Expo "David Lynch" à la Fondation Cartier, Paris
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Expo "David Lynch" à la Fondation Cartier, Paris
C'était ce soir l'inauguration de l'exposition monographique de David Lynch, The Air is on Fire, à la Fondation Cartier, Paris.
L'inauguration devait avoir lieu de 21h à minuit (horaire lynchien). Il y avait tellement de monde qui s'est pointé que la Fondation Cartier a décidé de fermer l'accès à 22h. Résultat : une heure de queue pour rien dehors, sous la pluie, avec plusieurs centaines de personnes. Le bordel, quoi. Confuse d'avoir été débordée par le succès de la soirée, la Fondation Cartier a annoncé que ceux qui avaient eu un carton d'invitation pour l'inauguration de l'expo et qui n'ont pas pu entrer pourraient revenir la voir gratuitement dès demain. Vers 22h15, David Lynch est sorti sur le boulevard Raspail pour rejoindre une voiture, entouré d'une nuée de fans, de curieux, de photographes, de journalistes et de gens de la sécurité. Il a fait quelques pas désordonés dans la foule, aussi ahuri qu'un hibou aveuglé par des lumières, et est monté dans la voiture.
Je n'ai donc pas encore vu l'exposition (mais j'ai vu David Lynch, qui a réussi à rester parfaitement coiffé malgré la bousculade).
L'inauguration devait avoir lieu de 21h à minuit (horaire lynchien). Il y avait tellement de monde qui s'est pointé que la Fondation Cartier a décidé de fermer l'accès à 22h. Résultat : une heure de queue pour rien dehors, sous la pluie, avec plusieurs centaines de personnes. Le bordel, quoi. Confuse d'avoir été débordée par le succès de la soirée, la Fondation Cartier a annoncé que ceux qui avaient eu un carton d'invitation pour l'inauguration de l'expo et qui n'ont pas pu entrer pourraient revenir la voir gratuitement dès demain. Vers 22h15, David Lynch est sorti sur le boulevard Raspail pour rejoindre une voiture, entouré d'une nuée de fans, de curieux, de photographes, de journalistes et de gens de la sécurité. Il a fait quelques pas désordonés dans la foule, aussi ahuri qu'un hibou aveuglé par des lumières, et est monté dans la voiture.
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Bon alors je reviens de cette exposition et le moins qu'on puisse dire, c'est que j'ai pris mon pied à me balader deux heures durant au milieu de ces centaines de travaux regroupant peintures, croquis (sur serviettes en papier, post-it et même boites d'allumettes vides), photos, sculptures... et même ses premiers court-métrages (que je connaissais en partie) projetés dans un petit théâtre ressemblant assez à celui d'Eraserhead .
Toute la balade labyrinthique constituant l'exposition (pas de chronologie, tiens donc !) se fait accompagnée par une bande-son ambiante typique des films de l'artiste... plutôt saisissant comme effet, surtout que l'on retrouve bel et bien des éléments récurrents de son univers : déformation des visages (et des corps), omniprésence du foyer et des éléments familiers, matériels ou animaux, qui l'accompagnent, violence et pourriture insidieuse ou au contraire étalée, etc.
Intéressant également d'observer ses croquis, la façon dont ils semblent construits par couches de traits d'abord incertains, un peu fous, puis agencés entre eux de façon organisée avec des figures identifiables, comme la spirale.
Il y a au final beaucoup plus de Bacon que de Hopper dans ces différentes oeuvres ou ébauches qui n'ont rien d'évident, même pour un spectateur habitué de son univers au Cinéma.
En somme, une autre face de l'artiste et un complément essentiel pour quiconque s'y intéresse.
Toute la balade labyrinthique constituant l'exposition (pas de chronologie, tiens donc !) se fait accompagnée par une bande-son ambiante typique des films de l'artiste... plutôt saisissant comme effet, surtout que l'on retrouve bel et bien des éléments récurrents de son univers : déformation des visages (et des corps), omniprésence du foyer et des éléments familiers, matériels ou animaux, qui l'accompagnent, violence et pourriture insidieuse ou au contraire étalée, etc.
Intéressant également d'observer ses croquis, la façon dont ils semblent construits par couches de traits d'abord incertains, un peu fous, puis agencés entre eux de façon organisée avec des figures identifiables, comme la spirale.
Il y a au final beaucoup plus de Bacon que de Hopper dans ces différentes oeuvres ou ébauches qui n'ont rien d'évident, même pour un spectateur habitué de son univers au Cinéma.
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Je pense y allait demain. Gounou tu y es resté 2 heures, tu as eu le temps d'en profiter un max ou ca prend plus de temps ? Parce que je ne pourrais y aller qu'à 15h et dois repartir vers 18h je pense, ca suffira pour tout voir tranquillou ou j'y vais une autre fois où j'aurais plus de temps ?
Si la vie réelle est un chaos, en revanche une terrible logique gouverne l'imagination.
Ôtez le mensonge vital à un homme moyen, vous lui ôtez le bonheur, du même élan.
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