West Side Story (Robert Wise & Jerome Robbins - 1961)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Duke forever
- Messages : 11824
- Inscription : 29 nov. 03, 21:18
- Localisation : Hollywood
-
- Accessoiriste
- Messages : 1697
- Inscription : 11 sept. 06, 00:45
- Localisation : Quelque part entre ici et ailleurs...
- Contact :
-
- Accessoiriste
- Messages : 1697
- Inscription : 11 sept. 06, 00:45
- Localisation : Quelque part entre ici et ailleurs...
- Contact :
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99643
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Est-il encore besoin de perdre son temps à vous raconter l’histoire de cet immense classique de la comédie musicale ? Est-il franchement utile de rappeler qu’il s’agit d’une transposition moderne de l’histoire de Roméo et Juliette dans le New York des années 50, l’antagonisme entre les Montagu et les Capulet se transformant ici en une confrontation entre jeunes de groupes ethniques différents, américains et portoricains ? Tout le monde doit aussi être au courant que le film de Robert Wise et Jerome Robbins a (très justement) accaparé la plupart des Oscars importants de l’année 1961 et que le succès fut partout au rendez-vous ? Presque 50 ans après, qu’en reste-t-il ? Et bien "West Side Story" n’a pas pris une ride ! Cette sublime et immortelle histoire d’amour bénéficie toujours d’une magistrale leçon de mise en scène (avec l'une des premières séquences les plus jouissives que l’on ait pu voir à l’écran, celle du survol de la ville et de la descente de la caméra jusqu'au terrain de basket), la réalisation de Robert Wise nous paraissant plus que jamais d’une grande modernité aussi bien dans ses mouvements de caméra, ses choix esthétiques, son appréhension de l’espace, son montage ainsi que dans son utilisation des décors, de la couleur et des filtres…
Il est d’ailleurs très difficile de trouver grand chose à y redire à quelque autre niveau que ce soit. Le scénario d’Ernest Lehman (oui le même qui avait déjà écrit "La Mort aux trousses" d’Alfred Hitchcock) est d’une redoutable efficacité et ne nous octroie pas la moindre seconde d’ennui tout en soutenenant des propos intelligents, pointant du doigt des sujets sensibles comme l’intégration, le racisme. Les chorégraphies de Jerome Robbins sont brillantes et électrisent l’ensemble. Le casting ne souffre d’aucune faute de goût même si Richard Beymer paraît parfois un peu fade (mais c’est le personnage qui le veut aussi ainsi) ; à ses côtés, une Nathalie Wood touchante, une Rita Moreno explosive et un George Chakiris charismatique à souhait.
Mais bien entendu, c’est à Leonard Bernstein que devrait revenir la plus grande part des congratulations ; sa musique et ses chansons (dont les superbes paroles furent écrites par Stephen Sondheim, l’auteur de "Sweeney Todd") sont encore sur toutes les lèvres et rivalisent de génie entre elles, tour à tour drôles (‘Gee, Officer Krupke!’), virulentes (‘America’), entraînantes (‘I feel pretty’), pêchues (‘Jet Song’), d’une violence retenue peu commune (‘Cool’) ou tout simplement émouvantes (qui n’a pas versé une larme ou éprouver des frissons de bonheur à l’écoute de ‘Tonight’ ‘Somewhere’ ou plus encore, ‘Maria’ ?). Une comédie musicale aux extraordinaires envolées lyriques et qui ne manque pas de panache ! Un chef-d’œuvre tout simplement qui ne doit pourtant pas nous faire oublier que Robert Wise, toujours dans le genre du film musical, en signera un autre quatre ans après au style très différent mais tout aussi abouti : "La Mélodie du bonheur" ("The Sound of Music") dont la musique toute aussi sublime était signé Richard Rodgers.
Il est d’ailleurs très difficile de trouver grand chose à y redire à quelque autre niveau que ce soit. Le scénario d’Ernest Lehman (oui le même qui avait déjà écrit "La Mort aux trousses" d’Alfred Hitchcock) est d’une redoutable efficacité et ne nous octroie pas la moindre seconde d’ennui tout en soutenenant des propos intelligents, pointant du doigt des sujets sensibles comme l’intégration, le racisme. Les chorégraphies de Jerome Robbins sont brillantes et électrisent l’ensemble. Le casting ne souffre d’aucune faute de goût même si Richard Beymer paraît parfois un peu fade (mais c’est le personnage qui le veut aussi ainsi) ; à ses côtés, une Nathalie Wood touchante, une Rita Moreno explosive et un George Chakiris charismatique à souhait.
Mais bien entendu, c’est à Leonard Bernstein que devrait revenir la plus grande part des congratulations ; sa musique et ses chansons (dont les superbes paroles furent écrites par Stephen Sondheim, l’auteur de "Sweeney Todd") sont encore sur toutes les lèvres et rivalisent de génie entre elles, tour à tour drôles (‘Gee, Officer Krupke!’), virulentes (‘America’), entraînantes (‘I feel pretty’), pêchues (‘Jet Song’), d’une violence retenue peu commune (‘Cool’) ou tout simplement émouvantes (qui n’a pas versé une larme ou éprouver des frissons de bonheur à l’écoute de ‘Tonight’ ‘Somewhere’ ou plus encore, ‘Maria’ ?). Une comédie musicale aux extraordinaires envolées lyriques et qui ne manque pas de panache ! Un chef-d’œuvre tout simplement qui ne doit pourtant pas nous faire oublier que Robert Wise, toujours dans le genre du film musical, en signera un autre quatre ans après au style très différent mais tout aussi abouti : "La Mélodie du bonheur" ("The Sound of Music") dont la musique toute aussi sublime était signé Richard Rodgers.
- Boubakar
- Mécène hobbit
- Messages : 52282
- Inscription : 31 juil. 03, 11:50
- Contact :
-
- Duke forever
- Messages : 11824
- Inscription : 29 nov. 03, 21:18
- Localisation : Hollywood
- Miss Nobody
- heureuse d'être contente
- Messages : 9561
- Inscription : 23 oct. 05, 16:37
- Localisation : Quelque part ailleurs
Oui voilà! C'est bien Janet Leigh! D'autres ont su le dire mieux que moi!Boubakar a écrit :Janet LeighJulien Léonard a écrit :Miss Nobody, tu vas certainement me tuer, mais ton avatar est magnifique ( ), c'est qui ?? J'arrive pas à reconnaître sur cette photo...
Bon, je te laisse en vie pour cette fois!
- Cathy
- Producteur Exécutif
- Messages : 7321
- Inscription : 10 août 04, 13:48
- Contact :
Miss Nobody, quel était ton avatar précédent, je n'avais pas non plus reconnu ! Il n'est resté que deux ou trois jours. jolie signature, mais je préférais celle de Silk Stockings !
Mon blog : http://leblogdecathy.over-blog.fr/
- Miss Nobody
- heureuse d'être contente
- Messages : 9561
- Inscription : 23 oct. 05, 16:37
- Localisation : Quelque part ailleurs
Mon avatar précédent était un "avatar temporaire" (c'est pourquoi il n'est resté que 2 ou 3 jours, mais il est possible qu'il revienne un de ses jours). Il s'agissait d'une photo relativement meconnaissable de LANA TURNER (en brune!!!!)!Cathy a écrit :Miss Nobody, quel était ton avatar précédent, je n'avais pas non plus reconnu ! Il n'est resté que deux ou trois jours. jolie signature, mais je préférais celle de Silk Stockings !
-
- Accessoiriste
- Messages : 1697
- Inscription : 11 sept. 06, 00:45
- Localisation : Quelque part entre ici et ailleurs...
- Contact :
- Cathy
- Producteur Exécutif
- Messages : 7321
- Inscription : 10 août 04, 13:48
- Contact :
Merci de cette précision, je ne l'avais effectivement pas du tout reconnue !Miss Nobody a écrit : Mon avatar précédent était un "avatar temporaire" (c'est pourquoi il n'est resté que 2 ou 3 jours, mais il est possible qu'il revienne un de ses jours). Il s'agissait d'une photo relativement meconnaissable de LANA TURNER (en brune!!!!)!
Mon blog : http://leblogdecathy.over-blog.fr/
- Miss Nobody
- heureuse d'être contente
- Messages : 9561
- Inscription : 23 oct. 05, 16:37
- Localisation : Quelque part ailleurs
Je me plussois moi-même.Miss Nobody a écrit :J'ai revu des petits bouts de West Side Story pour le plaisir hier soir... et j'avais presque oublié à quel point ce film était merveilleux!
Le duo "A boy Like That/I have a Love" entre Rita Moreno et Natalie Wood m'a fait fondre en larme: je crois que c'est définitivement une de mes chansons préférées (on oublie trop souvent de la citer).
Bon, ben voilà... c'était histoire de faire revivre un peu ce topic (qui je trouve par ailleurs, n'est pas à la hauteur du chef d'oeuvre qu'il représente! Bizarre qu'il n'y ai que ce topic -qui parle du format plus que du film- consacré à West Side story)
-
- Accessoiriste
- Messages : 1697
- Inscription : 11 sept. 06, 00:45
- Localisation : Quelque part entre ici et ailleurs...
- Contact :
West Side story (1961) de Robert Wise
9/10
‘West Side story’ : souvent imité et parodié, jamais égalé ! Roméo et Juliette retransposés dans un univers dur et impitoyable, fait de haine et de rancœurs, un univers où l’amour n’a pas sa place (ou si peu).
Une première partie qui donne furieusement envie de claquer des pieds et des mains, suivie d’une seconde partie qui fait monter l’émotion et les larmes par vagues, jusqu’au raz-de-marée final, bouleversant.
En regardant ce film, je me suis rendue compte combien il était devenu culte : du claquement de doigts des Jets à l'affrontement des clans rivaux, en passant par l’endiablé ‘America’, les attitudes et les chansons sont restées dans les mémoires et restent encore aujourd’hui incroyablement efficaces. Un genre de comédies musicales un peu différent, un genre qui n’appartient décidément qu’à ‘West Side story’.
L’enchantement des chansons, le choc des images, le poids des émotions… Splendide !
9/10
‘West Side story’ : souvent imité et parodié, jamais égalé ! Roméo et Juliette retransposés dans un univers dur et impitoyable, fait de haine et de rancœurs, un univers où l’amour n’a pas sa place (ou si peu).
Une première partie qui donne furieusement envie de claquer des pieds et des mains, suivie d’une seconde partie qui fait monter l’émotion et les larmes par vagues, jusqu’au raz-de-marée final, bouleversant.
En regardant ce film, je me suis rendue compte combien il était devenu culte : du claquement de doigts des Jets à l'affrontement des clans rivaux, en passant par l’endiablé ‘America’, les attitudes et les chansons sont restées dans les mémoires et restent encore aujourd’hui incroyablement efficaces. Un genre de comédies musicales un peu différent, un genre qui n’appartient décidément qu’à ‘West Side story’.
L’enchantement des chansons, le choc des images, le poids des émotions… Splendide !
- Sybille
- Assistant opérateur
- Messages : 2148
- Inscription : 23 juin 05, 14:06
Contente que ça t'ai plu ! C'est définitivement une de mes comédies musicales préférées, alors que j'avais longtemps hésité à la regarder (l'histoire de Roméo et Juliette à New York ça me rebutait un peu, je me demande pourquoi maintenant )Judyline a écrit :West Side story (1961) de Robert Wise
9/10
‘West Side story’ : souvent imité et parodié, jamais égalé ! Roméo et Juliette retransposés dans un univers dur et impitoyable, fait de haine et de rancœurs, un univers où l’amour n’a pas sa place (ou si peu).
Une première partie qui donne furieusement envie de claquer des pieds et des mains, suivie d’une seconde partie qui fait monter l’émotion et les larmes par vagues, jusqu’au raz-de-marée final, bouleversant.
En regardant ce film, je me suis rendue compte combien il était devenu culte : du claquement de doigts des Jets à l'affrontement des clans rivaux, en passant par l’endiablé ‘America’, les attitudes et les chansons sont restées dans les mémoires et restent encore aujourd’hui incroyablement efficaces. Un genre de comédies musicales un peu différent, un genre qui n’appartient décidément qu’à ‘West Side story’.
L’enchantement des chansons, le choc des images, le poids des émotions… Splendide !
-
- Accessoiriste
- Messages : 1697
- Inscription : 11 sept. 06, 00:45
- Localisation : Quelque part entre ici et ailleurs...
- Contact :
J'ai également longtemps attendu avant de le regarder (le DVD se trouvait dans mon étagère depuis 2 bons mois), mais je regrette de ne pas l'avoir regardé plus tôt!Sybille a écrit :Contente que ça t'ai plu ! C'est définitivement une de mes comédies musicales préférées, alors que j'avais longtemps hésité à la regarder (l'histoire de Roméo et Juliette à New York ça me rebutait un peu, je me demande pourquoi maintenant )Judyline a écrit :West Side story (1961) de Robert Wise
9/10
Depuis deux jours, je me repasse d'ailleurs certains extraits en boucle...