:45
- Localisation : Le village
- Boubakar
- Mécène hobbit
- Messages : 52283
- Inscription : 31 juil. 03, 11:50
- Contact :
-
- Touchez pas au grisbi
- Messages : 17373
- Inscription : 23 févr. 05, 19:05
- Localisation : location
-
- subMarine
- Messages : 5410
- Inscription : 13 sept. 06, 13:32
Pour moi, le montage est peut être la chose la plus importante dans un film. Parce que ça touche à l'essence même du cinéma (depuis Griffith), c'est-à-dire la juxtaposition d'images pour exprimer le rythme, de l'émotion, etc.
C'est un peu ce qui rend le cinéma à la fois différent du théâtre et de la littérature (quoique, la ponctuation...). C'est quelque chose de précieux et j'y suis très réceptif.
Les films tout en plan-séquence, je n'en suis donc pas vraiment partisan, surtout que la recherche de la performance tend à un moment vers l'esbrouffe plus qu'autre chose.
A petite dose et executé avec virtuosité, faut avouer que c'est souvent jouissif. Mais là encore, n'est pas De Palma qui veut.
Pour moi, il y a des exceptions notoires, comme "La corde" d'Hitchcock ou "Le mépris" de Godard, ou la quasi-absence de découpage fait contraste avec les quelques raccords savamment disséminés.
Je suis aussi pour lorsque l'usage du plan-séquence instaure une certaine théâtralité, ou lorsqu'il y a un travail intéressant sur la durée. Ou les deux.
Je vais citer un exemple que je suradore. Dans "Barberousse" de Kurosawa (coucou, k-chan) et sans entrer dans les détails, il y a plan séquence fabuleux (pas spécialement pour sa technique), s'étalant sur plusieurs minutes. Au delà de l'aspect théâtral qu'il revêt, je trouve très judicieux le choix de Kurosawa de ne le couper à aucun moment. Il aurait pu faire un champ/contrechamp ou bien s'approcher des personnages. Mais il joue sur la durée. Pourquoi ? Parce que l'impression qu'il veut rendre, c'est qu'un piège se referme sur l'un des personnages. La durée rend la séquence étouffante.
Ce qui prouve que l'absence de montage aussi peut amener à un choix artistique pertinent.
Et pour l'ancdote, il ne faut pas oublier non plus qu'un Mizoguchi, qu'on acclame souvent pour sa science du plan-séquence (voir sa version des "47 ronins", par exemple), devait souvent avoir recours à cette figure de style par manque de moyens, parceque faire une seule prise revenait moins cher.
C'est un peu ce qui rend le cinéma à la fois différent du théâtre et de la littérature (quoique, la ponctuation...). C'est quelque chose de précieux et j'y suis très réceptif.
Les films tout en plan-séquence, je n'en suis donc pas vraiment partisan, surtout que la recherche de la performance tend à un moment vers l'esbrouffe plus qu'autre chose.
A petite dose et executé avec virtuosité, faut avouer que c'est souvent jouissif. Mais là encore, n'est pas De Palma qui veut.
Pour moi, il y a des exceptions notoires, comme "La corde" d'Hitchcock ou "Le mépris" de Godard, ou la quasi-absence de découpage fait contraste avec les quelques raccords savamment disséminés.
Je suis aussi pour lorsque l'usage du plan-séquence instaure une certaine théâtralité, ou lorsqu'il y a un travail intéressant sur la durée. Ou les deux.
Je vais citer un exemple que je suradore. Dans "Barberousse" de Kurosawa (coucou, k-chan) et sans entrer dans les détails, il y a plan séquence fabuleux (pas spécialement pour sa technique), s'étalant sur plusieurs minutes. Au delà de l'aspect théâtral qu'il revêt, je trouve très judicieux le choix de Kurosawa de ne le couper à aucun moment. Il aurait pu faire un champ/contrechamp ou bien s'approcher des personnages. Mais il joue sur la durée. Pourquoi ? Parce que l'impression qu'il veut rendre, c'est qu'un piège se referme sur l'un des personnages. La durée rend la séquence étouffante.
Ce qui prouve que l'absence de montage aussi peut amener à un choix artistique pertinent.
Et pour l'ancdote, il ne faut pas oublier non plus qu'un Mizoguchi, qu'on acclame souvent pour sa science du plan-séquence (voir sa version des "47 ronins", par exemple), devait souvent avoir recours à cette figure de style par manque de moyens, parceque faire une seule prise revenait moins cher.
Mon top éditeurs : 1/Carlotta 2/Gaumont 3/Studiocanal 4/Le Chat 5/Potemkine 6/Pathé 7/L'Atelier 8/Esc 9/Elephant 10/Rimini 11/Coin De Mire 12/Spectrum 13/Wildside 14/La Rabbia-Jokers 15/Sidonis 16/Artus 17/BQHL 18/Bach
-
- Mogul
- Messages : 11658
- Inscription : 21 sept. 04, 16:57
- Localisation : lost in time and lost in space
- John Anderton
- Vintage
- Messages : 7661
- Inscription : 15 avr. 03, 14:32
- Localisation : A bord de l'Orca, au large d'Amity